Le 08/02/2015
Il n’est pas loin, le moment où l’esprit du 11 janvier soufflera tellement fort sur la France que le simple constat "J’aime pas le couscous" vous conduira, menottes aux mains, devant le tribunal pour provocation à la haine raciale et islamophobie.
Des islamistes assassins ont propulsé le président de la République à des niveaux de popularité dont lui-même ne rêvait sans doute pas lors de ses vœux au pays : un bond de 21 points selon l’IFOP.
Du jamais vu en si peu de temps.
Le 11 janvier, c’était la marche nuptiale !
On célébrait l’union entre le peuple de France et celui qu’il s’est donné pour Président deux ans et demi plus tôt.
« Marianne, voulez-vous prendre pour époux… ? »
Et ce jour-là, Marianne, amochée, meurtrie, fracturée, a dit « Euh… ben oui », si l’on en croit les sondages.
Enfin, ce n’est pas encore le grand amour : 30 % de satisfaits signifie 70 % de non-satisfaits : le voyage de noces a du plomb dans l’aile.
D’autant que l’on navigue encore dans les contrées exotiques du Pays de l’Émotion et qu’il faudra bien, un jour, rentrer à la maison et s’attaquer à la vaisselle sale.
Alors, on contemple ce jour de Grande Marche comme on feuillette l’album de photos pour prolonger la fête.
Et on invite, on convoque l’esprit du 11 janvier, partout, tout le temps…
« Esprit, es-tu là ? » demande encore le Président face à la presse.
La France, et le monde avec elle, s’est émue que l’on assassine des journalistes.
Elle a eu raison.
La France, et certaines parties du monde, ont défendu la sacro-sainte liberté d’expression, inaltérable, intangible, inattaquable.
C’est là que réside l’esprit du 11 janvier, dans ce refus viscéral des Français que l’on touche aux moyens d’information, qu’on les empêche de savoir ce qui se passe, qu’on muselle la presse (même si on la critique), que l’on fasse pression sur les journalistes pour orienter leurs articles…
Bref, la France ne veut pas du diktat politique sur la pensée : elle l’a dit avec ses pieds en remplissant les rues des villes, ce fameux 11 janvier.
Depuis cette date, on a appris que Dieudonné, la bête noire du Premier ministre, est poursuivi pour apologie du terrorisme pour avoir mis sur sa page Facebook « Je me sens Charlie Coulibaly ».
Ce message est, en effet, d’une extrême dangerosité.
À côté de cette hideuse barbarie, les paroles de certains rappeurs qui se produisent en France en toute quiétude passent pour d’aimables bluettes !
En voici quelques-unes : « Pissez sur le Christ et tuez le prêtre, suivez la nature – louez la bête », ou encore « Nous sacrifions les enfants sur les ordres de Satan. Jouis du goût du sang, de notre vie sale. Parmi les corps décapités, l’un est ta fille », etc.
Comment qualifier ces paroles ?
Apologie du meurtre ?
Mais non, voyons : liberté d’expression, vous dis-je !
Les braves jeunes gens qui susurrent ces comptines sont les bienvenus dans des festivals subventionnés avec l’argent des contribuables, genre Hellfest.
Depuis cette date, on a également appris que Valeurs actuelles a été condamné pour provocation à la discrimination envers les musulmans, pour sa une du 22 septembre 2013 représentant une Marianne voilée à côté du titre « Naturalisés : l’invasion qu’on cache ».
Vous avez dit « liberté d’expression » ?
On a le droit de détester Dieudonné et de ne jamais ouvrir Valeurs actuelles.
Mais il n’est pas loin, le moment où l’esprit du 11 janvier soufflera tellement fort sur la France que le simple constat « J’aime pas le couscous » vous conduira, menottes aux mains, devant le tribunal pour provocation à la haine raciale et islamophobie.
Du jamais vu en si peu de temps.
Le 11 janvier, c’était la marche nuptiale !
On célébrait l’union entre le peuple de France et celui qu’il s’est donné pour Président deux ans et demi plus tôt.
« Marianne, voulez-vous prendre pour époux… ? »
Et ce jour-là, Marianne, amochée, meurtrie, fracturée, a dit « Euh… ben oui », si l’on en croit les sondages.
Enfin, ce n’est pas encore le grand amour : 30 % de satisfaits signifie 70 % de non-satisfaits : le voyage de noces a du plomb dans l’aile.
D’autant que l’on navigue encore dans les contrées exotiques du Pays de l’Émotion et qu’il faudra bien, un jour, rentrer à la maison et s’attaquer à la vaisselle sale.
Alors, on contemple ce jour de Grande Marche comme on feuillette l’album de photos pour prolonger la fête.
Et on invite, on convoque l’esprit du 11 janvier, partout, tout le temps…
« Esprit, es-tu là ? » demande encore le Président face à la presse.
La France, et le monde avec elle, s’est émue que l’on assassine des journalistes.
Elle a eu raison.
La France, et certaines parties du monde, ont défendu la sacro-sainte liberté d’expression, inaltérable, intangible, inattaquable.
C’est là que réside l’esprit du 11 janvier, dans ce refus viscéral des Français que l’on touche aux moyens d’information, qu’on les empêche de savoir ce qui se passe, qu’on muselle la presse (même si on la critique), que l’on fasse pression sur les journalistes pour orienter leurs articles…
Bref, la France ne veut pas du diktat politique sur la pensée : elle l’a dit avec ses pieds en remplissant les rues des villes, ce fameux 11 janvier.
Depuis cette date, on a appris que Dieudonné, la bête noire du Premier ministre, est poursuivi pour apologie du terrorisme pour avoir mis sur sa page Facebook « Je me sens Charlie Coulibaly ».
Ce message est, en effet, d’une extrême dangerosité.
À côté de cette hideuse barbarie, les paroles de certains rappeurs qui se produisent en France en toute quiétude passent pour d’aimables bluettes !
En voici quelques-unes : « Pissez sur le Christ et tuez le prêtre, suivez la nature – louez la bête », ou encore « Nous sacrifions les enfants sur les ordres de Satan. Jouis du goût du sang, de notre vie sale. Parmi les corps décapités, l’un est ta fille », etc.
Comment qualifier ces paroles ?
Apologie du meurtre ?
Mais non, voyons : liberté d’expression, vous dis-je !
Les braves jeunes gens qui susurrent ces comptines sont les bienvenus dans des festivals subventionnés avec l’argent des contribuables, genre Hellfest.
Depuis cette date, on a également appris que Valeurs actuelles a été condamné pour provocation à la discrimination envers les musulmans, pour sa une du 22 septembre 2013 représentant une Marianne voilée à côté du titre « Naturalisés : l’invasion qu’on cache ».
Vous avez dit « liberté d’expression » ?
On a le droit de détester Dieudonné et de ne jamais ouvrir Valeurs actuelles.
Mais il n’est pas loin, le moment où l’esprit du 11 janvier soufflera tellement fort sur la France que le simple constat « J’aime pas le couscous » vous conduira, menottes aux mains, devant le tribunal pour provocation à la haine raciale et islamophobie.
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