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lundi 16 décembre 2013

La sexualité selon l’OMS : planquez vos enfants !

 

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 Le 16 décembre 2013


  
De 0 à 4 ans, il est temps d’apprendre la « masturbation enfantine », de laisser l’enfant exprimer « ses besoins, ses désirs » – sexuels.
 
Il vaut mieux être bien assis avant d’ouvrir le rapport de la branche européenne de l’OMS intitulé « Standards pour l’éducation sexuelle en Europe ».
En 2010, ce rapport est livré en anglais et en russe ; un an plus tard, le site Internet de l’OMS affirmait déjà que « plusieurs pays [avaient] traduit et mis en œuvre ces normes ».
C’est l’équivalent suisse du Planning familial « Santé sexuelle » qui est à l’origine d’une traduction française accessible au public, cette année.
 Une pétition a été lancée en France contre ce rapport, affirmant qu’il était sur les bureaux des ministères.
Difficile de le savoir.
 Ce qui est sûr, c’est que notre gouvernement partage la même idéologie
; ils l’ont prouvé cette année… et le pire est à craindre.

On passe outre l’innocence des poupons et on démarre au berceau : de zéro à quatre ans, il est temps d’apprendre la « masturbation enfantine », de laisser l’enfant exprimer « ses besoins, ses désirs et ses limites » – sexuels, entendons-nous bien – en « jouant au docteur ».
Inutile de protester, l’OMS a anticipé la réaction des parents réacs qui refuseraient que quiconque « joue au docteur » avec leur nourrisson : « Ce programme se confrontera à une résistance fondée sur des peurs et des préjugés. »
Prière de ravaler vos préjugés et de laisser faire les pros.
Forte de ses « spécialistes », l’OMS propose en effet « une information objective, scientifiquement correcte », quand les parents ne sont que « sources informelles ». Les États relais veilleront …
Jeudi, Najat Vallaud-Belkacem annonçait qu’elle envisageait de retirer une part fiscale aux familles dont un seul membre travaille.
 Difficile de ne pas y voir un moyen de séparer les enfants de ces « sources informelles », obstacles potentiels au bon endoctrinement…
Mères de famille qui avez à cœur d’aider vos enfants à grandir : au travail, pendant que l’État s’occupe de vos enfants « scientifiquement ».

Reprenons.
 Ils ont quatre ans et, outre la masturbation, connaissent « les différentes sortes de relations familiales » et savent qu’ils peuvent « explorer les différentes identités sexuelles ».
Il est donc temps d’apprendre « l’égalité entre les sexes », les émotions liées à l’amour que sont « jalousie, colère, agressivité et déception », et enfin « l’amitié et l’amour envers les personnes de même sexe ».

Ayant fêté leurs six ans, bien conscients des « différentes normes en matière de sexualité », il est urgent de leur parler « éjaculation et menstruation » et « méthodes de contraception ».
 Oui, à six ans.
 Puis on enchaîne sur « les rôles socialement associés aux genres ».

Du coup, de neuf à douze, on explore le monde du Planning familial, des MST, des orientations sexuelles en insistant sur « l’influence des inégalités liées au genre » et du coup, la pression exercée par « le groupe, la culture, la religion, la loi ».
 Passé douze ans, il reste à parler d’avortement et de « grossesse dans les couples de même sexe ».
Les petits de quinze ans aborderont alors la PMA, la GPA, le don de sperme et la prostitution pour que l’éducation soit complète.

Alors, non seulement les rédacteurs souhaitent en faire « un cadre de référence » en Europe, mais en bons colonisateurs mondialistes rêvent de l’imposer « comme argumentaire pour un plaidoyer en faveur de l’introduction d’une éducation sexuelle holistique dans chaque pays ».

Il convient donc de rappeler l’histoire de David Reimer, l’un des premiers cobayes de ce genre d’éducation.
Elevé comme une fille à la suite d’une circoncision ratée, il a subi toutes les étapes clés de ce rapport, avant d’apprendre la vérité et de « redevenir » un garçon.

À 38 ans, c’est le suicide qu’il a finalement « choisi ».

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