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mardi 3 novembre 2015

Imposition des petits retraités : nos gouvernants « découvrent » les méfaits d’une loi votée il y a… 7 ans !

                             
                    

Le 03/11/2015
Ils se moquent des Français les plus désargentés !
   
Ils se moquent des Français les plus désargentés !
Qui, « ils » ?
 Mais les deux présidents et les Premiers ministres responsables de la loi de la « demi-part » contre les maigres revenus de 250.000 de nos aïeux dans la détresse…
Que ces « ils » ne nous disent pas qu’aucun haut fonctionnaire ne les avait prévenus des risques pour ces malheureuses victimes à moins de 1.000 € par mois !
 Lorsque, sous la présidence de M. Sarkozy, secondé par son Premier ministre M. Fillon, la loi a été étudiée, détaillée, décortiquée, ses conséquences n’ont pas pu ne pas être chiffrées par de hauts fonctionnaires.
Et lorsque M. Hollande est arrivé à la présidence, personne ne lui aurait énuméré les conséquences de cette loi « grand-parricide » ?
 « Les sans-dents paieront sans rechigner », a peut-être même dit François à Valérie en se rasant un matin tout en admirant son petit sourire narquois « Ultra Bright ».
 Même supposition – pas pour le sourire, pour la mise en garde – pour ses Premiers ministres, MM. Ayrault et Valls, puisqu’ils avaient en charge la mise en application de cette loi !

Aucun responsable politique ne nous fera croire qu’il n’existe pas, depuis sept ans, une étude avertissant qu’en 2015, les plus modestes de nos anciens auraient la désagréable surprise de se voir imposés, et donc d’être assujettis à des taxes – habitation et/ou foncière – dont ils étaient auparavant dispensés.
Et nous dire que cette étude n’a jamais existé serait vouloir nous faire admettre que tous nos « zénarques » sont incompétents.
 Qui pourrait le penser ?
  Cette étude a donc été réalisée et ses promoteurs et leurs successeurs ne pouvaient pas, de ce fait, ignorer ce que, nous, nous découvrons.

Ont-ils pour autant pris des mesures en amont avant que, seuls dans leur coin, les malheureux et surtout les malheureuses reçoivent leur avis d’imposition, jusqu’à, pour certaines, penser au suicide !

 Non, ces chers « responsables », grands seigneurs – en l’occurrence, nous aurions dû écrire « saigneurs » – ont cogité : « Si personne ne bouge, nous allons grappiller quelques cents supplémentaires au fond de bas de laine même usés voire troués et quasi vides… Si cela rouspète, nous annoncerons royalement de généreuses mesures en faveur de ces contribuables et nous en retirerons tout le bénéfice médiatique ! »

Et l’on sait par quel moyen de « grand seigneur » M. Valls a fait part de sa mansuétude envers ces petites gens, comme s’il avait appris l’ampleur du drame une minute avant : par un… tweet !

 Quel mépris pour ces Français !

 Quelques mots et « affaire classée »
 Pourquoi prendre des gants avec des électeurs qui, c’est maintenant sûr, ne (re)voteront pas PS !

Surtout pas la mamie qui, sans télé ni radio, n’a pas eu connaissance du « tweet vallseur », et à qui, dans sa chambre de bonne, personne ne rend visite – même pas Hollande.

Elle se demande encore si, faute de pouvoir payer, le mieux n’est pas d’en finir avant l’arrivée de l’huissier…

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