Quand le scandale sur la théorie du genre a éclaté – et que le gouvernement a immédiatement nié son existence, la première chose qu’il a fait a été de fermer l’accès aux preuves du délit : le site internet ligneAzur.org a été mis hors ligne, et pour cause…
Grâce à nos informaticiens – merci Guillermo – nous avons pu reconstruire une partie du site du Ministère de l’Education nationale sur lequel les ados sont envoyés afin de « découvrir » une sexualité alternative et décomplexée.
Accrochez-vous, il s’agit de vos enfants.
Le questionnaire proposé aux enfants : ce que je fais : masturbation, pénétration buccale, pénétration anale, pénétration vaginale, autre…
Le questionnaire proposé aux enfants : ce que je fais : masturbation, pénétration buccale, pénétration anale, pénétration vaginale, autre…
Je me définis… on me définit… je me sens… j’ai été déclaré comme… je suis né comme…
Définitions du tableau (mes remarques entre les crochets) :
- L’identité de genre comme le sexe social reconnaît (dans les documents administratifs…), oppose (force versus sensibilité…) et hiérarchise (pénétrant mieux que pénétrée…) le masculin et le féminin.
- [JPG : nous nous situons au cœur du cœur de la théorie du genre : les socialistes sèment ici dans la tête des adolescents l'idée fausse que "le sexe social" a été inventé pour créer une opposition péjorative entre l'homme et la femme (la force c'est le mal, la sensibilité c'est le bien), qu'il est destiné à réduire les êtres à un acte sexuel (pénétrant/ pénétré).
- Ils donnent à croire que ce "sexe social" est le suppôt diabolique de l'inégalité hommes/femmes (le pénétrant c'est à dire l'homme, serait supérieur au pénétré c'est à dire la femme).
- Ainsi donc convient-il de jeter aux orties son "sexe social" maléfique afin de s'en choisir un autre qui incarne la pureté des rapports égaux.
- En profitant de la faiblesse psychologique et de la période de doutes que traverse tout adolescent, en mettant sur le dos de la "sexualité sociale" les causes de leur mal-être, les idéologues qui ont rédigé ce texte (qui n'existe pas car la théorie du genre n'existe pas) offrent ainsi aux jeunes la clef de leur épanouissement et de leur libération : l'homosexualité]
-
Intersexe : toute personne ayant une ambiguïté sexuelle, soit à la naissance, soit qui se révèle par la suite.
- Cette ambiguïté peut être d’ordre génital, hormonal, génétique ou de toute autre forme biologique ou non déterminée.
- Sexe biologique : organes génitaux (mâle, femelle), en lien avec l’anatomie.
- Ne définit pas nécessairement le sexe social d’une personne.
- [JPG : puisque Vincent Peillon et Najat Vallaud-Belkacem vous disent que la théorie du genre n'existe pas, que c'est une rumeur, comment osez-vous douter !].
- Elle peut naître avec un corps féminin (organes génitaux femelles) et vivre avec un sexe social masculin (être masculine).
- Etat civil : c’est ce qui est écrit sur la carte d’identité et qui devrait [JPG : devrait?] correspondre au sexe biologique.
- Identité de genre : sentiment d’être (plutôt) un homme ou (plutôt) une femme.
- Pour une partie des personnes [JPG: pour "une partie", seulement "une partie", pas "une majorité"? Quelle misère...], le sexe biologique coïncidera avec ce sentiment, c’est-à-dire qu’une femme au corps féminin se sentira femme par exemple.
- Mais pour d’autres le sexe biologique et l’identité de genre ne coïncident pas. [JPG: il y aurait donc deux catégories égales en nombres de personnes : ceux dont le sexe biologique coïncide avec la réalité, et ceux pour qui il ne coïncide pas]
- Sexe social : normes permettant d’identifier une personne comme (plutôt) [JPG: le mot plutôt veut dire ici que le sentiment de se sentir totalement homme ou femme est nié: on a le droit de se sentir plutôt féminine ou plutôt masculin mais pas plus] féminine ou (plutôt) masculine (et par extension de déterminer si cette personne est un homme ou une femme).
- Si on part d’un individu perçu comme femme, la norme sociale veut qu’il ait des organes génitaux femelles (sexe biologique, dans le tableau ci-dessus), qu’il ait le sentiment d’être une femme (identité de genre), présentant une apparence féminine (sexe social).
- Son/ses partenaire-s sexuels sont uniquement des hommes avec le-s-quel-s il pratique la pénétration vaginale (pratique sexuelle).
- Enfin, il se définit et est reconnu comme une femme, hétérosexuelle.
- De nombreuses autres situations [JPG: nombreuses ?] sont toutefois possibles.
- Chacun-e doit pouvoir trouver son équilibre et faire ses choix.
