Si pour chaque agression d'un agent ou d'un usager on doit bloquer 1.000.000 de travailleurs - faute de savoir trouver une riposte plus adaptée -, il n'y aura plus qu'à fermer définitivement les grilles.
Le 31/01/2015
Ce jeudi matin, j’ai voulu prendre le RER : je me suis cassé le nez devant les grilles fermées.
Un abruti avait donné un coup de tête à un conducteur de rame et lui avait cassé le nez.
Cette agression sur un agent du service public est évidemment intolérable et elle appelait une protestation vigoureuse.
La suite qui lui a été donnée allait-elle de soi ?
Les agents RATP ont déclenché une grève surprise intitulée « droit de retrait ».
Et, ainsi, ce sont 1.000.000 de Franciliens qui, à leur tour, se sont cassé le nez.
Les préjudices individuels, collectifs et économiques sont incalculables.
Peut-on oser quelques comparaisons ?
En matière de légitime défense – sujet différent mais qu’il n’est pas interdit de rapprocher -, le droit français impose que la riposte soit proportionnée à l’attaque, sous peine de condamnation.
Matière à réflexion…
Le 11 janvier, 1.000.000 de manifestants ont défilé à Paris pour riposter aux assassinats de 17 personnes.
Ce jeudi, 1.000.000 de personne ont été associées – de gré ou de force – à la riposte à un nez cassé. Seul celui de Cléopâtre a coûté encore plus cher…
La RATP a une obligation de sécurité à l’égard de ses agents, mais aussi à l’égard des usagers-clients.
Lorsqu’une femme est violée dans le RER (ce qui n’exclut pas qu’elle ait eu aussi, et accessoirement, le nez cassé), il n’y a pas de grève de protestation.
Sa sécurité est-elle moins précieuse que celle des agents ?
Hélas !
trois fois hélas !
Si pour chaque agression d’un agent ou d’un usager on doit bloquer 1.000.000 de travailleurs – faute de savoir trouver une riposte plus adaptée -, il n’y aura plus qu’à fermer définitivement les grilles … et on aura « réglé le problème ».
Un abruti avait donné un coup de tête à un conducteur de rame et lui avait cassé le nez.
Cette agression sur un agent du service public est évidemment intolérable et elle appelait une protestation vigoureuse.
La suite qui lui a été donnée allait-elle de soi ?
Les agents RATP ont déclenché une grève surprise intitulée « droit de retrait ».
Et, ainsi, ce sont 1.000.000 de Franciliens qui, à leur tour, se sont cassé le nez.
Les préjudices individuels, collectifs et économiques sont incalculables.
Peut-on oser quelques comparaisons ?
En matière de légitime défense – sujet différent mais qu’il n’est pas interdit de rapprocher -, le droit français impose que la riposte soit proportionnée à l’attaque, sous peine de condamnation.
Matière à réflexion…
Le 11 janvier, 1.000.000 de manifestants ont défilé à Paris pour riposter aux assassinats de 17 personnes.
Ce jeudi, 1.000.000 de personne ont été associées – de gré ou de force – à la riposte à un nez cassé. Seul celui de Cléopâtre a coûté encore plus cher…
La RATP a une obligation de sécurité à l’égard de ses agents, mais aussi à l’égard des usagers-clients.
Lorsqu’une femme est violée dans le RER (ce qui n’exclut pas qu’elle ait eu aussi, et accessoirement, le nez cassé), il n’y a pas de grève de protestation.
Sa sécurité est-elle moins précieuse que celle des agents ?
Hélas !
trois fois hélas !
Si pour chaque agression d’un agent ou d’un usager on doit bloquer 1.000.000 de travailleurs – faute de savoir trouver une riposte plus adaptée -, il n’y aura plus qu’à fermer définitivement les grilles … et on aura « réglé le problème ».
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