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lundi 21 juillet 2014

Ukraine / Donbass : silence, Kiev massacre son peuple à Lugansk !

 
 
Puisque Vladimir Poutine refuse obstinément de reconnaître (le vilain !) sa responsabilité dans le tir du missile ukrainien qui a détruit un avion civil faisant plus de 300 morts, d’un côté on le menace une fois de plus de sanctions et, d’un autre, on accroît les pilonnages et les bombardements sur les populations civiles du Donbass.
 
 C’est un carnage qui se déroule en ce moment à Lugansk et dans le secteur de Rubizhne, mais ce qui intéresse Washington et ses alliés, c’est la « nationalité » (sic) du missile…
Et nul média occidental ne se soucie au sort des Ukrainiens du Donbass qui subissent quotidiennement la politique « proeuropéenne » de Kiev.
Ce ne sont pas des Palestiniens, ils n’auront même pas droit à un reportage pleurnichard de CNN, de France Info ou de la BBC…
 
 
 

 
 
La mission de l’OSCE (Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe) a visité Lugansk, le 15 juillet.
Les représentants de l’organisation ont promis de tirer des conclusions objectives, fondées sur des faits.
 « Nous n’accepterons pas cela ! (« We don’t accept this », vidéo à 14’40″)
 Ce sont des maisons, des crèches d’enfants, des écoles ! Je ne vois aucune installation militaire ici », a déclaré le représentant de l’organisation, Kai Vittrup, aux victimes en colère.
 Mais Lugansk n’est pas Gaza et n’interesse donc pas la bien-pensance médiatique.
 
Lugansk 18 - 19 07 2014

Alors que les civils continuent de fuir la politique « proeuropéenne » de Kiev, se réfugiant en Russie, Lugansk subit, depuis ce dimanche matin, un violent pilonnage d’artillerie sur l’ensemble de son agglomération.
La ville est coupée du monde : plus d’électricité, presque plus d’eau, plus d’Internet ni de téléphone mobile.
 La situation sanitaire est alarmante et les dégâts matériels considérables.
 Les morts se comptent par dizaines, les blessés par centaines.
 C’est un carnage, un crime de guerre, un crime contre l’Humanité.

 Il y a quelques jours, une équipe de l’OSCE avait fait un constat pessimiste sur la situation dans cette grande ville du nord du Donbass.
Depuis la même équipe s’en est allée travailler sur le crash du Boeing, le massacre peut continuer.
 
Offensive par le nord

 
La situation militaire aujourd’hui.
Il s’agit d’un graphique diffusé par le Conseil national de défense et de sécurité ukrainien dirigé par le néonazi Andriy Parubiy, autant dire que ce document n’est pas totalement fiable.
 Pour autant, il résume globalement la situation.
A noter : la zone du chaudron est nettement plus réduite que cela, elle n’existe quasiment plus.

De violents combats sont en cours dans le village de Heorhiivka plus au sud de la ville de Lugansk où les forces de Kiev tentent, pour la deuxième fois, une percée.
Toute la banlieue ouest de l’agglomération est en flammes et de terribles affrontements s’y déroulent en ce moment.
A Rubizhne, la 51e brigade mécanisée est entrée dans certains quartiers de l’agglomération qui se situe au nord de la Siverskiy Donets.
Tout le secteur, avec Severodonetsk, est tenu par les hommes d’Alexei Mozgovoi.
 Depuis le crash de l’appareil malaisien, les combats se sont intensifiés sur cette partie la plus au nord de la poche du Donbass.
Les assaillants utilisent même des BM-27 Uragan de 220 mm pour tirer sur les zones civiles des conteneurs de cluster-bombes (interdites par les conventions internationales).
Les Ukrainiens tentent de couper Rubizhne de Severodonetsk (au nord de la rivière) en prenant Vojevodivka, qui est à mi-chemin entre les deux agglomérations.
 
 

 
 
Lysychansk : un conteneur de 220 mm Uragan a atterri dans une zone résidentielle.
 
 

 
 
Des renforts militaires arrivent à Artemivsk, à environ 20 km de Gorlivka.
 Une offensive de grande ampleur par le nord se prépare.
 On aperçoit nettement une compagnie mécanisée sur BMP-2, renforcée d’une section de T-64BV, ce qui semble être une batterie de mortiers de 120 Sani sur GAZ-66, de la logistique, un poste de commandement, une batterie de BM-21 Grad et une autre de SAU-152 (2S3 Akatsiya).
Plus à l’est, le chaudron se désempli peu à peu.
 Il reste encore quelques éléments épars qui tentent, tant bien que mal, de résister.
 Un avion An-26 ukrainien, qui tentait de leur larguer du ravitaillement, a été abattu aujourd’hui en fin d’après-midi.
Quelques dizaines de minutes plus tôt, 2 Su-25M1 faisaient deux passages sur zone.
 

