Un procès opposera le créateur de Zoé Sagan à Brigitte Macron les 27 et 28 octobre 2025.
— Juan Branco ✊ (@anatolium) December 12, 2024
Brigitte Macron et Gabriel Attal ont fait arrêter, à six heures du matin, trente citoyens français sur le fondement de la loi Schiappa, censée protéger les plus fragiles et vulnérables de la… https://t.co/7YZuTaCZ1B
Un procès opposera le créateur de Zoé Sagan à Brigitte Macron les 27 et 28 octobre 2025.
Brigitte
Macron et Gabriel Attal ont fait arrêter, à six heures du matin, trente
citoyens français sur le fondement de la loi Schiappa, censée protéger
les plus fragiles et vulnérables de la société.
Elle a confié
l’exécution à une section spécifique du parquet de Paris, « AC2 », à qui
elle a octroyé une compétence nationale, afin de mieux organiser des
procès spectacle censés intimider et censurer les citoyens qui auraient
le tort de mal penser.
Cette section est dirigée par une ancienne
conseillère du plus proche ministre de Brigitte Macron, Aline Olié,
propulsée à sa tête en dehors de toute compétence.
C’est ainsi que la
très proche de Brigitte Macron et de Cyril Hanouna Magali Berdah,
escroc condamnée en justice faisant son affaire de piller des citoyens
lambda, a pu faire poursuivre et condamner Booba et des dizaines de
personnes qui l’avaient dénoncée.
Parce qu’ils se considéraient
« harcelés » par un compte satirique, les plus puissants de la
République ont donc mobilisé plus de cinquante policiers et toute une
section du parquet de Paris pendant des mois, planquant devant les
foyers de simples écrivains, citoyens, coupables d’avoir écrit et pensé.
Il
est notamment reproché à Zoé Sagan d’avoir révélé que, contrairement au
récit construit par Mimi Marchand et les alliés d’Emmanuel Macron
pendant des années, Brigitte Macron avait bel et bien rencontré Emmanuel
Macron lorsque, professeur de son lycée, il avait 14 ans, et elle 37.
C’est-à-dire
à des âges et en une position d’autorité susceptibles de lui faire
encourir une responsabilité criminelle pour pédophilie, si la
prescription n’était pas intervenue.
Très loin du récit à l’eau de
rose colporté par la presse oligarchique, sur l’impulsion de Xavier Niel
et Mimi Marchand, de Paris Match à Closer, au cours de la campagne de
2016.
Il s’agit bien entendu du secret le mieux gardé du pouvoir, qui
ne supporte pas son exposition, et qui a tout fait pour abattre ceux
qui l’exposaient.
Zoé Sagan a eu le tort de l’exposé ironiquement, de
façon humouristique et tendre, sans violence, et de fonctionner en
miroir de nos dirigeants.
En faisant ce qu’elle même appelle de l’info-fiction.
Son créateur l’a payé de sa liberté.
Il sera jugé.
Et il appartiendra à chacun de s’interroger sur si cela doit, ou non, être accepté.
Chers tous j’ai reposté deux posts de mon confrère Juan Branco ! Il
Vit
une sorte de persécution ! Nous devons le soutenir ! Je l’ai rencontré
une fois ! Il a du coeur, de la pugnacité et de l’honneur ! Il dérange
et il prends des risques ! Mais ce qu’il vit atteste encore une fois que
la France n’est plus le Pays des droits de l’homme !! Juan Force et
courage ! Et s’il m’appelle je le défendrai !
Chers tous j’ai reposté deux posts de mon confrère Juan Branco ! Il
— Brusa Carlo Alberto (@cab2626) June 21, 2024
Vit une sorte de persécution ! Nous devons le soutenir ! Je l’ai rencontré une fois ! Il a du coeur, de la pugnacité et de l’honneur ! Il dérange et il prends des risques ! Mais ce qu’il vit atteste encore une… pic.twitter.com/eBzn907Uz6
Ils veulent nous entraîner dans leur mort.
— Juan Branco ✊ (@anatolium) December 10, 2024
Le ministre de l’intérieur, le président du Tribunal judiciaire de Paris Stéphane Noël, le Procureur Général de la République, enfin le premier président de la cour d’Appel de Paris, ont, d’un seul tenant, demandé mon élimination… https://t.co/KRBpldE2Br pic.twitter.com/Xud5Q2fNhn
Ils veulent nous entraîner dans leur mort.
