"La vaccination reste ouverte pour les personnes âgées de 18 à 64 ans présentant des comorbidités", a précisé le ministère de la Santé dans un communiqué, samedi.
Changement de règles pour la vaccination contre le chikungunya. Les autorités sanitaires françaises ont annoncé, samedi 26 avril, retirer les personnes de 65 ans et plus de la campagne de prévention avec le vaccin Ixchiq à Mayotte et La Réunion.
Cela fait suite à trois "événements indésirables graves", dont un décès. "La vaccination reste ouverte pour les personnes âgées de 18 à 64 ans présentant des comorbidités", a précisé le ministère de la Santé dans un communiqué.
Les trois événements indésirables graves sont survenus à La Réunion chez des personnes de plus de 80 ans présentant des comorbidités, a précisé le ministère de la Santé. "Deux personnes ont présenté des symptômes similaires à ceux d'une forme grave de chikungunya quelques jours après la vaccination, dont l'une est décédée. La troisième est sortie d'hospitalisation", a-t-on poursuivi de même source.
"Compte tenu de la gravité de ces événements, la Direction générale de la santé (DGS) a saisi en urgence le 24 avril la HAS pour réévaluer les indications de vaccination contre le chikungunya par le vaccin Ixchiq" de Valneva, a précisé le ministère de la Santé. La Haute Autorité de santé (HAS) s'étant prononcée vendredi en faveur d'une révision des cibles de la vaccination, les autorités sanitaires ont décidé de retirer de la cible vaccinale, "sans délai, les personnes de 65 ans et plus présentant ou non des comorbidités".
Un vaccin sous surveillance
Le 17 avril, l'agence du médicament avait annoncé "une surveillance renforcée" d'éventuels effets secondaires post-vaccination avec le vaccin Ixchiq. Ce vaccin, issu du laboratoire Valneva, est le premier contre le chikungunya à avoir obtenu une autorisation de mise sur le marché en Europe. Le bilan provisoire de l'épidémie de chikungunya à la Réunion est de neuf morts, selon les autorités sanitaires qui soulignent que l'épidémie se "stabilise à un haut niveau", selon des chiffres donnés mercredi.
Le chikungunya, une maladie infectieuse due à un virus transmis par le moustique tigre, provoque une forte fièvre et des douleurs articulaires pouvant perdurer plusieurs semaines. Face à une épidémie généralisée et majeure à La Réunion, une campagne de vaccination a été lancée par les autorités sanitaires début avril dans l'île.
Comme prévu, le vaccin contre le chikungunya est susceptible de favoriser les formes graves de la maladie par le phénomène de facilitation/aggravation due aux anticorps : ADE
— Hélène Banoun (@BanounHelene) April 26, 2025
Cela s'est produit avec le Dengvaxia, vaccin contre la dengue!
J'avais alerté à ce sujet le 7 avril… https://t.co/sVPvpQTrId
L'art de jouer aux imbéciles sans courbe d'apprentissage au risque de...TUER l'innocent!!!
— Alexandra Henrion-Caude (@CaudeHenrion) April 26, 2025
Quelques jours après leur vaccination #Ixchiq #Valneva "contre" le #chikungunya, ils développent une forme grave "qui ressemble au chikungunya". Déjà un décès...https://t.co/gMDNI3VfvM
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