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mercredi 4 mars 2015

Une dizaine de vols de drones sur Paris ce mardi soir.

N.J. et AFP | 03 Mars 2015, 22h03 | MAJ : 04 Mars 2015, 01h13



ILLUSTRATION. L'un des drones a été repéré dans le quartier de la Tour Eiffel. LP / Yann Foreix

Ca continue. Selon nos informations une dizaine de drones ont survolé Paris ce mardi depuis le début de la soirée.

L'un d'eux a été repéré dans le quartier de la Tour Eiffel et  d'autres porte de Bagnolet, de Montreuil et de Vincennes ou en proche banlieue parisienne, à Charenton et Saint-Mandé (Val-de-Marne).

 
60 vols repérés depuis le 5 octobre

Ce mardi, le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a indiqué que soixante survols de drones de centrales nucléaires et de la ville de Paris avaient été constatés depuis le 5 octobre.
 Des drones ont été repérés principalement à proximité de centrales nucléaires, mais également au-dessus du palais de l'Élysée et de l'ambassade des États-Unis à Paris, ou près de la base des sous-marins stratégiques de l'Île Longue dans la rade de Brest (Finistère).

Certains de ces incidents se sont déroulés de façon simultanée à plusieurs endroits distants de centaines de kilomètres, laissant penser qu'il pourrait s'agir d'opérations concertées, même si le gouvernement assure qu'il n'y a «pas d'inquiétude à avoir».

Pour lutter contre ces survols de zones interdites, Bernard Cazeneuve a assuré que le gouvernement avait pris «des mesures préventives destinées à informer les utilisateurs de ces engins, au moment de leur acquisition, du risque de peine encourue en cas d'infraction à la réglementation».

Un arsenal de mesures en préparation

Les sanctions peuvent, selon les cas (entrave à la circulation aérienne, mise en danger de la vie d'autrui, usage de fréquences non autorisées, atteinte à la vie privée...) atteindre jusqu'à cinq ans de prison et 75.000 euros d'amende.
«Nous préconisons de nouvelles dispositions à caractère juridique, nous souhaitons qu'une directive européenne relative au fonctionnement de ces engins soit modifiée et que soient modifiés les arrêtés pris par le gouvernement français en 2012», a poursuivi le ministre.

Avec ces arrêtés, la France avait été l'un des premiers pays à autoriser, à des conditions strictes, le vol de drones «hors de vue du pilote».
En conséquence, la France est un pays qui compte un très grand nombre d'opérateurs de drones, en très grande majorité pour la prise de vues.
 «Nous souhaitons qu'un certain nombre de dispositions nouvelles puissent être mobilisées», a encore affirmé Bernard Cazeneuve, citant «l'intégration de puces dans les drones pour les rendre détectables» ou la mise au point de «dispositifs de brouillage de manière à assurer leur neutralisation».

Le ministre de l'Intérieur a assuré que ces mesures seraient prises «en étroite liaison avec les acteurs industriels concernés» et il a plaidé pour une «coopération européenne et internationale».

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