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samedi 5 mars 2016

Bon à rien ! La vérité sort de la bouche des paysans

  
         

Le 05/03/2016


Le Salon de l’agriculture a donné lieu, ces derniers jours, à une sorte de nouveau concours : celui du dirigeant politique le moins chahuté.

Autrefois, les hommes politiques rivalisaient pour être les plus populaires, les plus applaudis.
Autres temps, autres mœurs : aujourd’hui, ils concourent pour être les moins injuriés et sifflés.
C’est ainsi qu’on a vu le président Hollande, au sommet de son impopularité, parcourir les allées du Salon sous les huées et les quolibets des agriculteurs en colère.
Deux jours plus tard, c’était au tour de Manuel Valls d’arpenter ces mêmes allées avec le même succès.
 Mais les services de communication du Premier ministre se sont empressés de faire savoir que, certes, il avait été soigneusement conspué, mais tout de même bien moins que le Président. Président qui, cependant, l’avait été bien moins que le ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, traité de tous les noms d’oiseaux de toutes les volières agricoles.
 Et à la télévision, son air particulièrement crispé, sa mine déconfite en disaient long sur le marathon de plus de trente kilomètres qu’il avait dû accomplir dans les allées.
Et l’on ne peut s’empêcher de penser aux vers célèbres de la poétesse Rosemonde Gérard, gravés parfois sur des médailles en or :
Car vois-tu, chaque jour je t’aime davantage,
Aujourd’hui plus qu’hier et bien moins que demain.

Parodiant ces vers, le poète et paysan contemporain, revenant du Salon de l’agriculture, ne pourrait qu’écrire :
Car vois-tu, chaque jour je te déteste davantage,
Président, plus que Valls mais bien moins que Le Foll.
Mais l’on a vu aussi, lors de ce Salon, combien la sagesse populaire est grande et profonde.
Parmi toutes les insultes que le Président Chrysanthèmes et Comices agricoles dut entendre, il en est une qui me semble particulièrement révélatrice de la manière dont il est perçu par les Français, plus particulièrement par nos agriculteurs.
 L’un d’eux, fulminant de rage, monté sur un tabouret et la main en porte-voix pour être bien entendu, oubliant dans sa colère toutes réserve et retenue, n’hésita pas à lui crier de toute la force de son exaspération : « Espèce de bon à rien ! »
Bon à rien : en trois mots, ce brave paysan venait de résumer le quinquennat Hollande.
 Cinq ans pour ne rien faire, pour n’être bon à rien, et mauvais en tout !

 Destruction d’emplois, destruction de l’école, destruction d’exploitations agricoles, destruction du système de santé, attentats jamais vus, délinquance, incapacité à relever notre pays, soumission à la technocratie européenne, faillite dans tous les domaines.

 Ce quinquennat sera de loin le pire, encore pire que celui de son prédécesseur, qui n’était pas mal dans le genre brassage de vent !

Après l’agité, l’éolienne ambulante, un président incapable d’apporter un début de solution à quoi que ce soit, un président fantôme, impuissant, mou, inconsistant, qui n’aura rien fait, effectivement, comme le disait cet homme, perché sur son tabouret… un bon à rien !


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