REIMS (51). Dans la nuit du 11 au 12 juillet, une patrouille de police circule dans le quartier Wilson. Celle-ci finit par croiser « une trentaine de jeunes ».
En guise de bonsoir, ces derniers jettent des pierres vers la voiture des policiers.
Entre deux bordées d'insultes, les trois fonctionnaires entendent : « On est chez nous ! ».
Le chauffeur appuie assez vite sur l'accélérateur pour que le véhicule sorte intact de l'incident.
Les policiers ont toutefois eu le temps d'identifier deux de leurs agresseurs, déjà connus de leurs services.
Le premier, entendu pour d'autres faits, est confondu le 28 juillet et condamné dans la foulée.
Le second, Malik, est interpellé dans la rue mardi, après plusieurs visites infructueuses des policiers au domicile familial.
Placé en détention provisoire à la maison d'arrêt de Reims, ce jeune homme de 18 ans comparaissait hier dans le cadre d'une comparution immédiate.
« J'étais avec ma copine »
Depuis le début, Malik, deux condamnations au casier et un CAP d'électricien en cours, nie toute implication dans les faits qui lui sont reprochés : « J'étais avec ma copine toute la nuit, à discuter en bas de chez elle », répète-t-il à la barre.
Avant d'assurer que « deux ou trois personnes me ressemblent dans le quartier ».
La « copine » en question, ainsi que sa mère, ont bien confirmé la version du prévenu aux enquêteurs mais leurs dépositions, parfois confuses, ne semblent pas exemptes de contradictions horaires.
Suffisant pour que le procureur s'engouffre dans la brèche : « Je me suis laissé entendre dire qu'il n'y avait de problème de réseau horaire sur Reims, tonne-t-il, caustique.
Et puis mentir au tribunal, ça fait partie des prérogatives du délinquant.
Le magistrat requiert trois mois de prison.
Peine confirmée à l'issue d'un bref délibéré pour Malik, relaxé pour les outrages mais déclaré coupable du caillassage.
Puisque le mandat de dépôt n'est pas prononcé, sa peine pourra probablement être aménagée par le juge d'application des peines.
Ce n'était qu'un amusement. 3 mois, c'est pour la forme vous pensez bien, une petite blague aux forces de l'ordre, 3 mois qui ne seront probablement pas effectués.
RépondreSupprimerAu pays d'Hollande, c'est ça la justice.
Paul Pierre ou Jacques auraient eux été condamnés à peine réelle
Yves Thérésin
cela doit etre mal de callaser les policiers lors de leur ronde anuelle.les jeunes qui tape les police c mal
RépondreSupprimertu a trop raison mec
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