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vendredi 4 avril 2014

PS: Désir exclut un congrès ou une démission.

Par Le Figaro.fr avec AFP
Mis à jour le 04/04/2014 à 10:54
Publié le 04/04/2014 à 08:36


 
 
Le nouveau premier ministre, Manuel Valls, devrait assister à la prochaine réunion du Conseil national du Parti Socialiste, a indiqué aujourd'hui son premier secrétaire, Harlem Désir qui, contesté par des membres de son parti, a repoussé l'idée de convoquer un congrès extraordinaire ou de démissionner.

 "Nous n'avons pas, aujourd'hui, à organiser un congrès socialiste et à nous donner en spectacle mais au contraire à être rassemblés", a déclaré Désir sur i>TELE. "Il faut au contraire que les socialistes serrent les rangs, qu'ils débattent.
J'ai moi-même proposé que nous ayons un Conseil national qui va se tenir dans quelques jours, auquel le Premier ministre participera", a poursuivi le premier secrétaire du PS, élu en 2012.

Hier, le député Henri Emmanuelli, premier secrétaire de 1994 à 1995 et ancien président de l'Assemblée Nationale, a appelé à la tenue d'un congrès extraordinaire ou à une démission de Harlem Désir
, estimant, dans une interview à Mediapart, que ce parti, "parc à moutons", était plongé "dans un coma profond".
Aujourd'hui, Frédéric Cuvillier, non reconduit comme ministre des Transports dans le gouvernement de Manuel Valls, a également lourdement critiqué le parti et son premier secrétaire dans les colonnes du Parisien: "cette campagne (municipale, ndlr) a révélé au grand jour l'absence totale du PS national. Nous n'avons reçu aucun soutien de sa part.
 Le PS n'a eu aucune stratégie.
 Le malaise est général.
 Voilà vingt-deux mois que le parti est inaudible, absent".
 "Si on considère qu'il faut tirer des leçons de la lourde défaite aux municipales, alors il faut le faire à tous les niveaux, y compris à la tête du PS.
 Certes, Harlem Désir a été élu par les militants socialistes, mais il y a une forme de responsabilité électorale qui doit être prise en compte aujourd'hui.
 Il y a besoin d'un électrochoc", a poursuivi Cuvillier.

"Ni après 1983 ni après 2001 nous n'avons procédé comme cela", a rétorqué aujourd'hui Harlem Désir.
"Nous avons besoin que s'organise de façon plus étroite la coopération entre le Parti socialiste, le gouvernement et la majorité parlementaire.

Que les militants, le PS puissent être associés et entendus", a-t-il estimé, avant de souhaiter "qu'il n'y ait pas d'étalage des divisions des socialistes, et une approche qui pourrait être politicienne."

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