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jeudi 14 mai 2015

Mistral russes: le démantèlement coûtera entre 15 et 20 M EUR

© Sputnik. Alexei Danichev
France
(mis à jour 20:55 14.05.2015)

Le porte-hélicoptère de classe Mistral

Selon le journal Le Point, le démantèlement des Mistral que la France refuse de livrer à la Russie coûterait entre 15 et 20 millions d'euros pur chaque navire.

L'annulation de la vente des BPC Mistral, le Vladivostok et le Sébastopol, à Moscou coûterait entre 2 et 5 milliards d'euros à la France au titre du contrat non rempli, soit quatre fois le montant du contrat, rapporte le journal français Le Point.

"Si l'on s'en tient au contrat, la partie française n'est pas très bien lotie: les Russes se sont déjà opposés à toute vente à l'exportation si les Mistral ne lui sont pas cédés.
Le coût de leur démantèlement s'élèverait entre 15 et 20 millions d'euros pour chaque navire, selon un fonctionnaire du ministère de la Défense", a indiqué le journal.

Par ailleurs, entre les intérêts, les frais de gardiennage et de maintenance (5 millions d'euros par mois), les pénalités de retard, on atteint déjà près de 300 millions d'euros.
 Et ce sans compter les dommages-intérêts", ajoute Le Point.

La Russie sera en droit de réclamer des compensations pour le non-respect du contrat de 1,2 milliard d'euros à partir du 16 mai, lorsque le délai de "force majeure" mis en avant par Paris le 24 novembre dernier arrivera à expiration.
Toutefois les deux pays n'arrivent pas à se mettre d'accord sur le montant de la somme à rembourser à la Russie.
 Paris essaye d'éviter le paiement des 890 millions d'euros déjà payés par Moscou, d'après les journalistes.
De toute façon, le contribuable français devra mettre la main à la poche, conclut l'édition française.


Le constructeur naval français DNCS/STX a signé en juin 2011 un contrat de 1,2 milliard d'euros prévoyant la construction de deux bâtiments de projection et de commandement (BPC) de classe Mistral pour la Russie.
La livraison du premier des deux navires, le Vladivostok, aurait dû avoir lieu à l'automne 2014, mais elle a été suspendue par le président François Hollande sine die au motif que les conditions "n'étaient pas réunies" en raison de la crise ukrainienne.

Entre-temps, le gel de la livraison du Vladivostok pose beaucoup de problèmes à la France, notamment au groupe DCNS, maître d'œuvre du programme.
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