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jeudi 22 août 2013

Le "monstre" de Colombes.

Le "monstre" de Colombes

Elise, la seconde victime, à l’hôpital Beaujon, à Clichy, le 15 août. Elle est venue rendre visite à Priscillia qui lutte contre la mort, en salle de réanimation.
 
Viols à Colombes : la justice en cause
 
Paris Match revient sur le violeur de deux femmes à Colombes. C'est aussi le ministère de la justice qui devrait être poursuivi :

"Il est arrêté une première fois en 2003, à 16 ans, pour vol à la roulotte.
Puis les années suivantes pour outrages à agent, trafics de stupéfiants, vols, menaces à la personne, violences volontaires, etc.
 Mais il reste muet sur deux arrestations pour agressions sexuelles, en 2004 et 2009.

 En 2012, le jeune homme est incarcéré une fois encore à la prison de la Santé pour vol de véhicule, défaut de permis, refus d’obtempérer et ivresse.

Dans la cité, personne ne se doute de sa grande dangerosité. L’administration pénitentiaire non plus, semble-t-il…
En mai dernier, Sofiane bénéficie d’un ré­gime de semi-liberté sous prétexte d’un stage.
 Libre et travailleur le jour, écroué et détenu la nuit.
 Sur le papier, un sys­tème rigoureux avec des horaires à res­pecter : départ à 6 heures, retour à 18 heures.
 En réalité, même certaines pensions familiales sont plus strictes. Le mercredi 7 août, des caméras de vidéo­surveillance filment Sofiane à Colombes.
 Il squatte une partie de la journée devant la supérette, car l’entreprise où il dit effectuer son stage est fermée pendant tout le mois.
 La maison d’arrêt n’a pas vérifié.
Comme pour son prétendu rendez-vous ce soir-là chez un kinésithérapeute, qui lui vaut une dérogation jusqu’à 21 heures.
 « Le rendez-vous n’existait pas », confirme une source policière.
 Les erreurs s’accu­mulent.
 Négligences, laxisme…
 Le vio­leur rentre à la prison, repu, ivre, ses habits ensanglantés.
 Il est à 23 h 55… Un retard de trois heures, signalé mais pas réprimandé. Sofiane peut ressortir le len­demain matin, et ne plus revenir.
 Cette fois encore, la prison ne s’inquiète pas.

Ces tragiques manquements indignent Ghislaine, la mère de Priscillia.
Nous la rencontrons à l’hôpital Beaujon, au chevet de sa fille, toujours entre la vie et la mort.
 
 « Quand les policiers se sont étonnés de ne pas voir ce garçon réinté­grer sa cellule, dit-elle, l’administration pénitentiaire leur a répondu que sou­vent les détenus en semi-liberté s’absen­taient quelques jours sans prévenir… C’est scandaleux ! »
 
Elle reproche au procureur d’avoir minimisé les faits en parlant d’« agressions ».
 
 Et crie : « Tout le monde se couvre, mais c’est leurs fautes humaines et administratives qui ont délivré ce loup et lui ont donné le permis de tuer ma fille.
 Qu’on ne me parle pas de réinsertion, de prévention.
 On lui a donné toutes les chances, il ne les a jamais saisies. Il n’aurait jamais dû être dehors.
 Et ceux qui en sont respon­sables vont payer. »"
 

1 commentaire:

  1. je n'ai que de la haine pour cette ordure et pour les parents de cette ordure qui ont conçu un monstre , de la honte pour notre gouvernement qui n'agit pas, de la compassion pour les victimes et pour leur mère, si j'avais pu faire quelque chose , j'aurai hurler .Comment le gouvernement peut il rester aussi incompétent en matière de justice , il attend que nous fassions justice nous mêmes , tellement il est incompétent. VOUS MESSIEURS LES MINISTRES, MESSIEURS LES JUGES , QU'AVEZ VOUS FAIT? Vous avez par votre incompétence et votre justice sociale inadaptée à notre époque, bousillé la vie de 2 jeunes femmes.

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