Le ministre de
l’intérieur, le président du Tribunal judiciaire de Paris Stéphane Noël,
le Procureur Général de la République, enfin le premier président de la
cour d’Appel de Paris, ont, d’un seul tenant, demandé mon élimination
judiciaire définitive au bâtonnier de Paris.
Lorsque les plus hautes
autorités d’un pays, toutes nommées par la même personne, se regroupent
pour exiger, en un même mouvement, l’élimination d’un simple avocat,
défenseur des principaux opposants politiques du pays, c’est que quelque
chose est en train de se jouer au sein de nôtre société.
Jamais une telle agglomération de pouvoirs ne s’était, en France, réunie pour abattre un avocat.
Et jamais ne l’avait-elle fait pour des motifs aussi pitoyables et révélateurs de leur déperdition.
Je vous demande à tous d’être très attentifs à ce qui va suivre. Car nous sommes tous concernés.
J’ai
35 ans. Vous le savez. J’ai été, et demeure, le représentant de
personnes qui ont risqué leur vie pour s’opposer au pouvoir en place, et
protéger ceux que ce pouvoir ciblait.
Je l’ai fait, le plus souvent,
gratuitement. Je n’ai, jamais, au cours de mon parcours, concédé à la
moindre faute éthique, juridique ou politique.
Des gilets jaunes au
convoi des libertés en passant par les opposants à la Françafrique,
d’Ousmane Sonko à Kemi Seba en passant par les Grands frères et Trop
Violan’s, Wikileaks et une infinité de citoyens qui se sont vu
injustement accusés, poursuivis, par Macron, Darmanin et tant d’autres,
j’ai lutté à leurs côtés.
Au procès de l’attentat de Nice auprès de
victimes et contre l’hypocrisie de ce procès Potemkine au service de
l’impunité d’Etat, aux côtés de Piotr Pavlenski, d’une infinité de
gilets jaunes, toujours aux côtés de ceux qui, exerçant leurs droits,
exigeaient des comptes aux politiciens de notre temps.
J’ai fait face
à des cabinets d’avocat qui brassaient des millions, à un appareil
d’État déchainé, à des confrères corrompus jusqu’à la moelle, à des
magistrats qui obéissaient, aveugles, frappant sans vergogne les plus
fragiles de la société.
De Bernard Cazeneuve à Didier Lallement en
passant par Bernard Arnault et Xavier Niel, Emmanuel et Brigitte Macron,
Gabriel Attal, Gérald Darmanin, Benjamin Griveaux, j’ai mené contre les
plus puissants de nos terres une infinité de combats judiciaires pour
défendre les plus faibles de notre société.
En dehors des tribunaux, cela a été encore pire.
Il
est difficile de concevoir ce que, après s’être attaqué à la CIA et
l’empire états-unien aux côtés de Wikileaks et Julian Assange, cela fait
de s’attaquer aux maîtres de son propre pays.
Ce que cela fait, dès
l’âge de 26 ans, que d’être fiché et suivi par la DGSI, jusqu’en des
déplacements à l’autre bout de la terre, pour défendre des êtres qui
n’avaient pour tort que de penser et de réfléchir.
Ce que cela
implique que d’aller traquer la corruption jusqu’aux tréfonds du
Centrafrique, en des mines abandonnées d’AREVA ayant englouti 4
milliards d’euros ; traverser sur une boutre la mer rouge pour se rendre
auprès des Houthis au Yémen, défendre des victimes palestiniennes à la
Cour pénale internationale.
Puis de s’attaquer aux intouchables, à cette caste qui nous a fréquenté, invité, dorloté et chouchouté.
Ces oligarques qui, avinés, dévorent tout, avec leur appétit insatiable, leurs lippes baveuses et morbides.
Ce
que cela fait que de révéler, méthodiquement, de façon incontestable,
comment ces êtres achètent à bout de bras magistrats, policiers,
politiciens et médias pour assurer leur impunité.
Ce que, après
l’avoir vécue et connue, fréquentée, implique que d’exposer et de
dénoncer la déréliction de ces êtres, leur faillite morale, leur absence
d’idées et de pensée. Leur saleté.
