Le 09/03/2016
Gabriel Robin
Ils viennent d’obtenir de nous plus que jamais auparavant dans leur histoire.
Erdoğan tient nos marches orientales.
Il garde une des frontières stratégiques du continent.
Nous paierons prochainement le prix fort pour cette soumission, en espèces sonnantes et trébuchantes tout autant que politiquement.
Nul besoin d’être un grand géopoliticien pour comprendre que l’Union européenne signe en ce moment son arrêt de mort, et peut-être le nôtre par la même occasion.
Erdoğan est un grand dirigeant.
Il connaît son histoire et se fait une haute idée du rôle que doit jouer la Turquie dans le bassin méditerranéen, et dans le monde.
Il se joue de nos représentants, ainsi que le ferait un élève plus âgé avec une petite classe.
Il nous a mis à genoux.
Cela fait des années qu’il laisse les migrants transiter par la Turquie puis rentrer dans l’espace Schengen.
Sans oublier les millions de ressortissants turcs installés en Europe, pour la plupart peu ou pas assimilés.
Le tout avec la complicité active de madame Merkel et de la Commission européenne, qui appliquent sans broncher les recommandations de l’ONU, c’est-à-dire encourager une immigration de peuplement massive venue des pays du Sud à destination du Vieux Continent.
Hier, Donald Tusk et Ahmet Davutoğlu étaient d’accord sur les principes, déjà avalisés par Paris et Berlin.
Quels sont-ils ?
« Un Syrien pour un Syrien », soit un « migrant » dit économique renvoyé vers la Turquie pour un « réfugié » (qui ne le sera la plupart du temps pas) renvoyé en Europe par la Turquie.
Une arnaque à grande échelle qui coûtera plusieurs milliards d’euros aux contribuables européens. En réalité, rien ne changera vraiment, la submersion continuera mais à nos frais.
La Turquie profite, en effet, du chaos pour racketter l’Union en demandant 3 milliards d’euros supplémentaires et l’ajout du turc comme langue officielle.
Erdoğan ne fera pas demain ce qu’il n’a pas fait hier.
Nous assistons à la mise en place d’un mécanisme de réinstallations massives de migrants indésirables, selon le mot de Viktor Orbán.
Un des rares dirigeants européens lucides, accompagné notamment de David Cameron, qui refuse de participer à cette farce.
« S’il n’y a plus Schengen, il n’y a plus d’Europe, c’est ce qui était en cause ces derniers mois », disait aujourd’hui François Hollande.
L’Europe est avant tout un espace de sensibilité culturelle commune et un territoire.
François Hollande dévoile qu’il préfère que le traité de Schengen survive plutôt que les peuples du continent.
Il privilégie le contenant au contenu.
C’est dramatique.
Schengen tue l’Europe.
Sa disparition permettrait aux nations européennes de survivre.
François Hollande est soit très hypocrite, soit très inconscient.
Peut-être les deux à la fois.
Notre Président nous démontre que les frontières à restaurer en priorité sont spirituelles, morales, intellectuelles. Angela Merkel émet d’ailleurs déjà des « réserves » quant à la fermeture de la route des Balkans.
Preuve de son allergie à toutes formes de frontières.
Elle est profondément internationaliste, de la même manière que François Hollande.
Pour comprendre que l’accord est un marché de dupes, il suffit de regarder les réactions des élites bruxelloises : Jean-Claude Juncker s’est félicité pour ce « bon accord qui va changer la donne ».
Son directeur de cabinet, Martin Selmayr, a indiqué sur Twitter qu’il s’agissait d’une « percée ». Fermez le ban.
Quatre dates bouleverseront pour toujours notre destin : l’attaque des locaux de Charlie Hebdo du 7 janvier 2015, les attentats parisiens du 13 novembre 2015, les viols de masse du 31 décembre 2015 et les sommets relatifs à la crise migratoire de mars 2016.
Un nouveau cycle démarre, le chronomètre tourne.
Nous n’avons plus beaucoup de temps pour nous sauver : trente ans en fourchette haute, dix ans en fourchette basse…
Les Turcs cherchent à conquérir l’Europe depuis 500 ans. Vont-ils y arriver sans livrer bataille ?
