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dimanche 28 août 2016

La sauce hollandaise, ça suffit !

 par 28 août 2016




Dans le paysage politique français, à une époque pas très lointaine, nous avions eu, au gouvernement, une gauche plurielle qui regroupait toutes les formations politiques d’obédience socialo marxiste, puis une tentative de gauche recomposée – alliance improbable d’un Parti communiste en déclin avec un Parti socialiste à la dérive et des Verts tiraillés par ses luttes intestines récurrentes – qui échoua lamentablement.

Et maintenant, il ne nous reste plus qu’une gauche à la sauce hollandaise, complètement éclatée, dont l’élément emblématique, François Hollande, président « normal » de la République, par ses faux-fuyants et son apathie, désoriente la France et la mène au désastre.
François Hollande est le pire président que la Cinquième République ait connu.
Terne, inaudible, ennuyeux et lassant, il est devenu le fantôme de la politique.
Pourtant, au moment de sa victoire à la présidentielle, lui et son parti, détenaient tous les pouvoirs ; au gouvernement, au Sénat, dans les régions, les départements, les villes.
Il avait toutes les manettes pour réaliser les grandes réformes qu’attendaient les Français. Complètement à côté de la plaque, il préféra légiférer sur des réformettes sociétales qui, pour la majorité de la population, ne changeaient rien.
Évidemment, c’était à prévoir : depuis, il a perdu toutes les élections intermédiaires et n’a même plus la majorité à l’Assemblée nationale…
Mais il est toujours là !
Jamais un président de la République n’a atteint un tel degré d’impopularité : entre 12 % et 14 %, selon les péripéties politiques.
C’est tout simplement catastrophique pour son image, mais également pour l’image de la France dans le monde.

Un tel désamour devrait interroger l’intéressé sur sa stratégie politique pour lui permettre de rebondir.
Que nenni, il continue son bonhomme de chemin en radotant toujours les mêmes extravagances comme si de rien n’était ; droit dans ses bottes, sûr de lui et bravant « l’incompréhension » populaire.
 Comme un imbécile heureux, toujours dans le déni, il ne se sent responsable de rien : le chômage ?
 Il n’a « pas eu de bol« … Peut-être que sa boîte à outils n’était pas la bonne…
La gauche au pouvoir a toujours failli et trahi ses électeurs, ses sympathisants et tous les Français, mais celle à la sauce hollandaise n’a même pas eu le courage d’assumer sa gouvernance.
 Elle a reculé lâchement, pendant toute sa mandature – qui n’est malheureusement pas finie – devant tous les défis, qu’ils soient économiques, identitaires, sociétaux ou européens.
Elle a aggravé tous les problèmes qui plombent le « vivre ensemble » et l’assimilation républicaine, avec de funestes théories et, entre autres, l’acceptation d’un communautarisme folklorique et arrogant, outrageusement provocateur, souvent violent, qui pollue nos villes et de nos campagnes.
Sa responsabilité est totale dans le laxisme ambiant qui contamine tous les secteurs de la justice et de la sécurité.
Et qui fait la part belle aux délinquants, islamistes compris, mais qui décourage et culpabilise toute vigilance citoyenne.
Avec son idéologie inappropriée, gauchisante et sectaire, qui pervertit le raisonnement et qui empêche tout débat serein des idées, cette gauche a contribué à amplifier le désenchantement généralisé qui décourage les Français d’aller aux urnes.
 Seule, l’élection présidentielle reste encore capable de les mobiliser.

 La prochaine, qui aura lieu les 23 avril et 7 mai 2017, devrait être une bonne occasion, pour le peuple de France, d’en finir avec cette gauche qui a fait tant de mal à la République, à la démocratie, à la laïcité et au « vivre ensemble ».
 
Un grand coup de balai est absolument nécessaire, car il est grand temps de faire place nette, de porter de nouveaux espoirs et d’instaurer, enfin, un solide contrat social entre le peuple et son gouvernement.

 Pour que les Français soient, à nouveau, fiers de leur pays : la France !
 
Claude PICARD

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