Arrestations détentions, interdictions de sortie du territoire, surveillances, contrôles judiciaires, procédures infinies.
Kompromats.
Placement sur les listes de TRACFIN, des principaux services de renseigment, intimidations et infiltrations.
Réquisition judiciaire de mes relevés de notes au sein des universités !
Et au-delà de la violence institutionnelle, la violence physique. Le passage à tabac, les surveillances, cambriolages, menaces.
L’enlèvement.
L’être qui, glissé dans votre lit, vous susurre qu’elle a été envoyée.
Qu’importe. On ne se place pas aux côtés des peuples sans le payer.
Et on ne l’emporte pas sans le payer.
Par
nos luttes, un pan de ce système a été ébranlé. Avec Crépuscule, nous
avons contribué à une prise de conscience particulièrement violente de
l’artificialité de ce système, l’illusion démocratique dans laquelle ils
nous tenaient.
Nous n’avons, à cette fin, jamais fait usage d’une
quelconque méthode qui pourrait nous être reprochée – contrairement à ce
que l’on n’a cessé de prétendre.
Toujours, dans l’éthique, ajustant fins et moyens, pour ne pas leur ressembler.
Le
coût a été élevé. Même Médiapart, embarassé, a pris sa part et tenté,
pitoyablement de se venger. L’ensemble de la presse, autrefois si
langoureuse, censément contrepouvoir, a tenté se défendre, jouissant du
banquet organisé par ses puissants, ne supportant pas de s’être vue
exposée en ses compromissions.
Et donc, elle s’est vengée.
Et,
avec l’aide d’un certain nombre de politiciens, agences, officines,
barbouzes, ont commencé à disséminer une nombre d’infamies telle que ma
page Wikipedia fasse penser à celle de Gilles de Rais.
On aurait pu en rire. Mais à moins de trente, ans, il y a de quoi se voir affecté.
Les années ont passé. Nous avons grandit. Et dans ces inframondes, un peuple a commencé à se lever.
Et les choses sérieuses ont commencé.
Au point de devoir temporairement quitter ce pays pour lequel on avait tout donné.
Ils
me veulent mort. Et pour ce faire, ils doivent me retirer cette robe
qui, loin de me protéger, me sert à accompagner tous ceux qui eux, sont
déterminés à les faire tomber.
Aujourd’hui, pour la première fois de
l’histoire du Barreau, l’ensemble de l’establishment judiciaire se lève
contre un avocat, pour le déchoir.
170 pages de saisine disciplinaires pitoyables, après une première procédure avortée.
Avec pas moins de dix motifs. Tous plus futiles les uns que les autres.
Tous plus dérisoires.
Tous plus inquiétants.
Comme si, après avoir tenté de rendre monstrueux, il s’agissait désormais, plus simplement, d’éliminer.
Sans scrupules, ni limites.
Voilà
un être menacé d’être écrasé parce qu’il aurait utilisé une enveloppe
noire pour écrire à un procureur, ce qui, selon mes inquisiteurs, «
suggérerait une démarche menaçante et intimidante ».
Voilà un être que l’on veut éliminé parce qu’il aurait manqué d’utiliser une formule de courtoisie.
Qu’il aurait commis des écritures qui ont eu l’heur de déplaire au tout puissant ministère de l’intérieur.
Parce
qu’il aurait, enfin, en des tweets, révélé que le Président du Tribunal
Judiciaire avait exigé sa tête, menaçant autrement de rompre les
relations institutionnelles entre le Tribunal judiciaire et le barreau
de Paris.
Rien que cela.
Ces prétextes recouvrent une réalité bien plus sinistre.
La
réalité, c’est que notre lutte, protéiforme et quotidienne, nous a
amené à établir l’usage de faux et de traîner devant les tribunaux une
procureur qui s’en était rendue coupable.
Que nous avons découvert et
exposé qu’un Président de Tribunal judiciaire avait fait chanter un
bâtonnier en violation du secret de l’instruction pour nous éliminer.
Que nous avons réussi à éventrer un kompromat censé nous achever.
Et
qu’enfin, en faisant tomber des procédures entières initiées par le
tout puissant Président de la République, ses ministres et affidés, nous
avons protégé des êtres qu’ils voulaient être éliminés.
