Du fumier a été déversé samedi dernier devant le domicile de l’ancien vice-président du parti socialiste belge, Philippe Moureaux, qui a dirigé pendant 20 ans la commune bruxelloise de Molenbeek, devenue un fief de l’islamisme et une pépinière de djhadistes.
Cette action, menée par un mouvement nationaliste belge, « Nation », est sans nul doute la seule action dont les Belges peuvent s’enorgueillir dans la lutte contre le « terrorisme » qui s’abat actuellement le pays.
Complétement paralysée pendant 4 jours par la grâce d’un seul homme, Salah Abdeslam, l’un des auteurs présumés des tueries de Paris, la Belgique a été brusquement secouée mardi par un article d’un parlementaire flamand, Karl Vanlouwe, qui osé déclarer que Bruxelles était devenue « une base arrière de la barbarie islamique ».
« Vingt ans de laxisme du PS et d’islamo-socialisme nous ont conduits où nous en sommes, avec Bruxelles comme base arrière de la barbarie islamique », souligne l’auteur, un membre du parti autonomiste flamand N-VA, un parti de la majorité gouvernementale fédérale.
Ce fut l’horreur.
La stupeur générale.
L’effroi qui glace le sang dans les veines.
Le mot tabou, le mot qui terrorise, le mot qui blesse avait été prononcé : islam.
Il y eut spontanément une levée de boucliers pour crier au scandale.
De partout, on crie à l’indécence et à la gravité de tels propos qui mettent l’avenir du pays en jeu.
L’unité nationale est brisée, se lamente le journal « Le Soir ».
L’unité a volé en éclats, se désole « La Libre Belgique ».
Partout, c’est le même cri de douleur, les mêmes lamentations, les mêmes jérémiades et les mêmes pleurnicheries.
Le pays affichait une magnifique unité nationale face à la menace (de qui, de quoi ?) et à l’état d’alerte maximale décrété à Bruxelles et voilà qu’à cause de ce sénateur flamand, cette unité est sérieusement remise en cause, pratiquement éclatée, brisée, torpillée.
Carrément morte.
Le pays se redressera-t-il jamais de cette infamie, de cette agression caractérisée ?
L’unité du pays est remise en question non parce que le parlementaire flamand s’est attaqué au parti socialiste dont la compromission avec l’islam et l’islamisme n’est plus un secret pour personne (socialisme et islamisme vont bras dessus, bras dessous en se frottant le popotin depuis longtemps en Europe), mais parce qu’il a évoqué l’islam.
Pire, il a parlé de « barbarie islamique ».
Or, l’unité de la Belgique moderne est fondée sur l’escamotage et l’occultation de la présence islamique dans le pays.
Prononcer ce mot, c’est remuer dans la mare.
C’est réveiller les démons qui hantent la Belgique.
La nation belge se terre pendant 4 jours parce qu’un islamiste, un seul, risque de débarquer avec de mauvaises intentions.
Puis elle se soulève comme un seul homme prêt à lyncher l’insolent qui a osé prononcer le mot « islam ».
Ainsi va la nation belge.
Ainsi vont la plupart des nations européennes d’aujourd’hui.
Que se passera-t-il demain quand Salah se transformera en Saladin et pointera à l’entrée de Bruxelles, du côté de l’Atomium, avec une armée de milliers de soldats ?
Les militants de « Nation » ne devaient pas se limiter à déverser du fumier devant la résidence du socialiste Philippe Moureaux, fossoyeur de l’identité belge.
Du fumier, il en faut partout en Belgique.
La stupidité est à tous les niveaux.
La Fondation Roi Baudouin, qui vise à améliorer les conditions de vie de la population, tant sur les plans économique, social et culturel que scientifique, a décidé de s’investir dans la lutte contre la radicalisation islamiste en « répondant aux besoins psychologiques des familles concernées par la radicalisation ou le départ en Syrie d’un de leurs membres » (Valls fait des émules en Belgique…).
Elle va dégager une centaine de milliers d’euros pour la mise en place de groupes de paroles de mères, d’outils pédagogiques, de séances de sensibilisation…
Les experts belges de la Fondation se sont rendu compte qu’ « on a trop tendance à se focaliser sur les individus qui partent, en oubliant qu’ils font partie d’un réseau (famille, quartier…).
La solution se trouve donc aussi dans ce réseau », affirment-ils.
Le problème de la radicalisation en Belgique sera donc bientôt réglé en famille.
En Belgique, on dit que l’inceste n’est pas un problème tant que ça se passe en famille.
L’islamisme donc aussi.
On fait tout pour ne pas s’attaquer à l’essentiel du problème.
Qui pourra soulever la question de la grande mosquée de Bruxelles (avec son centre culturel islamique), l’un des vecteurs principaux de l’islamisme en Belgique ?
Une mosquée bâtie sur un site offert en cadeau à l’Arabie saoudite par ce même roi Baudouin.
Une bêtise royale qui, avec la compromission de la caste politique belge, socialistes en tête, coûte cher aujourd’hui à la Belgique.
Messin’Issa
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