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mercredi 28 septembre 2016

Bernard de la Villardière agressé durant un reportage sur l'islam (vidéos)

Le28/09/2016 
 
 
Bernard de la Villardière agressé à Sevran lors du tournage de "Dossier Tabou".


Bernard de la Villardière agressé à Sevran lors du tournage de "Dossier Tabou".
France 5

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Ce mercredi soir, sur M6, Bernard de la Villardière présente Dossier Tabou, une enquête sur l'islam pour laquelle il est allé sur le terrain. Dans C à vous, le journaliste révèle avoir été agressé à cette occasion.
 
Dans Dossier Tabou, diffusé ce mercredi soir sur M6, Bernard de la Villardière enquête sur l'islam, sur les imams, dont 70% à 80 % viendraient de l'étranger, sur les écoles musulmanes, dont certaines sont dirigées par des salafistes, et sur les prisons, qui sont devenues de hauts lieux de radicalisation.
Un reportage qui n'a pas été sans heurt pour le journaliste.
 Dans l'émission C à vous, diffusée mardi soir sur France 5, il a confié avoir été agressé sur le terrain de ses investigations.
Un extrait de la bousculade a été diffusé dans l'émission d'Anne-Sophie Lapix.
 
Bernard de la Villardière "inquiet"
 
A Sevran, en Seine-Saint-Denis, ville que de nombreux mineurs ont quitté pour faire le djihad, Bernard de la Villardière et son équipe ont été malmenés par une bande de jeunes.
Le journaliste révèle ne pas avoir été serein pendant l'altercation, arrêtant le tournage pour ne pas que les choses dégénèrent.
"J'étais un peu inquiet. On a 'décroché', entre guillemets, prudemment, sinon ça risquait de mal se passer", explique-t-il.





Le présentateur de Zone Interdite avait refusé d'être suivi par la police durant son reportage.
 "Les policiers m'avaient dit: 'Quand vous venez à Sevran, dites-nous et puis on ne restera pas loin'. Mais je refusais de recourir à ce subterfuge. Je ne les ai pas prévenus."
 
Des pressions de l'administration pénitentiaire

Bernard de la Villardière indique également avoir été victime de pressions de l'administration pénitentiaire, notamment après avoir interviewé un imam de la prison de Fresnes.

 


 
"On nous dit qu'il ne fallait pas l'interviewer alors qu'on a été devant le directeur de la prison et qu'il nous a vus."
 Bernard de la Villardière déplore que, face à ce genre de pratiques, l'Etat "ferme les écoutilles".

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