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mardi 3 mars 2015

Pour sortir du marasme, il faut sortir de Maastricht !

3 mars 2015 par les4v



 
Nous ne percevons que l’immédiat. Les phénomènes qui s’inscrivent dans le temps long ne nous apparaissent que rétrospectivement. Ainsi en est-il du délitement de la France depuis le traité de Maastricht.

Repassez-vous en accéléré le film des événements depuis 1992 ; vous apparaîtra alors le processus du renoncement français à la souveraineté acté dans ce funeste traité et ses prolongements qu’ont été la création de l’euro et le traité de Lisbonne.
Le traité de Maastricht a mis en œuvre la dissolution de la France.
L’écrasement de notre industrie par celle des Allemands, conséquence d’un euro trop fort pour elle (perte de notre souveraineté monétaire), l’ouverture béatement idéologique de notre économie à la concurrence inégale de pays esclavagistes (perte de notre souveraineté économi­que), les droits inouïs des immigrants en Europe, pour lesquels le traité considère que les populations autochtones devront s’adapter aux cultures des nouveaux venus (perte de notre souveraineté intérieure), sont les causes de la situation actuelle.
Nous en sommes à plus de 5 millions de chômeurs.
Un actif sur quatre du secteur privé est en situation de chômage.
L’explosion de la dette est la conséquence ultime de ces maux qui ont mis à mal les finances de la protection sociale.
Amis de droite, le modèle français n’était pas par nature voué à la faillite pour prodigalité et gaspillages.
 Ces excès étaient maîtrisables.
C’est Maastricht et ses conséquences qui l’ont frappé au cœur en torpillant notre économie, grevant ses ressources et multipliant ses dépenses par l’augmentation inexorable du chômage.

 Ce n’est pas sans raison que le peuple demeure attaché à ce modèle ; il a compris qu’il se confondait avec la souveraineté nationale que nous avons abandonnée un jour de 1992 à Maastricht, un jour de honte !
Désormais, le gouvernement français est sommé de justifier son projet de budget devant les autorités européennes.
Tel le petit garçon, il balbutie des mensonges puérils et réitère des promesses qu’il ne peut pas tenir.

François Hollande et ses gouvernements de clowns ont précipité ce résultat.
 Mais le problème, c’est que temps de la soumission de la France est revenu ; il en sera donc exactement de même avec la prochaine majorité, si elle ne remet pas en cause ces traités.
Ces effets ne prendront fin qu’avec la suppression de leur cause.
 Oui, il faut reprendre no­tre souveraineté ; c’est la priorité nationale ; c’est vital !

Ceux qui à l’époque du traité rejetaient ses opposants « hors du cercle de la raison » nous assènent aujourd’hui que nous ne pouvons pas sortir de l’euro, sans connaître rapidement un effondrement économique et financier.
 Circulez, il n’y a rien à voir !
Le presque quart de siècle écoulé depuis la signature de Maastricht a montré ce que valaient les prédictions de ces eurolâtres, qui nous annonçaient, à l’époque, un nouvel âge d’or.

On peut, certes, anticiper qu’une sortie surprise de l’euro entraînerait une panique financière mondiale.
 Mais il en irait tout autrement si la sortie était annoncée dans le programme du futur(e) président(e), et con­certée avec nos partenaires.
Dans la longue histoire des monnaies, les changements de cap ont été nombreux, particulièrement en France.
Sauf exceptions (le passage à l’euro, par exemple), ils résolvent plus de crises qu’ils n’en créent.
Les arguments des europhiles ne devraient inquiéter personne.
La dévaluation du nouveau franc ?
Elle remettrait notre monnaie à sa juste valeur, celle qui correspond à niveau actuel de notre compétitivité, redonnant de l’air à notre industrie.

L’appauvrissement corrélatif des Français ?
 La dévaluation n’en serait pas la cause, mais le symptôme.
 L’appauvrissement est, en effet, acté par notre endettement, qui se poursuivra jusqu’à une préemption autoritaire de l’épargne des Français pour rembourser les prêteurs internationaux – qui sont la béquille dont la France ne pourra pas se passer tant qu’elle sera dans l’euro…

Pierre Maumont

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