Le 27/10/2016
Caroline Artus
Tous les ingrédients sont réunis pour déclencher de violents affrontements.
Vous viviez paisibles dans votre petit village des Pyrénées ?
C’est terminé.
240 et quelques centres d’accueil et d’orientation (CAO) pour migrants clandestins ont vu le jour, disséminés absolument partout sans qu’on vous ait demandé votre avis.
Du nord au sud, d’est en ouest, au centre, toutes ces communes, de gré ou de force, recevront leurs migrants.
Par lots de 15 à 49, de 50 à 99, de 100 à 199 et de 200 à 400.
Jusqu’à 100 % d’hommes, jeunes.
En pleine forme, le sourire aux lèvres et la guitare à la main, l’allure conquérante, accueillis avec force applaudissements comme des héros de guerre… qu’ils ont fuie !
Soi-disant…
Pour eux, des milliers de places d’hébergement, donc, réquisitionnées dans l’urgence, auxquelles il convient d’ajouter les 285 centres d’accueil de demandeurs d’asile (CADA) existant depuis des années, eux aussi répartis sur l’ensemble de notre territoire.
Des illégaux logés, nourris, promenés, percevant des allocations, qui ont droit à des cours de français quand ce n’est pas d’entrer à l’université.
Sans parler de la détermination de l’imposante Emmanuelle Cosse à leur payer formations et permis de conduire…
CADA, CAO, ce sera quoi, après ?
Des CAO qui font craindre à Yannick Le Bihan, de Médecins sans frontières, la formation de « petits camps invisibles » comme il l’avait constaté après l’évacuation de Sangatte.
Précédent camp qui, lui, ne comptait que 2.000 personnes…
En outre, selon lui, seuls 3.000 sur les 12.000 migrants sont contents de quitter Calais, l’autre partie étant toujours déterminée à aller en Angleterre.
Des migrants économiques que Bernard Cazeneuve suppliait presque de rester chez nous !
Mais à quoi faut-il s’attendre de leur part, à de la frustration ?
Ou à ce qu’une fois arrivés à Biscarrosse, Limoux ou Trégastel, ils prennent la poudre d’escampette et rallient la frontière anglaise et, là, reconduction vers un CAO ?
Et rebelote ?
En réalité, c’est 30.000 migrants – chiffre annoncé en 2015 -, la France devant « prendre sa part ». Mais demain ?
En plus des 200.000 légaux par an et des 100.000 régularisations annuelles, et ce, depuis des années.
Une politique au désastre annoncé.
Au nom, bien sûr, des droits de l’homme.
Les historiens s’accordent à dire que la Révolution française s’est non seulement déroulée pratiquement sans le peuple mais contre le peuple. 228 ans plus tard, nous, nous avons Manuel Valls qui menace ceux qui s’opposent à l’invasion sciemment orchestrée par son gouvernement…
Tous les ingrédients sont réunis pour déclencher de violents affrontements.
Intégration rendue illusoire par le nombre, par l’hétérogénéité des arrivants entre eux autant que par celle de tous avec les autochtones.
Pourtant, Moi-4% se demande, le regard perdu à l’horizon : « Comment peut-on éviter la partition ? »
On ne l’évitera pas : CAO, un sigle prédestiné ?
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