Paul Véglio
Épouvanter les peuples en décrivant la catastrophe que constituerait une sortie de l’euro est malhonnête.
L’autre soir, face à Marine Le Pen, monsieur Montebourg, qui défend bec et ongles l’euro, a concédé qu’il était surévalué mais sans vouloir admettre sa tare initiale.
Comme l’écrit Jean Goychman (gaulliste historique et fils d’un Compagnon de la Libération, membre du comité de soutien de Marine Le Pen), l’euro mérite un zéro pointé car c’est une de ces idées fumeuses qui semblent intéressantes sur le papier mais qui, à l’épreuve des faits, s’avèrent être une utopie socialiste de plus.
Dans le cas présent c’est évidemment un échec absolument total.
Monsieur Goychman explique pourquoi.
C’est un peu technique, mais je vais essayer de résumer son article sans trahir sa pensée pour bien faire comprendre l’extrême dangerosité de ce remède pire que le mal.
Elle est liée à l’absence de ce que l’économiste Robert Mundell appelait, dans les années 60, « une zone monétaire optimale », c’est-à-dire la capacité qu’ont certains pays de pouvoir se regrouper pour adopter la même monnaie, c’est-à-dire être relativement homogènes entre eux (structure des coûts de production, impôts des sociétés, charges des entreprises, protection sociale, coûts des financements, etc.).
Les critères essentiels pour réussir ce type de regroupements sont la diversification des productions, une langue commune, des taux d’inflation presque identiques et des pays de taille comparable, situés en outre à des distances raisonnables.
On voit bien, ici, qu’aucun de ces critères n’est réuni, spécialement pas la langue commune !
Les écarts constatés d’un pays à l’autre auraient dû conduire à admettre que l’euro ne pouvait pas être considéré comme une monnaie unique mais, éventuellement, comme une monnaie commune.
Monsieur Goychman ajoute pourquoi on persiste et signe dans cette voie : « Pour des raisons d’image et de prestige liées à leur infaillibilité autoproclamée, les dirigeants économiques ont mis la poussière sous le tapis et ont fait semblant de siffloter en regardant ailleurs. Cette attitude irresponsable n’a fait qu’aggraver les choses. Malgré des rapports accablants qui mettaient en évidence le rôle néfaste de l’euro pour les économies chancelantes de la zone euro, et en particulier celles dont les déficits publics s’étaient envolés et qui n’avaient pas pu maintenir les sacro-saints critères de convergence, l’omerta s’est imposée. Et elle continue à s’imposer. Pourtant les faits sont là. Il n’est pas de jour qui ne voie un économiste, un patron, voire un ministre du gouvernement se plaindre de la valeur trop élevée de l’euro. »
Épouvanter les peuples en décrivant la catastrophe que constituerait une sortie de l’euro est malhonnête et fait un peu penser à la « grande peur de l’an mil ».
On a vécu sans cette monnaie et on s’en portait assez bien.
Cette expérience est un coûteux échec car l’euro, monnaie unique, n’est pas viable et n’a donc pas de raison d’être maintenu.
La seule question qui se pose maintenant est : comment et quand en sortir ?
Comme l’écrit Jean Goychman (gaulliste historique et fils d’un Compagnon de la Libération, membre du comité de soutien de Marine Le Pen), l’euro mérite un zéro pointé car c’est une de ces idées fumeuses qui semblent intéressantes sur le papier mais qui, à l’épreuve des faits, s’avèrent être une utopie socialiste de plus.
Dans le cas présent c’est évidemment un échec absolument total.
Monsieur Goychman explique pourquoi.
C’est un peu technique, mais je vais essayer de résumer son article sans trahir sa pensée pour bien faire comprendre l’extrême dangerosité de ce remède pire que le mal.
Elle est liée à l’absence de ce que l’économiste Robert Mundell appelait, dans les années 60, « une zone monétaire optimale », c’est-à-dire la capacité qu’ont certains pays de pouvoir se regrouper pour adopter la même monnaie, c’est-à-dire être relativement homogènes entre eux (structure des coûts de production, impôts des sociétés, charges des entreprises, protection sociale, coûts des financements, etc.).
Les critères essentiels pour réussir ce type de regroupements sont la diversification des productions, une langue commune, des taux d’inflation presque identiques et des pays de taille comparable, situés en outre à des distances raisonnables.
On voit bien, ici, qu’aucun de ces critères n’est réuni, spécialement pas la langue commune !
Les écarts constatés d’un pays à l’autre auraient dû conduire à admettre que l’euro ne pouvait pas être considéré comme une monnaie unique mais, éventuellement, comme une monnaie commune.
Monsieur Goychman ajoute pourquoi on persiste et signe dans cette voie : « Pour des raisons d’image et de prestige liées à leur infaillibilité autoproclamée, les dirigeants économiques ont mis la poussière sous le tapis et ont fait semblant de siffloter en regardant ailleurs. Cette attitude irresponsable n’a fait qu’aggraver les choses. Malgré des rapports accablants qui mettaient en évidence le rôle néfaste de l’euro pour les économies chancelantes de la zone euro, et en particulier celles dont les déficits publics s’étaient envolés et qui n’avaient pas pu maintenir les sacro-saints critères de convergence, l’omerta s’est imposée. Et elle continue à s’imposer. Pourtant les faits sont là. Il n’est pas de jour qui ne voie un économiste, un patron, voire un ministre du gouvernement se plaindre de la valeur trop élevée de l’euro. »
Épouvanter les peuples en décrivant la catastrophe que constituerait une sortie de l’euro est malhonnête et fait un peu penser à la « grande peur de l’an mil ».
On a vécu sans cette monnaie et on s’en portait assez bien.
Cette expérience est un coûteux échec car l’euro, monnaie unique, n’est pas viable et n’a donc pas de raison d’être maintenu.
La seule question qui se pose maintenant est : comment et quand en sortir ?
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