14:26 à Paris, 26 novembre 2015
© Yves Herman Source: Reuters
La maire de Molenbeek, Françoise Schepmans
Alors que les autorités françaises et belges se renvoient la responsabilité des attentats de Paris, la mairie de Molenbeek aurait été informée, avant les attentats, du caractère dangereux de certains de leurs auteurs, dont l'organisateur présumé.
Parmi eux, on retrouve les noms d’Abdelhamid Abaaoud, cerveau présumé des attaques du 13 novembre, ainsi que les frères Brahim et Salah Abdeslam, qui y ont participé.
Les trois djihadistes vivaient dans la commune de Molenbeek.
La maire a nié toute responsabilité : «Qu’est-ce-que j’étais censé faire avec eux [les noms des militants islamistes] ?
Ce n’est pas mon boulot de traquer de possibles terroristes», a-t-elle estimé dans le journal new-yorkais, ajoutant que cela était la «responsabilité de la police fédérale».
Depuis les attentats qui ont frappé la capitale française, les autorités belges sont sur le qui-vive et ont instauré un niveau d'alerte maximal dans Bruxelles.
De nombreuses arrestations y ont eu lieu ces derniers jours.
En savoir plus : Bruxelles ville morte, 16 personnes arrêtées, Salah Abdeslam toujours introuvable
L'action des forces de l'ordre s'est particulièrement concentré sur Molenbeek, régulièrement présentée comme l'épicentre européen du djihadisme.
Françoise Schepmans a d'ailleurs reconnu, lors d'un entretien à la radio française Europe 1, qu’un «réseau terroriste» s'y développait depuis plusieurs années
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