- La sexualité humaine a souvent pour objet la recherche du plaisir.
- De même que se nourrir ne fait pas de nous des gastronomes, avoir une sexualité ne veut pas nécessairement dire connaître le plaisir [JPG : traduction : vous croyez avoir du plaisir mais vous n'y connaissez rien, et vous auriez beaucoup plus de plaisir si vous étiez homosexuel].
- Et vous, dans le tableau, où vous situez-vous ?
Différentes orientations sexuelles existent, sans que l’une soit plus « normale » que les autres :
Les mots mêlés pour découvrir sa sexualité : bondage, cagoule, cravache, dildo, fouet, gel, laisse, martinet, menottes, SM : oui c’est ce que les socialistes considèrent comme une « sexualité normale »
Quelle place est laissée aux gens normaux – que je revendique de ne pas mettre entre guillemets, dans cette suite d’incitations à l’homosexualité ?
Comptez : Julien+Lilian, bisexuel, confus, bi, fille+fille, bi, Karim+fabien, coming out (avouer au grand jour son homosexualité), assumer, garçon+garçon, lesbiennes, Karine+Aurélie, bisexuel, homosexuel, doute home, normal ?
8 témoignages :
- « Je crois que je suis Homo »,
- « Depuis quelque temps, ça recommence. Quand j’étais plus jeune, je me suis senti plusieurs fois troublé par des copains »,
- « Comment on sait qu’on est homo ? Parce que moi je ne ressens rien pour les filles »,
- « Je ressens une attirance très forte pour un collègue au travail. Je ne sais pas trop ce qui se passe. Je suis marié, j’ai des enfants. »
- « Je suis amoureuse d’une fille. »
- « Je dors souvent chez une copine depuis la rentrée. La dernière fois, il s’est passé quelque chose. On s’est embrassées et on s’est caressées. »
- « Je me sens fille depuis toujours, et je ne supporte plus mon apparence. Celle que je renvoie. Ce n’est pas moi. J’aimerais être vraiment une femme, avec un corps de femme. »
- « Je pense être hétérosexuel. Mais, il y a plusieurs années, pendant une colo, on s’est touchés avec un des moniteurs. »
Si après cette déferlante les gens à la sexualité normale n’ont pas honte de ce qu’ils sont, c’est qu’ils ont un caractère d’acier…
- Androgyne: Se dit d’une personne à la fois masculine et féminine.
- bisexualité:
- cisgenre:
- coming-out:
- FSF:
- hétérosexualité:
- HSH:
- identité de genre:
- identité sexuelle:
- intersexualité:
- pansexualité:
- pédophilie:
Prendre soin de soi, c’est considérer les dimensions physiques, émotionnelles, sexuelles et psychologiques de la santé.
C’est plus difficile quand on se sent méprisé-e , nul-le , anormal-e ou soumis-e à une pression sociale, culturelle et religieuse permanente.
Jamais ou presque la sexualité homme femme n’est présente.
Par exemple, pour recommander de faire « Un point régulier sur sa santé sexuelle », il est évoqué que « L’entrée dans la vie sexuelle devrait inciter chacun-e à faire régulièrement un point sur sa santé », en précisant, comme si cela allait de soi comme un acte naturel et normal : « A fortiori, quand on a une sexualité pluraliste et non-exclusive, il serait souhaitable de s’interroger sur sa santé, au moins une fois par an et après chaque prise de risque (le préservatif qui craque par exemple). »
En tant que parent, je suis choqué de cette incitation. Et vous ?
Savoir dire non, savoir dire oui :
Il est très important d’enseigner à nos filles que dire non n’est pas une faute et que leur corps leur appartient.
On ne peut que louer cette mise en garde formulée sur le site…
Sauf que là, il s’agit d’un bourrage de crâne vicieux destiné à sous entendre que si l’on fait l’amour avec une personne du sexe opposé, « On risque aussi de se dégoûter, de se dévaloriser, de ne plus avoir envie de rapports sexuels ».
L’explication perfide est qu’il faut se méfier de son attirance naturelle vers une personne du sexe opposé, car cette attirance n’est peut-être que sociale.
: « Par conformisme, on peut accepter une relation (flirt, acte sexuel…) avec une personne du sexe opposé, alors que l’on s’interroge sur sa propre orientation sexuelle. »
: « Par conformisme, on peut accepter une relation (flirt, acte sexuel…) avec une personne du sexe opposé, alors que l’on s’interroge sur sa propre orientation sexuelle. »
Et la finalité de tout ça, c’était signé, c’est bien entendu : « Le nouvel ordre sexuel ».
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
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Donc nous avons bien rêvé l' enseignement de la théorie du genre n' existe pas.
RépondreSupprimerSinon ça se saurait n' Est-ce pas...