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dimanche 4 janvier 2015

Merkel prête à laisser la Grèce sortir de la zone euro.


La chancelière allemande Angela Merkel enregistre ses voeux à la télévision à Berlin le 30 décembre 2014 ( Pool/AFP/Archives / Maurizio Gambarini )

La chancelière allemande Angela Merkel enregistre ses voeux à la télévision à Berlin le 30 décembre 2014 ( Pool/AFP/Archives / Maurizio Gambarini )

La chancelière allemande Angela Merkel est prête à laisser la Grèce sortir de la zone euro, au cas où la Gauche radicale remettrait en cause la politique de rigueur budgétaire dans ce pays, affirme samedi l'édition en ligne du magazine Spiegel.
 
"Le gouvernement allemand juge quasiment inévitable une sortie (de la Grèce) de la zone euro, si le chef de l'opposition Alexis Tsipras (Gauche radicale Syriza) dirige le gouvernement après les élections (législatives), abandonne la ligne de rigueur budgétaire et ne rembourse plus les dettes du pays", affirme le site web de l'hebdomadaire, en s'appuyant sur "des sources proches du gouvernement allemand".
Angela Merkel et son ministre des Finances Wolfgang Schäuble ont changé d'avis et désormais ils "jugent supportable une sortie du pays de la monnaie unique en raison des progrès accomplis par la zone euro depuis le sommet de la crise en 2012", assure le Spiegel Online, toujours sur la base de ces sources.


"Le risque de contagion pour d'autres pays est limité car le Portugal et l'Irlande sont considérés comme assainis.
Par ailleurs, le MES (mécanisme européen de stabilité) fournit un mécanisme de sauvetage puissant et l'Union bancaire assure la sécurité des instituts de crédit", auraient encore confié ces sources.
Le parlement grec a annoncé mercredi sa dissolution et confirmé l'organisation le 25 janvier d'élections législatives anticipées pour lesquelles la gauche radicale, Syriza, est donnée favorite dans les sondages.

Le leader de Syriza, Alexis Tsipras, veut en finir avec la politique d'austérité imposée au pays par ses créanciers internationaux (la troïka UE, BCE et FMI) en échange de quelque 240 milliards d'euros de prêts.
Il souhaite aussi négocier une nouvelle restructuration de la dette publique qui plombe l'économie grecque.

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