En l’une des
professions et l’un des barreaux les plus corrompus du monde, où
l’argent liquide de la drogue et de la corruption alimentent l’activité
de milliers de confrères et consoeurs en toute impunité, voilà les
motifs pour lesquels on veut, d’un autre, se faire débarasser.
En un
barreau compromis jusqu’à la moelle par la corruption de cabinets
d’affaire qui, encore il y a quelques semaines, tentaient d’imposer leur
loi à l’ensemble des barreaux de France pour protéger leurs manoeuvres
et leurs secrets, c’est un avocat qui défend à prix coutant des
opposants, des citoyens vulnérables, qui se retrouve visé.
Avoir fait
tomber le régime de Macky Sall, protégé le panafricaniste Kemi Seba,
défendu depuis cinq ans tout ce que de citoyens et d’opposants se
trouvaient en France et en ses colonies, si souvent gratuitement, ne
saurait être pardonné.
L’avoir fait en restant intègre, et en montrant en miroir leur saleté, c’est intolérable.
Se placer du côté des plus faibles, c’est accepter de voir sa vie dévastée.
Mes confrères sauront retenir la leçon, et ce qu’il les attend.
Pour
la première fois de l’histoire, un des leurs est poursuivi
disciplinairement pour le contenu d’écritures commises auprès d’une
juridiction, parce qu’il a eu le tort de rappeler que la déchéance de
nationalité d’un panafricaniste, sur le seul fondement de ses discours,
avait été prise en application d’une disposition fécondée par l’auteur
des accords Munich, inspirée par les dispositions sur l’indigénat issues
de la colonisation, et qui ont ouvert la porte à la déchéance de
milliers de citoyens juifs sous Vichy.
Pour des écritures pour lesquelles nous bénéficions d’une immunité pénale, le Barreau me veut tombé.
Je
les appelle à être attentifs à ce que, pour des motifs et des prétextes
toujours plus abscons, en cette dérive, tous les principes qui
permettent de défendre notre profession soient être violés.
Ce qui
m’arrive, en un pays qui se veut démocratique, n’est pas anodin. J’ai,
depuis six ans, fait l’objet d’instructions successives ayant amené à
perquisitions, interrogatoires sur mon intimité de l’ensemble de mes
proches et de ma famille, placements successifs sous surveillance et sur
écoute, privations de liberté, interdictions de sortie de territoire,
par un appareil judiciaire déchainé.
Qu’ils s’interrogent sur ce que
l’acceptation de cet état de fait générera demain, non plus pour moi,
mais pour tous ceux qui demain suivront.
Qu’ils s’interrogent sur ce
que cela peut produire que de subir trois expertises psychiatriques
successives commandées par l’institution judiciaire, toutes
non-concluantes pour ceux qui les commandaient.
De voir des juges
d’instruction se voir désignés sur des motifs tous plus futiles les uns
que les autres, ordonner de fouiller tous les domaines d’un être au nom
du droit et de l’équité.
Ce que cela peut faire, pour un être qui
n’avait, avant 2017, jamais de rien été accusé, se voir systématiquement
convoqué, perquisitionné, surveillé.
Ce que cela peut faire, parce
que l’on est avocat et écrivain, de voir un appareil d’Etat se jeter sur
soi comme l’ombre sur la proie.
En France, en 2024.
Le 10 septembre 2024, je devais être radié. Pour avoir dit la vérité. Pour m’être défendu.
Le
9 septembre 2024, le bâtonnier, informé de ce que je ne le serais pas,
décidait de me faire poursuivre, sans procédure ni enquête préalable,
demandant ma mise en jugement aux fins de radiation.
A travers moi,
ce sont des opposants, des victimes de crimes politiques français,
palestiniens, guyanais, martiniquais, guadeloupéens, sénégalais,
béninois, qui sont visés.
Français.
A travers moi, c’est une idée de la France qui tente de vaincre contre une autre.
Une idée où la vérité et l’intégrité ne sont que des obstacles à l’avarice et l’avidité. A la laideur, le mensonge et la saleté.
Je vous demande d’être attentifs. Car ce qui se joue à travers moi demain s’étendra.
Ils n’arrêteront pas.
Nous ne sommes rien sur cette terre, sinon les serviteurs de nos frères en humanité.
Craignez de ce qui se prépare, et de ce qu’à travers moi, on s’apprête à mobiliser pour vous dévaster.
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