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valeursactuelles.com
CONFIDENTIEL. C’est une note confidentielle transmise par les constructeurs automobiles à l’Élysée qui a décidé Hollande (ici avec Arnaud Montebourg) à ne pas augmenter la taxe sur le diesel, ainsi que le préconisait son ministre du Redressement productif. Photo © AFP
Cette note, que Valeurs actuelles a pu consulter, a été adressée fin août au chef de l’État.
Elle l’a convaincu des risques politiques encourus par la majorité auprès des catégories populaires en cas d’adoption d’une telle taxe.
« On nous l’aurait fait payer aux municipales et aux européennes », traduit un conseiller de Hollande.
La note rappelle en effet que « 60 % des ménages à très faibles revenus (moins de 977 euros par mois) sont motorisés, ce qui représente plus de 2 millions de véhicules », lesquels sont « un élément clé pour la mobilité de 5 millions de personnes ».
Selon le document, ces « utilisateurs possèdent des véhicules de plus de dix ans », des Diesel principalement car leur « consommation en carburant est moindre ».
Et les auteurs de la note de prévenir : « Toute augmentation des taxes de carburant, et donc du diesel, sur ces ménages a des conséquences disproportionnées par rapport aux revenus [de ces] ménages pauvres » pour lesquels « les déplacements automobiles […] sont à 100 % motivés par les contraintes (travail, courses…) » et « l’usage de l’automobile est essentiel au maintien de leur socialisation ».
Les en priver risquait surtout, a compris Hollande, de priver le PS de nombreux électeurs aux prochains scrutins…
Cette note, que Valeurs actuelles a pu consulter, a été adressée fin août au chef de l’État.
Elle l’a convaincu des risques politiques encourus par la majorité auprès des catégories populaires en cas d’adoption d’une telle taxe.
« On nous l’aurait fait payer aux municipales et aux européennes », traduit un conseiller de Hollande.
La note rappelle en effet que « 60 % des ménages à très faibles revenus (moins de 977 euros par mois) sont motorisés, ce qui représente plus de 2 millions de véhicules », lesquels sont « un élément clé pour la mobilité de 5 millions de personnes ».
Selon le document, ces « utilisateurs possèdent des véhicules de plus de dix ans », des Diesel principalement car leur « consommation en carburant est moindre ».
Et les auteurs de la note de prévenir : « Toute augmentation des taxes de carburant, et donc du diesel, sur ces ménages a des conséquences disproportionnées par rapport aux revenus [de ces] ménages pauvres » pour lesquels « les déplacements automobiles […] sont à 100 % motivés par les contraintes (travail, courses…) » et « l’usage de l’automobile est essentiel au maintien de leur socialisation ».
Les en priver risquait surtout, a compris Hollande, de priver le PS de nombreux électeurs aux prochains scrutins…
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