François Falcon
On pourrait aussi faire un court-métrage sur un couple de Versaillais en polo LMPT qui mutile ses enfants pour les faire mendier dans le métro.
Dans la foulée de La colère de Yannick Noah et dans le cadre de la Journée internationale de la femme, la gauche caviar nous propose, depuis ce vendredi 7 mars, un court-métrage intitulé « 14 millions de cris », dont la vocation est de dénoncer le drame des mariages forcés.
Outre la mère de famille jouée par Julie Gayet, tous les personnages de cette fiction sont des Français de souche de la classe moyenne, et un grand poster du Christ affiché dans la chambre de la petite fille victime nous signale que le drame se noue au sein d’une famille chrétienne.
Au-delà de sa qualité esthétique et narrative, ce clip a l’immense mérite d’illustrer la vision du monde de l’hyper-classe « socialiste » : on y trouve en effet la leçon de morale universelle à l’adresse de concitoyens forcément tous plus ou moins pédophiles, machistes et destructeurs pour leurs enfants, la volonté d’éviter les amalgames et la stigmatisation des communautés partiellement mais effectivement concernées par le sujet et l’anticatholicisme pavlovien.
Au-delà de ces trois fondamentaux de la gauche française, et même si cela relève d’un choix scénaristique conscient, ce court métrage illustre surtout le fait que la classe dirigeante a désormais totalement rompu le lien avec le réel.
En effet, à la grande époque des campagnes de propagande anticatholique sur le thème de la pédophilie, les médias officiels s’appuyaient sur des faits plus ou moins avérés.
Certes, ils oubliaient de dire que, statistiquement, les prêtres étaient moins impliqués que la moyenne des hommes dans ce genre d’affaires ; certes, au moment même où se déroulait le procès de James Rennie, le leader des LGBT écossais convaincu de viols sur des nourrissons, ils préféraient évoquer tel prêtre canadien ou irlandais soupçonné d’attouchements sexuels ; certes ils agissaient en cela comme la presse d’extrême droite du début du XXe siècle se saisissant de la moindre affaire judiciaire impliquant un juif pour distiller dans la population ses clichés et ses haines antisémites…
Mais, au moins, ils s’appuyaient sur d’authentiques scandales.
Avec ce court-métrage, on passe au stade supérieur en ce sens que le rapport au réel a totalement disparu : pour trouver la trace d’un mariage forcé officiellement couvert par le catholicisme, il faut en effet remonter à l’époque carolingienne.
Au-delà, l’Église – précédant Julie Gayet de plus de 1.000 ans – s’est lancée dans une longue lutte contre les familles aristocratiques afin de faire reculer cette pratique qu’elle condamnait déjà mais qu’elle cautionnait souvent dans les faits.
Au point où nous en sommes, et compte tenu de l’appauvrissement idéologique et de l’épuisement des talents au sein de la gauche française, la miséricorde commande de soumettre, aux pépites intellectuelles qui animent les MJS et les think tanks socialistes, quelques pistes de projets originaux pour leurs prochaines campagnes : on pourrait, par exemple, diffuser des clips contre la violence faite aux femmes dans lesquels on verrait un prêtre qui bat sa maîtresse, ou un jeune catholique qui frappe sa sœur parce qu’elle fréquente un garçon et qu’elle ne jeûne pas pendant le carême.
On pourrait aussi faire un court-métrage sur un couple de Versaillais en polo LMPT qui mutile ses enfants pour les faire mendier dans le métro ou encore une campagne contre l’excision dans laquelle on verrait un couple d’ouvriers picards avec des posters du FN dans la cuisine en train de couper le clitoris de leur petite fille à l’aide d’un couteau rouillé.
Pour ce qui est du casting, dans le rôle des Thénardier contemporains, on n’aura que l’embarras du choix…
Outre la mère de famille jouée par Julie Gayet, tous les personnages de cette fiction sont des Français de souche de la classe moyenne, et un grand poster du Christ affiché dans la chambre de la petite fille victime nous signale que le drame se noue au sein d’une famille chrétienne.
Au-delà de sa qualité esthétique et narrative, ce clip a l’immense mérite d’illustrer la vision du monde de l’hyper-classe « socialiste » : on y trouve en effet la leçon de morale universelle à l’adresse de concitoyens forcément tous plus ou moins pédophiles, machistes et destructeurs pour leurs enfants, la volonté d’éviter les amalgames et la stigmatisation des communautés partiellement mais effectivement concernées par le sujet et l’anticatholicisme pavlovien.
Au-delà de ces trois fondamentaux de la gauche française, et même si cela relève d’un choix scénaristique conscient, ce court métrage illustre surtout le fait que la classe dirigeante a désormais totalement rompu le lien avec le réel.
En effet, à la grande époque des campagnes de propagande anticatholique sur le thème de la pédophilie, les médias officiels s’appuyaient sur des faits plus ou moins avérés.
Certes, ils oubliaient de dire que, statistiquement, les prêtres étaient moins impliqués que la moyenne des hommes dans ce genre d’affaires ; certes, au moment même où se déroulait le procès de James Rennie, le leader des LGBT écossais convaincu de viols sur des nourrissons, ils préféraient évoquer tel prêtre canadien ou irlandais soupçonné d’attouchements sexuels ; certes ils agissaient en cela comme la presse d’extrême droite du début du XXe siècle se saisissant de la moindre affaire judiciaire impliquant un juif pour distiller dans la population ses clichés et ses haines antisémites…
Mais, au moins, ils s’appuyaient sur d’authentiques scandales.
Avec ce court-métrage, on passe au stade supérieur en ce sens que le rapport au réel a totalement disparu : pour trouver la trace d’un mariage forcé officiellement couvert par le catholicisme, il faut en effet remonter à l’époque carolingienne.
Au-delà, l’Église – précédant Julie Gayet de plus de 1.000 ans – s’est lancée dans une longue lutte contre les familles aristocratiques afin de faire reculer cette pratique qu’elle condamnait déjà mais qu’elle cautionnait souvent dans les faits.
Au point où nous en sommes, et compte tenu de l’appauvrissement idéologique et de l’épuisement des talents au sein de la gauche française, la miséricorde commande de soumettre, aux pépites intellectuelles qui animent les MJS et les think tanks socialistes, quelques pistes de projets originaux pour leurs prochaines campagnes : on pourrait, par exemple, diffuser des clips contre la violence faite aux femmes dans lesquels on verrait un prêtre qui bat sa maîtresse, ou un jeune catholique qui frappe sa sœur parce qu’elle fréquente un garçon et qu’elle ne jeûne pas pendant le carême.
On pourrait aussi faire un court-métrage sur un couple de Versaillais en polo LMPT qui mutile ses enfants pour les faire mendier dans le métro ou encore une campagne contre l’excision dans laquelle on verrait un couple d’ouvriers picards avec des posters du FN dans la cuisine en train de couper le clitoris de leur petite fille à l’aide d’un couteau rouillé.
Pour ce qui est du casting, dans le rôle des Thénardier contemporains, on n’aura que l’embarras du choix…
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