Le 15/05/2015
Depuis sa tournée triomphale, François a des visions, la nuit. Il se prend pour Che Guevara, ou Bolívar, ou Zapata, on ne sait pas.
Il aurait même rencontré des socialistes là-bas.
Paraît-il qu’il en reste, des vrais, pas de ceux que l’on garde dans le formol au sous-sol de la rue de Solférino. Hollande est sur les traces du Saint Graal qui lui ferait retrouver la popularité.
Il a reçu la bénédiction de Castro Raúl, ce qui est mieux que rien, et celle de Fidel, qui s’est finalement rendu disponible.
Paraît-il que François transfiguré sait guérir les écrouelles à présent et que, rien ne l’arrêtant, après son arrêt en Haïti, il pourrait protéger du mauvais œil ceux de son camp.
Au Parti socialiste, des séances de désenvoûtement pourraient être organisées pour les députés sortants afin d’enrayer la déculottée annoncée pour 2017.
Depuis sa tournée triomphale, François a des visions, la nuit.
Il se prend pour Che Guevara, ou Bolívar, ou Zapata, on ne sait pas.
Lui-même les mélange un peu, tous ces fameux guerriers.
Libération lui a fait la grâce de l’affubler du fameux béret et il y croit.
Il s’est coulé dans le treillis du beau guérillero, comme il l’a fait dans l’habit trop grand de Président.
Il lui a manqué le cigare mais Marisol ne voulait pas.
Julie trouve que ça l’embellit, le kaki.
Il fait moins petit gros ventripotent et le béret dissimule la calvitie.
Nous ne pouvons prendre au sérieux celui qui nous sert de chef de l’État.
Trop d’avanies, trop de mensonges, trop de ridicule.
Le respect dû à la fonction présidentielle ne s’étend pas au personnage qui l’occupe quand celui-ci n’est pas respectable et qu’il salit tous les jours, par ses postures et impostures, la dignité de la fonction.
François Hollande continue d’en user sans vergogne : caresser la gauche de la gauche, ex-communiste et ex-révolutionnaire, pour faire oublier sa politique qui va dans le sens opposé à ce qu’elle veut.
Avoir la finance comme ennemi et offrir Bercy à la banque Rothschild.
Défendre les sans-grade et les affubler du sobriquet de sans-dents.
Lutter contre le racisme et s’entourer de ministresses qui ne valent que par leur différence portée en étendard.
Depuis les pantalonnades de la rue du Cirque et les frasques de la concubine délaissée, quelque chose s’est cassé entre les Français et lui.
Une liberté de ton et une ironie dévastatrice ont saisi les commentateurs.
Les Français ne veulent plus de lui !
Ceux de son clan font semblant de ne rien voir, au point d’échafauder des scénarios pour 2017.
Faut-il que nous soyons de tels moutons à qui ils feront boire le calice jusqu’à la lie avant l’égorgement final ?
Par son ridicule, ses prétentions et sa mesquinerie, Pantalon est ce personnage détesté par tous dans la commedia dell’arte.
C’est du théâtre italien que vient notre pantalon français, et la pantalonnade.
Pantalonnade : 1. Farce burlesque assez grossière. 2. Subterfuge grotesque et hypocrite.
Fallait-il de la préscience aux Italiens pour camper si bien le Président futur des Transalpins !
Hollande est allé jouer les Che Guevara et les Zapata à Cuba mais ses conseillers en communication se sont mélangé les pinceaux.
Hollande, ce n’est pas Zapata, mais Zavatta, Achille, le clown dans son habit d’auguste, vous savez bien, avec son nez rouge, ses blagues douteuses et ses pets tonitruants !
Bravo, l’artiste !
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