Pages

mercredi 4 juin 2025

ZFE : de quoi faire tomber cette Europe ?


 

 

On devrait reparler de l’abrogation des ZFE par les députés. 

Elle pourrait coûter à la France, une dizaine de milliards d’euros de sanctions. 

Parce qu’il faut bien mesurer la hauteur de l’arnaque que fait subir l’Europe en la matière. Elle nous prend notre argent, sous forme de cotisations, elle ne nous en rend qu’une partie, à condition que nous nous pliions à des règles et normes qui font couler nos constructeurs automobiles et si nos députés ne sont pas d’accord, elle nous colle des amendes mirobolantes, sous forme d’astreinte. Vous ne rêvez pas, c’est bien cela le schéma de l’Europe. Et si on la quitte, comme a pu le faire l’Angleterre, cela va nous coûter un bras. Mais ces ZFE, dont le bilan n’est pas mesurable, vont avec une soi-disant quantité de morts évitées qui n’est pas non plus mesurable. Personne en bonne santé ne meurt de la pollution automobile, qui est seulement un facteur aggravant pour les personnes fragiles. Aggravant dans quelles proportions, personne ne le sait. Et globalement, la France pollue peu et de moins en moins, et pour cause, nous perdons des pans industriels faramineux.

Mais voilà, le Conseil constitutionnel, toujours à la botte de l’Europe et de Macron, porteur du projet mondialiste, pourrait censurer cette suppression en prétextant « un cavalier législatif », c’est à dire signifier clairement aux députés qu’ils n’ont plus de pouvoir, que leur vote ne compte pas et que de facto, l’Europe est une dictature, ce dont tout le monde maintenant, s’est aperçu. Le bilan immédiat de cette emmanche pseudo-écologique, rappelons que le carbone n’est pas un polluant et qu’il fut présent dans l’atmosphère en plus grande proportions avant l’apparition de l’homme, est l’effondrement de l’industrie automobile. L’hybride tire à peu près son épingle du jeu, l’électrique s’effondre, les moteurs thermiques aussi. Les particuliers, mais aussi les entreprises, limitent leurs achats, le parc automobile vieillit à vue d’œil

.

Mais avec un peu de courage, cette affaire des ZFE pourrait sonner le glas de cette Europe folle aux normes injustifiées et injustifiables. Elle nous inflige un amende, on ne paye pas. Elle insiste, on défalque cette amende de nos cotisations. La France est le second contributeur et si on ne paye plus, l’Allemagne, premier contributeur n’y suffira plus. Il y a dans cette aberration des ZFE, de quoi faire tomber ce château de carte, d’autant que les tensions internes sont à leur comble, entre le scandale des élections roumaines, l’élection de l’opposant polonais, le clan Orban, Meloni et les montées des droites populaires et nationales que le pouvoir persiste à appeler « extrême » pour faire peur, alors même que c’est désormais lui, qui fait peur. Il ne s’agit pas de ne plus coopérer entre pays européens, qui d’ailleurs coopéraient avant l’Europe de Maastricht à laquelle les Français ont dit non, mais de ne plus subir la dictature oppressante de l’Europe de Von-Der-Leyen, Macron, et quelques autres qui nous mènent, selon une machine à cliquets bien réglée, à une vie sous crédit social, expérimentée pendant la crise Covid, avec des confinements et des restrictions dont on sait maintenant qu’ils avaient valeur de tests.

Au RPF, nous avons produit une série de propositions pour l’automobile, sur la base d’un retour du contrôle technique ramené aux stricts éléments de sécurité mécanique, ceci afin de relancer la filière, mais plus encore, permettre la construction artisanale, en petite série, voire en exemplaire unique, comme cela peut se faire aux Etats-Unis. Tout le monde ayant bien compris qu’il n’est plus possible de mettre sur le marché des moteurs crachant des panaches noirs. Nous avons également proposé un plan, d’économies structurelles, aboutissant à 300 à 400 milliards d’économies par an et également un plan de relance de l’activité articulé autour de la rénovation de l’enseignement. Avec ces ZFE, nous sommes bien dans un bras de fer et nous avons les moyens de gagner, nous ne serions pas seuls. Encore faudrait-il le courage de dire non et de tenir, comme des parents pourraient le faire avec un mioche insupportable, suivez mon regard.

Blog du RPF

Le groupe Telegram du RPF :

Pierre Duriot : porte parole du RPF

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Ici, les commentaires sont libres.
Libres ne veut pas dire insultants, injurieux, diffamatoires.
À chacun de s’appliquer cette règle qui fera la richesse et l’intérêt de nos débats.
Les commentaires injurieux seront supprimés par le modérateur.
Merci d’avance.