Ne demandons pas plus à un homme qu’il n’est capable de donner. Déjà qu’il n’est pas capable de choisir entre ses trois gonzesses plus ou moins officielles.
Certes, gouverner, c’est prévoir.
Mais ça consiste aussi à choisir. Fromage ou dessert. Ceinture ou bretelles. Pomme ou poire.
À propos de poire louis-philliparde, François Hollande.
En effet, comment choisir ?
Entre l’aile gauche du PS qui le somme de mener enfin une politique de gauche et un Medef qui entend le recadrer dans une politique de droite.
Entre des cheminots de gauche à l’ancienne, en grève, et des intermittents du spectacle, dignes représentants d’une gauche nouvelle, plus sociétale que sociale et qui risquent de niquer les vacances festivalières de ses copains du Lubéron.
Là, au moins, a-t-il un peu choisi : inflexible avec ceux qui votent désormais sur deux Fronts, l’un national et l’autre de gauche
. Plus coulant avec ceux qu’il convient d’obliger à demeurer, vaille que vaille, dans le radeau électoral de la rue de Solférino.
On imagine l’intime déchirement devant agiter cœur, cerveau et tripes du premier des Français ; lui qui, en tant qu’ex – et fort bon Premier secrétaire du parti fondé par François Mitterrand – incline plus à choyer qu’à choisir.
Car choisir, cela consiste fatalement à privilégier l’un plus que l’autre.
Bref, à exclure l’une des parties en présence ; perspective insurmontable pour cet homme de l’entre-deux, déjà pas foutu de digérer la culture réac de son père, et celle, opportunément plus gauchisante de ses engagements de jeunesse, plus portés vers l’ENA.
Adhérer, à cet âge, dans les seventies, au rejeton de la déjà défunte SFIO, voilà qui démontre – au choix – plan de carrière à venir ou total désespoir adolescent.
Du coup, il n’y aura plus « d’ABCD » de l’égalité à l’école.
Tout en sachant que le vistamboire en question sera tôt remplacé par une sorte « d’ABC » en forme de « malette éducative ».
Quelle audace ! Quel coup de génie stratégique !
À côté, Napoléon à Austerlitz, c’est le brigadier-chef Cruchot à Saint-Tropez.
Pauvre François Hollande, tenu de choisir entre les foldinguettes du « gender » et le militantisme rugueux d’une Farida Belghoul et de ses supplétifs catho-versaillais.
Ne pas choisir demeure encore une forme de choix.
Allons-y donc pour « l’ABCD » sans « D ». Sandec ?
Et, pire encore, choisir entre le rigorisme tout aussi budgétaire que protestant d’une d’Angela Merkel, les velléités d’une Angleterre qui, souverainiste ou européiste – quoi que toujours prête à étrangler le continent – n’en fait jamais rien qu’à sa tête, sans oublier de nouveaux arrivants sur la scène européenne qui, de l’extrême gauche à l’extrême droite, veulent rompre avec cette « orthodoxie budgétaire » ne profitant au bout du compte, qu’à la seule Allemagne.
Coucher avec icelle ou pas ?
Encore un autre choix.
Trancher ce nœud gordien ou se le prendre dans le fion ?
Il y a du pour et du contre et bien au contraire, à l’Élysée…
Après, ne demandons pas plus à un homme qu’il n’est capable de donner.
Déjà qu’il n’est pas capable de choisir entre ses trois gonzesses plus ou moins officielles – épargnons-lui les officieuses –, comment exiger le « plus » de celui qui ne peut le « moins ».
Petit satisfecit, au moins a-t-il choisi de changer de lunettes.
Car le changement, c’est maintenant !
Certes, on ne sort de l’ambiguïté qu’à son propre détriment affirmait, non sans raison, le défunt Mitterrand.
Mais il ne suffit pas au jeune impétrant de se prénommer « François » pour faire un Mitterrand.
Un changement de prénom serait-il peut-être opportun ?
Après tout, on a vu des « Kevin » devenir des « Charles-Alexandre ».
Et pourquoi pas Gudule, celui qui avance et qui recule, avant que…
Certes, gouverner, c’est prévoir.