 
Un An-26 ukrainien a été abattu aujourd’hui, dans le secteur de Krasnodon (Molodohvardiisk), ses 14 (ou 16 ?) passagers ont pu sauter en parachute.

Kiev et Washington ont quelque chose à cacher

Kiev refuse obstinément à mettre en œuvre les moyens nécessaires aux investigations concernant le crash du Boeing de la Malaysia Airlines .
 Et ce sont les autorités indépendantistes qui ont, jusqu’alors, facilité les travaux des enquêteurs de l’OSCE.
 Donetsk a suggéré à Kiev d’organiser un corridor humanitaire pour permettre à des experts internationaux d’enquêter sur les raisons du drame.
Le régime ukrainien a refusé tout net.
Pire : la zone d’investigation est sous la menace constante des raids aériens et des tirs de l’armée ukrainienne.
Ce sont aussi les forces indépendantistes qui, avec les pompiers et sous l’œil attentif de l’équipe de l’OSCE présente sur place, ont récupérer les corps des victimes, en putréfaction par 30°, pour les mettre dans un wagon réfrigéré.
Kiev ne s’est même pas soucié de cela, préférant laisser les autorités indépendantistes se débrouiller seules pour mieux les critiquer.
Quel mépris pour les défunts et quel cynisme !
 

 
L’OSCE inspecte le wagon frigorifique contenant les corps des victimes du crash
N’en déplaise à Washington, les « boîtes noires » retrouvées par les forces séparatistes sur le lieu du crash de l’avion de la Malaysia Airlines ne seront pas transmises aux autorités ukrainiennes, mais uniquement aux experts de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI).
Washington, tout comme son vassal ukrainien, qui n’est toujours pas décidé à contribuer honnêtement à l’enquête qui débute dans des conditions très difficiles.
D’ailleurs, le Pentagone refuse de donner les coordonnées de départ du missile sol-air qui aurait abattu le Boeing.
Les capacités satellitaires de renseignement des Américains n’ont actuellement aucun mal à définir le point de lancement d’un missile sol-air contre un aéronef, comme cet article l’explique clairement.
Depuis le point du dernier signal du transpondeur, l’avion a parcouru 150-200 km avant de tomber. Sur le lieu du crash, l’empennage est complètement absent, et les morceaux du fuselage, des ailes, du corps et de tout ce qui se trouvait à l’intérieur sont éparpillés au sol sur une vingtaine de kilomètres. Kiev, sur ordre de Washington, a mis au secret les enregistrements du contrôle aérien.

 Le temps de les trafiquer ?
Ou de les faire disparaître ?
 Ils auraient dû directement être expédiés à l’OACI.

Et l’Administration US de s’enfoncer dans le mensonge : « Le système de missile utilisé contre l’avion venait de Russie », avance maintenant John Kerry, le secrétaire d’Etat aux affaires étrangères US.
 D’où sort-il cela ?
Mystère… La théorie washingtonienne d’un tir Buk-M1 de la milice indépendantiste est aussi sérieuse que la « tuerie du marché de Markale » en Bosnie en 1995 ou encore que le « massacre de Raçak » au Kosovo en 1999.
Si un missile 9M37 tiré d’un Buk-M1 l’avait été  depuis le territoire contrôlé par la milice, le Boeing, au regard de son altitude et de sa vitesse, serait tombé beaucoup plus loin vers le sud-est, c’est-à-dire sur le territoire russe.
C’est un calcul de base de science-physique que l’on enseigne dans tous les lycées…
Ajoutons, pour close la théorie du « missile russe », que les USA sont incapables, depuis le début du conflit en mars, de fournir à la presse la moindre photo satellite montrant des engins militaires venant du territoire russe passer la frontière ukrainienne.
C’est bien la preuve que nous sommes au cœur d’une formidable esbroufe médiatique que seuls les complices du mondialisme et les imbéciles sont capables de gober.

 Enfin, les forces indépendantistes ont proposé dans la journée aux enquêteurs de venir inspecter le seul et unique lanceur Buk-M1 en leur possession, un engin qui n’est pas opérationnel et qui ne l’a jamais été depuis sa capture.
 
Mais puisque Kerry affirme sans rire connaître la nationalité du missile, nos médias vont bientôt pouvoir offrir à tous ceux qui gobent leurs inepties une copie conforme du passeport en règle dudit missile…

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