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samedi 29 août 2015

L’ère des grandes migrations et les criminels qui ont ouvert nos frontières

                                                    

Le 29/08/2015
Le crime contre les peuples européens est sans précédent.

Ce n'est pas une "crise" qui se joue.
Qui prend encore l’Union européenne au sérieux ?
 Qui peut défendre nos dirigeants dans leur aveuglement et leur inconséquence face à l’invasion dont l’Europe fait l’objet ?
L’Europe passoire, l’Europe foutoir, l’Europe pétaudière, l’Europe mouroir.
De Kos et Lampedusa à Vintimille, de Calais à la Hongrie, des émeutes dans les centres d’accueil d’Allemagne ou de Suède ou des villages de tentes au cœur de Paris jusqu’aux églises ouvertes d’Italie ou d’Autriche ou à cette grande marche depuis les Balkans, nous assistons en direct à la faillite de notre continent.
Le parti du bien, pour qui on ne saurait déroger au programme consistant à supprimer les frontières et accueillir toute la misère du monde, s’en inquiète, par la voix du torche-balle du soir ou de Nicolas Domenach : le terme de « migrants » plutôt que celui de « réfugiés » atteste de la victoire des idées du FN !
Il se trouve que ces idées rencontrent un écho grandissant.
Le parti du réel se venge.
Qu’est-ce qu’un migrant, si ce n’est un réfugié appelé à rester, à faire souche, à peupler la terre à laquelle il a eu tant de mal à accéder ?

 Et on ne compte là que les migrants illégaux.
 Il faut leur ajouter les immigrants « normaux », avec des papiers.
 Pour l’Allemagne, rien qu’en 2015, on n’en comptera pas 800.000 mais le double !
 À ce rythme, ce n’est plus le Grand Remplacement mais la Grande Invasion.
Les images, tous les soirs à la télévision, des colons sont accablantes : quelquefois désespérés ou morts, plus souvent heureux et bien portants, faisant le V de la victoire, pris en main par les instances humanitaires, dûment enregistrés par les autorités puis relâchés dans la nature.
Il ne leur manque que le lopin de terre ou la concession, comme jadis à Long Island, quand l’Amérique du Nord était à coloniser.

De Hollande et Sarkozy à Merkel, de Juncker à Cameron et Obama, le crime le dispute à l’impuissance, au déshonneur et à la lâcheté.

Déshonneur, car se défausser sur les pays voisins et se renvoyer les migrants comme une patate chaude est une honte quand on est prompt à donner des leçons de morale humanitaire à la terre entière.

Impuissance, car l’Europe avec ses dogmes de libre circulation, son espace Schengen, son libéralisme sansfrontiériste, son absence de leadership, ses règles de prise de décision et même ses principes du droit d’asile, est cruellement inadaptée aux deux grands défis géopolitiques du futur : l’explosion démographique de l’Afrique et l’archaïsme exterminateur du monde arabo-musulman.

Lâcheté, car il n’est pas un credo professé par nos élites depuis 40 ans qui n’ait été démenti par les faits : multiculturalisme béat, mondialisation heureuse, sociétés postnationales pacifiées, euro-panacée, islam « religion d’amour et de paix ».

Criminel, car de l’Irak démantelé à la Libye et la Syrie démolies et jusqu’à l’État islamique contre lequel dhimmis et pusillanimes ne veulent pas faire la guerre, nos dirigeants sont responsables de la situation actuelle.

Le crime contre les peuples européens est sans précédent.

Ce n’est pas une « crise » qui se joue.

Les flux de migrants vont durer, comme l’ectoplasme de l’Élysee vient lui-même de l’admettre.

Il faut remonter au Ve siècle de notre ère pour en voir l’équivalent historique, quand les vagues de grandes migrations « barbares » signèrent la fin de l’Empire romain d’Occident.

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