Mais ça consiste aussi à choisir. Fromage ou dessert. Ceinture ou bretelles. Pomme ou poire.
À propos de poire louis-philliparde, François Hollande.
En effet, comment choisir ?
Entre l’aile gauche du PS qui le somme de mener enfin une politique de gauche et un Medef qui entend le recadrer dans une politique de droite.
Entre des cheminots de gauche à l’ancienne, en grève, et des intermittents du spectacle, dignes représentants d’une gauche nouvelle, plus sociétale que sociale et qui risquent de niquer les vacances festivalières de ses copains du Lubéron.
Là, au moins, a-t-il un peu choisi : inflexible avec ceux qui votent désormais sur deux Fronts, l’un national et l’autre de gauche
. Plus coulant avec ceux qu’il convient d’obliger à demeurer, vaille que vaille, dans le radeau électoral de la rue de Solférino.
On imagine l’intime déchirement devant agiter cœur, cerveau et tripes du premier des Français ; lui qui, en tant qu’ex – et fort bon Premier secrétaire du parti fondé par François Mitterrand – incline plus à choyer qu’à choisir.
Car choisir, cela consiste fatalement à privilégier l’un plus que l’autre.
Bref, à exclure l’une des parties en présence ; perspective insurmontable pour cet homme de l’entre-deux, déjà pas foutu de digérer la culture réac de son père, et celle, opportunément plus gauchisante de ses engagements de jeunesse, plus portés vers l’ENA.
Adhérer, à cet âge, dans les seventies, au rejeton de la déjà défunte SFIO, voilà qui démontre – au choix – plan de carrière à venir ou total désespoir adolescent.
Du coup, il n’y aura plus « d’ABCD » de l’égalité à l’école.
Tout en sachant que le vistamboire en question sera tôt remplacé par une sorte « d’ABC » en forme de « malette éducative ».
Quelle audace ! Quel coup de génie stratégique !
À côté, Napoléon à Austerlitz, c’est le brigadier-chef Cruchot à Saint-Tropez.
Pauvre François Hollande, tenu de choisir entre les foldinguettes du « gender » et le militantisme rugueux d’une Farida Belghoul et de ses supplétifs catho-versaillais.
Ne pas choisir demeure encore une forme de choix.
Allons-y donc pour « l’ABCD » sans « D ». Sandec ?
Et, pire encore, choisir entre le rigorisme tout aussi budgétaire que protestant d’une d’Angela Merkel, les velléités d’une Angleterre qui, souverainiste ou européiste – quoi que toujours prête à étrangler le continent – n’en fait jamais rien qu’à sa tête, sans oublier de nouveaux arrivants sur la scène européenne qui, de l’extrême gauche à l’extrême droite, veulent rompre avec cette « orthodoxie budgétaire » ne profitant au bout du compte, qu’à la seule Allemagne.
Coucher avec icelle ou pas ?
Encore un autre choix.
Trancher ce nœud gordien ou se le prendre dans le fion ?
Il y a du pour et du contre et bien au contraire, à l’Élysée…
Après, ne demandons pas plus à un homme qu’il n’est capable de donner.
Déjà qu’il n’est pas capable de choisir entre ses trois gonzesses plus ou moins officielles – épargnons-lui les officieuses –, comment exiger le « plus » de celui qui ne peut le « moins ».
Petit satisfecit, au moins a-t-il choisi de changer de lunettes.
Car le changement, c’est maintenant !
Certes, on ne sort de l’ambiguïté qu’à son propre détriment affirmait, non sans raison, le défunt Mitterrand.
Mais il ne suffit pas au jeune impétrant de se prénommer « François » pour faire un Mitterrand.
Un changement de prénom serait-il peut-être opportun ?
Après tout, on a vu des « Kevin » devenir des « Charles-Alexandre ».
Et pourquoi pas Gudule, celui qui avance et qui recule, avant que…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Ici, les commentaires sont libres.
Libres ne veut pas dire insultants, injurieux, diffamatoires.
À chacun de s’appliquer cette règle qui fera la richesse et l’intérêt de nos débats.
Les commentaires injurieux seront supprimés par le modérateur.
Merci d’avance.