Le 17/03/2017
J.-P. Fabre Bernadac
Dans sa tête, BHL a déjà procédé au « Grand remplacement » : un tiers des français s’effacent pour mal pensance au profit de migrants.
« Moi, je me sens certainement plus proche d’un Afghan ou d’un Kurde démocrate que d’un Français votant Front national. »
Voilà la dernière phrase aux petits oignons extraite de l’interview donnée par BHL à La Voix du Nord.
Vous savez, ce quotidien qui, au moment des primaires, a titré en première page : « Pourquoi une victoire du FN nous inquiète. »
On le voit : qui se ressemble s’assemble.
Zemmour a bien jugé le personnage sur M6 quand il le blâmait de s’intéresser toujours et exclusivement à l’étranger.
Que pouvons nous déduire de ces paroles ?
– Dans sa tête, BHL a déjà procédé au « Grand Remplacement » : un tiers des Français s’effacent pour mal-pensance au profit de migrants, notamment afghans ou kurdes, tellement plus « proches ».
– Si BHL préfère un « Kurde démocrate », pour les Afghans, telle que la phrase est tournée, on peut comprendre que c’est le peuple dans son ensemble qui lui paraît « proche ».
Moralité : un taliban est plus proche de lui qu’un électeur du FN.
– BHL n’est que contradiction.
Il cite, dans l’article, la phrase de Malraux : « La France n’est jamais aussi grande que lorsqu’elle parle à tous les hommes. »
Mais lui refuse de parler et même de reconnaître 30 % de ses concitoyens.
Qui est BHL ?
Cet électron qui s’essaye à tout – écrivain, philosophe, cinéaste, romancier, essayiste, dramaturge, homme d’affaires, intellectuel et chroniqueur français – mais n’aboutit à rien.
Il est d’abord un nabab : classé, en 1996, 187e fortune française, après la revente de la société de son père au groupe Pinault.
Il est un réalisateur de fiction nullissime : en 1997, son seul film – Le Jour et la Nuit – fut un fiasco retentissant.
BHL expliquera avoir fait « trop grand, trop fort, trop beau ». Les Cahiers du cinéma le qualifièrent de « plus mauvais film français depuis des décennies ».
Il est un auteur « international » raté : en 2006, son livre American Vertigo est accueilli froidement et décrit comme une enfilade de clichés.
Il est un propagandiste zélé : en 2009, lors de la guerre de Gaza, il publie dans le JDD son témoignage.
Celui-ci sera qualifié, par l’observatoire des médias, de « tract de propagande ».
Il est un imposteur inculte : en 2010, il cite les réflexions du philosophe Botul, personnage fictif inventé par un journaliste.
Il est la risée de la presse étrangère.
Il est un cinéaste calamiteux : en 2012, au Festival de Cannes, son documentaire Le Serment de Tobrouk sur la guerre en Libye soulève des critiques négatives parlant de « documentaire de propagande empreint d’autoglorification » et soulignant le « narcissisme » de l’auteur.
Le nombre d’entrées en salle est insignifiant.
Idem, d’ailleurs, en 2014, pour sa pièce Hôtel Europe au théâtre de l’Atelier qui, malgré les visites de Manuel Valls, François Hollande et Nicolas Sarkozy, fait un bide.
Et pourtant, ce milliardaire égocentrique continue à déverser ses vieilles lunes idéologiques et ses sentences enfiellées à la grande presse.
Moi, je préfère être un électeur du FN qu’un terroriste afghan ou un philosophe à la BHL !
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