6h23
Extraits d’un article du blog de Mathieu Bock-Côté sur le multiculturalisme au Canada.
C’est une histoire canadienne, tellement canadienne.
Zunera Ishaq est une musulmane pakistanaise arrivée au Canada (en Ontario, plus précisément) suite au parrainage de son mari.
Mais arrivée ici, au moment de faire son serment de citoyenneté, elle a refusé de retirer son niqab alors qu’une directive gouvernementale exige qu’on fasse ce serment à visage découvert.
Elle poursuit désormais le gouvernement canadien qui l’empêcherait d’exercer pleinement sa liberté de religion.
Son avocat accuse notamment le ministre Jason Kenney d’avoir imposé ses convictions personnelles à l’ensemble de la population, et de violer ainsi les droits constitutionnels de la plaignante.
On notera que c’est en prenant la pose de la victime persécutée qu’elle entend s’inscrire dans son nouveau pays. [...]
C’est le multiculturalisme à son meilleur.
On en connait désormais parfaitement la règle fondatrice.
On en connait désormais parfaitement la règle fondatrice.
C’est l’inversion du devoir d’intégration.
Ce n’est pas à l’immigrant de s’intégrer au pays qui l’accueille mais c’est à ce dernier à se transformer pour accommoder la «diversité».
Et si le pays d’accueil ne se couche pas, on l’accusera de discrimination et de ne pas s’ouvrir à l’autre, dont l’apport sera nécessairement bénéfique, dont la contribution sera inévitablement positive, même s’il n’est pas si évident, du point de vue d’une société occidentale moderne, que le niqab soit de quelque manière que ce soit une contribution positive.
[...]
La mystique de l’Autre, le culte immodéré de la différence, le fanatisme de la diversité, poussent à la négation du réel.
On ne veut pas voir que les droits de l’homme dont nous nous enorgueillissons légitimement ont été dénaturés et sont systématiquement retournés contre la société d’accueil par des radicaux qui veulent profiter du confort matériel et juridique des sociétés occidentales mais qui considèrent que la culture des sociétés d’accueil est un élément optionnel qu’il n’est pas nécessaire d’embrasser. [...]
Bonjour,
RépondreSupprimerBravo Monsieur KENNEY !
Bravo les incompétents.
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