Le 29/02/2016
Abdel, Jessica et les autres, des cobayes, purs produits de l'expérience Génération multiculturelle et laïque.
Ainsi « Envoyé spécial » a-t-il présenté, le 25 février, son reportage, effectué en 2012 et 2013, intitulé « Génération salafiste ».
Introduction conclue par : « Leurs pratiques sont-elles compatibles avec la République ? »
En aucun cas pour le libraire, dont la boutique regorge de livres islamiques, qui explique au reporter que « vous, vous avez une loi, nous, on en a une autre ; les deux ne peuvent pas se mélanger […]. Et dire que Sarkozy-Hollande-Valls-Cazeneuve et consorts clament à qui mieux mieux tout le contraire ! » « Mais là, on est en France », lui fait remarquer le journaliste.
Justement.
Il paraît que les salafistes cherchent à partir sous des cieux plus cléments.
En terre islamique.
Mais, parbleu, qu’est-ce qui les retient encore en France ?
C’est bête, le journaliste n’a pas pensé à le leur demander.
En aucun cas pour Abdel, père algérien et mère australienne, fervent pratiquant qui a renié les femmes et l’argent, « des trucs qui servent à rien », aujourd’hui… en détention pour trafic de stupéfiant.
Son souhait, en 2013 ?
Partir en Algérie parce qu’il n’a pas choisi d’être français.
Et les défenseurs de l’abrogation du droit du sol sont montrés du doigt !
En aucun cas pour Jessica, père cubain et mère marocaine, fière de sa burqa, qui, tout en ne se revendiquant pas salafiste, adhère sans exception à tous les préceptes du Coran et des hadiths, même quand ils lui promettent l’enfer parce que les femmes seraient grandement « médisantes ».
Son idéal, à Jessica ? Vivre « dans l’adoration d’Allah », au Yémen ou, mieux, en Arabie saoudite, « là où elle sera libre ».
On ne rit pas !
Au fond, salafiste prétendument non violent ou pas salafiste du tout, l’islam, il n’y a pas à tortiller, c’est l’islam !
En aucun cas, non plus, pour toutes ces sortes de femmes « enburqanées », qui se plaignent de l’école laïque, de ses chants en général et ceux de Noël, en particulier, qui félicitent une petite fille de quatre ans pour avoir clamé, en classe « C’est Allah, le chef » et s’offusquent de la punition de la maîtresse.
Qui redoutent, si elles restent ignorantes de l’islam, « d’entrer en mécréance sans le savoir », par exemple de voter ou signer l’acte de leur mariage.
Et dire que des suffragettes ont sacrifié leur vie pour l’obtenir, le droit de vote ; quel progrès !
Enfin, les pratiques musulmanes – la charia, quoi – ne sont pas non plus compatibles avec les valeurs de la République, selon les prêcheurs de la centaine de mosquées salafistes.
Des « psalmodieurs », comme les appelait presque affectueusement le progressiste Bernard Cazeneuve, au Sénat, il y a peu – qui récusent toute lecture interprétative du Coran, autant que tous les livres « qui ramènent le doute ».
L’islam doit être « préservé de toute ambiguïté », l’islam, « c’est la science religieuse ». Contradictoire ?
Un peu, tout de même !
L’islam, selon la vision du polytechnicien et écrivain Gilles Cosson, interviewé par TV Libertés, s’assimilerait plutôt à un « astre mort, un trou noir figé dans ses certitudes ».
Confirmé, en quelque sorte, par un prêcheur, qui interdit de lire les « ouvrages de l’innovation » ou ceux des « gens de la déviance ».
C’est de nous qu’il parle.
Sympathique, ce garçon !
Des hommes et des femmes, très jeunes et, sans doute, pour l’écrasante majorité d’entre eux nés en France, se tourner vers la plus rétrograde mais aussi la plus vigoureuse et prosélyte des religions traduirait l’échec de l’intégration ?
Plutôt l’éclatante et effrayante réussite des politiques menées depuis plusieurs décennies, conjuguant culpabilisation et haine de tout ce qui fait français avec l’encouragement à revendiquer ses origines et ses convictions religieuses.
Et à les imposer.
Génération salafiste, Abdel, Jessica et les autres, des cobayes, purs produits de l’expérience Génération multiculturelle et laïque.
Multiculturalisme, laïcité ?
Que du pipeau !
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