À trois reprises, ces derniers jours, les Français ont pu constater que François Hollande allait droit dans le mur en sifflotant.
À trois reprises, ces derniers jours, les Français ont pu constater que François Hollande allait droit dans le mur en sifflotant.
Depuis le début de son quinquennat, il commet erreur sur erreur.
Dans cette situation, il arrive toujours un moment où un gouvernant tente de sauver les dégâts, en inversant la vapeur.
Rien de cela avec François Hollande.
D’abord, la politique économique de son gouvernement est désastreuse. On peut envisager trois hypothèses.
Soit on pense qu’il n’y peut rien.
Soit on considère qu’il pourrait faire un effort et qu’il ne le fait pas.
La troisième hypothèse, la plus communément admise, est qu’il fait tout pour que les choses s’aggravent.
D’un point de vue politique, il en va de même.
Non seulement le Président ne fait aucun effort pour freiner la descente aux enfers de sa cote de popularité, mais il donne l’impression de tout faire pour accélérer la tendance.
Premier épisode, les photos prises lors de l’inauguration du sapin de Noël de l’Élysée.
Le chef de l’État n’a réuni autour de lui que des enfants africains ou nord-africains.
Cette exploitation de l’image d’enfants issus de l’immigration, à des fins indiscutablement politiques, est choquante en ce qu’elle ostracise les autres enfants de France.
Le deuxième épisode est fourni par l’inauguration du musée de l’Immigration – sept ans après son ouverture – à laquelle Nicolas Sarkozy avait renoncé.
À cette occasion, François Hollande a prononcé un discours qui est un véritable catalogue des idées reçues les plus éculées en la matière.
À quoi lui sert-il de répéter que l’immigration est une chance pour la France si ce discours se heurte à l’opinion de plus en plus majoritairement hostile des Français ?
S’imagine-t-il que les discours lénifiants et cent fois servis sont encore efficaces ?
Enfin, le troisième épisode est l’annonce d’un coup de pouce de 5 milliards à la rénovation des quartiers en difficulté, dans le cadre des investissements financés par l’Agence nationale pour la rénovation urbaine.
Ce « coup de pouce » s’ajoute aux 15 milliards dépensés de 2004 à 2014 et aux 15 milliards prévus d’ici 2024.
En ces temps de vaches maigres, chacun appréciera.
Alors, à quoi joue François Hollande ?
Cherche-t-il à provoquer des désordres afin de regrouper autour de lui le dernier carré de sa garde ou favoriser une vague pro-FN pour gêner la « droite républicaine » ?
C’est ce qu’avait tenté et finalement réussi François Mitterrand, dans les années 80.
Seulement, la situation est aujourd’hui totalement différente.
Les cartes ont été rebattues.
Selon un sondage Odoxa-Orange/Presse régionale/France Inter/L’Express du 16 décembre 2014, pour les élections départementales de mars prochain, le FN se situerait à 28 %, l’UMP à 25 % et le PS à 17 %.
Dans ces conditions, François Hollande est le meilleur agent électoral de Marine Le Pen.
Ce sentiment ne peut être émoussé par les analystes politiques, déconnectés du terrain, qui essaient d’accréditer l’idée d’un hypothétique sursaut, sans convaincre quiconque.
Depuis le début de son quinquennat, il commet erreur sur erreur.
Dans cette situation, il arrive toujours un moment où un gouvernant tente de sauver les dégâts, en inversant la vapeur.
Rien de cela avec François Hollande.
D’abord, la politique économique de son gouvernement est désastreuse. On peut envisager trois hypothèses.
Soit on pense qu’il n’y peut rien.
Soit on considère qu’il pourrait faire un effort et qu’il ne le fait pas.
La troisième hypothèse, la plus communément admise, est qu’il fait tout pour que les choses s’aggravent.
D’un point de vue politique, il en va de même.
Non seulement le Président ne fait aucun effort pour freiner la descente aux enfers de sa cote de popularité, mais il donne l’impression de tout faire pour accélérer la tendance.
Premier épisode, les photos prises lors de l’inauguration du sapin de Noël de l’Élysée.
Le chef de l’État n’a réuni autour de lui que des enfants africains ou nord-africains.
Cette exploitation de l’image d’enfants issus de l’immigration, à des fins indiscutablement politiques, est choquante en ce qu’elle ostracise les autres enfants de France.
Le deuxième épisode est fourni par l’inauguration du musée de l’Immigration – sept ans après son ouverture – à laquelle Nicolas Sarkozy avait renoncé.
À cette occasion, François Hollande a prononcé un discours qui est un véritable catalogue des idées reçues les plus éculées en la matière.
À quoi lui sert-il de répéter que l’immigration est une chance pour la France si ce discours se heurte à l’opinion de plus en plus majoritairement hostile des Français ?
S’imagine-t-il que les discours lénifiants et cent fois servis sont encore efficaces ?
Enfin, le troisième épisode est l’annonce d’un coup de pouce de 5 milliards à la rénovation des quartiers en difficulté, dans le cadre des investissements financés par l’Agence nationale pour la rénovation urbaine.
Ce « coup de pouce » s’ajoute aux 15 milliards dépensés de 2004 à 2014 et aux 15 milliards prévus d’ici 2024.
En ces temps de vaches maigres, chacun appréciera.
Alors, à quoi joue François Hollande ?
Cherche-t-il à provoquer des désordres afin de regrouper autour de lui le dernier carré de sa garde ou favoriser une vague pro-FN pour gêner la « droite républicaine » ?
C’est ce qu’avait tenté et finalement réussi François Mitterrand, dans les années 80.
Seulement, la situation est aujourd’hui totalement différente.
Les cartes ont été rebattues.
Selon un sondage Odoxa-Orange/Presse régionale/France Inter/L’Express du 16 décembre 2014, pour les élections départementales de mars prochain, le FN se situerait à 28 %, l’UMP à 25 % et le PS à 17 %.
Dans ces conditions, François Hollande est le meilleur agent électoral de Marine Le Pen.
Ce sentiment ne peut être émoussé par les analystes politiques, déconnectés du terrain, qui essaient d’accréditer l’idée d’un hypothétique sursaut, sans convaincre quiconque.
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