Publié le 31 Mai 2016
Le syndicat de M. Martinez est composé de forts en gueule. Et quand ils gueulent, ça donne envie de vomir.
Les bas-fonds
La presse et les sondages énumèrent depuis des semaines les raisons qu'on pourrait avoir de ne pas aimer la CGT.
Elle bloque les raffineries et les trains.
Elle manifeste accompagnée de casseurs violents, alors que son service d'ordre (connu pour sa brutale efficacité) aurait vite fait de les ramener à la raison.
Elle abîme par ses opérations coups de poing l'image de la France en la salissant avec des grosses tâches.
Elle bloque les raffineries et les trains.
Elle manifeste accompagnée de casseurs violents, alors que son service d'ordre (connu pour sa brutale efficacité) aurait vite fait de les ramener à la raison.
Elle abîme par ses opérations coups de poing l'image de la France en la salissant avec des grosses tâches.
Mais la CGT peut aussi faire dans le dégueulasse.
C'est ce qui s'est passé ce week-end à Millau dans l'Aveyron.
Une cérémonie y était organisée pour honorer les Juifs de la région partis sans billet de retour pour Auschwitz.
Et pour rajouter des noms sur une plaque qui en contient déjà beaucoup. Bernard Cazeneuve était présent.
A quelques dizaines de mètres de là une trentaine de militants du syndicat épaulés par l'extrême gauche locale s'étaient rassemblés.
Une cérémonie y était organisée pour honorer les Juifs de la région partis sans billet de retour pour Auschwitz.
Et pour rajouter des noms sur une plaque qui en contient déjà beaucoup. Bernard Cazeneuve était présent.
A quelques dizaines de mètres de là une trentaine de militants du syndicat épaulés par l'extrême gauche locale s'étaient rassemblés.
Des enfants des écoles chantèrent Nuit et Brouillard de Jean Ferrat.
Les sirènes des cégétistes hurlèrent avec en fond les quolibets des manifestants.
Les écoliers psalmodièrent un par un les noms des déportés disparus : il y avait des enfants parmi eux.
Les sirènes et les hurlements redoublèrent d'intensité.
Les sirènes des cégétistes hurlèrent avec en fond les quolibets des manifestants.
Les écoliers psalmodièrent un par un les noms des déportés disparus : il y avait des enfants parmi eux.
Les sirènes et les hurlements redoublèrent d'intensité.