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mardi 18 août 2015

Esclavage : la France n’a pas de leçons à recevoir de Taubira

Publié le 18 août 2015 - par Jacques Guillemain
La JUSTICE SELON TAUBIRA

Les apôtres de la repentance, qui ne cessent de demander réparation à la France pour l’esclavage et la traite négrière, symbolisent le summum de l’hypocrisie et de la mauvaise foi.

Mauvaise foi, car ils oublient que la France a été la seule nation à avoir reconnu en 2001 l’esclavage comme étant un crime contre l’humanité.
Ils oublient que depuis 2006, notre pays a fait du 10 mai la journée commémorative de l’abolition de l’esclavage.
 Ils oublient que la France est la première nation européenne à avoir édifié un Mémorial de l’esclavage à Nantes en 2012, suivi d’un second Mémorial inauguré en grandes pompes à Pointe à Pitre en juillet 2015.
Mauvaise foi encore, car ils oublient que la France a aboli l’esclavage en 1794, dans le prolongement de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen.
Abolition qui ne sera définitive qu’en 1948, puisque Napoléon avait rétabli l’esclavage dans nos colonies.
Hypocrisie surtout, car nos professeurs de morale ont toujours ignoré la traite arabo-islamique, que les historiens reconnaissent pourtant comme étant la plus importante et la plus destructrice de tous les temps, puisqu’elle a duré 13 siècles et perdure dans certains pays du Golfe.


Hypocrisie encore, car nos donneurs de leçons n’évoquent jamais la traite inter africaine, qui elle aussi, a fait des millions de morts au fil des siècles.
Il est vrai que dans notre France humaniste de 2015, seul l’homme blanc a le monopole du mal.
 Hypocrisie enfin, car je n’entends ni le CRAN, ni madame Taubira, toujours à la pointe du combat pour exiger réparation et repentance de la part de la France, dénoncer les exactions de Daech.
Faut-il leur apprendre que L’Etat Islamique codifie la “théologie du viol” sur les esclaves sexuelles, c’est à dire sur les prisonnières qui ont le malheur de tomber entre les mains des jihadistes ?
 Faut-il leur apprendre que ces viols sont pratiqués à grande échelle par Daech depuis que celui-ci a réintroduit l’esclavage comme institution, il y a un an ?
 Human Rights Watch et Amnesty International dénoncent la planification de ce commerce d’esclaves auquel l’Etat Islamique a apporté une justification théologique.
C’est la minorité yazidie qui paie le plus lourd tribut, car cette population est polythéiste, religion haïe par les musulmans.
Rappelons que c’est en Inde que les Arabes ont commis les plus innommables atrocités, envers une population qui avait le seul tort de vénérer de multiples divinités.
Mais tout comme la traite arabo-islamique, les massacres musulmans en Inde restent un tabou.
 En s’appuyant sur certains versets du Coran, sur les Hadiths et sur la vie du Prophète, Daech a donc légalisé le viol et l’esclavage.

Et ce, en 2015, pas au 17ème siècle…

De tout cela, bien entendu, pas un mot chez nos gardiens du temple de la pensée unique, les Cerbères détenteurs de la vérité.
Car pour eux, Daech, ce n’est pas l’islam, qui reste une religion de paix et d’amour.

Affirmation aussi simpliste qu’angélique et qui reste à démontrer.
Car s’il existe de nombreux musulmans modérés qui s’affranchissent de la rigueur du Coran, rappelons que Daech représente l’islam des origines, celui des conquêtes arabes qui ont ravagé le monde à partir du 7è siècle.

 C’est l’islam du Coran et des Hadiths, qui ne tolère aucune autre religion.

Et cet islam conquérant, qui tire sa force et sa légitimité des textes sacrés, ne cesse de faire des adeptes et de s’étendre au Moyen Orient.

L’ignorer et minimiser la menace, c’est faire le lit du Califat islamique, dont nul ne sait à ce jour, où s’arrêteront ses frontières.

Jacques Guillemain

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