Ils viennent d’obtenir de nous plus que jamais auparavant dans leur histoire.
Erdoğan tient nos marches orientales.
Il garde une des frontières stratégiques du continent.
Nous paierons prochainement le prix fort pour cette soumission, en espèces sonnantes et trébuchantes tout autant que politiquement.
Nul besoin d’être un grand géopoliticien pour comprendre que l’Union européenne signe en ce moment son arrêt de mort, et peut-être le nôtre par la même occasion.
Erdoğan est un grand dirigeant.
Il connaît son histoire et se fait une haute idée du rôle que doit jouer la Turquie dans le bassin méditerranéen, et dans le monde.
Il se joue de nos représentants, ainsi que le ferait un élève plus âgé avec une petite classe.
Il nous a mis à genoux.
Cela fait des années qu’il laisse les migrants transiter par la Turquie puis rentrer dans l’espace Schengen.
Sans oublier les millions de ressortissants turcs installés en Europe, pour la plupart peu ou pas assimilés.
Le tout avec la complicité active de madame Merkel et de la Commission européenne, qui appliquent sans broncher les recommandations de l’ONU, c’est-à-dire encourager une immigration de peuplement massive venue des pays du Sud à destination du Vieux Continent.
Hier, Donald Tusk et Ahmet Davutoğlu étaient d’accord sur les principes, déjà avalisés par Paris et Berlin.
Quels sont-ils ?
« Un Syrien pour un Syrien », soit un « migrant » dit économique renvoyé vers la Turquie pour un « réfugié » (qui ne le sera la plupart du temps pas) renvoyé en Europe par la Turquie.
Une arnaque à grande échelle qui coûtera plusieurs milliards d’euros aux contribuables européens. En réalité, rien ne changera vraiment, la submersion continuera mais à nos frais.
La Turquie profite, en effet, du chaos pour racketter l’Union en demandant 3 milliards d’euros supplémentaires et l’ajout du turc comme langue officielle.
Erdoğan ne fera pas demain ce qu’il n’a pas fait hier.
Nous assistons à la mise en place d’un mécanisme de réinstallations massives de migrants indésirables, selon le mot de Viktor Orbán.
Un des rares dirigeants européens lucides, accompagné notamment de David Cameron, qui refuse de participer à cette farce.
« S’il n’y a plus Schengen, il n’y a plus d’Europe, c’est ce qui était en cause ces derniers mois », disait aujourd’hui François Hollande.
L’Europe est avant tout un espace de sensibilité culturelle commune et un territoire.
François Hollande dévoile qu’il préfère que le traité de Schengen survive plutôt que les peuples du continent.
Il privilégie le contenant au contenu.
C’est dramatique.
Schengen tue l’Europe.
Sa disparition permettrait aux nations européennes de survivre.
François Hollande est soit très hypocrite, soit très inconscient.
Peut-être les deux à la fois.
Notre Président nous démontre que les frontières à restaurer en priorité sont spirituelles, morales, intellectuelles. Angela Merkel émet d’ailleurs déjà des « réserves » quant à la fermeture de la route des Balkans.
Preuve de son allergie à toutes formes de frontières.
Elle est profondément internationaliste, de la même manière que François Hollande.
Pour comprendre que l’accord est un marché de dupes, il suffit de regarder les réactions des élites bruxelloises : Jean-Claude Juncker s’est félicité pour ce « bon accord qui va changer la donne ».
Son directeur de cabinet, Martin Selmayr, a indiqué sur Twitter qu’il s’agissait d’une « percée ». Fermez le ban.
Quatre dates bouleverseront pour toujours notre destin : l’attaque des locaux de Charlie Hebdo du 7 janvier 2015, les attentats parisiens du 13 novembre 2015, les viols de masse du 31 décembre 2015 et les sommets relatifs à la crise migratoire de mars 2016.
Un nouveau cycle démarre, le chronomètre tourne.
Nous n’avons plus beaucoup de temps pour nous sauver : trente ans en fourchette haute, dix ans en fourchette basse…
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