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samedi 21 septembre 2024

Michel et Nicolas Barnier, la valse du père et du fils entre la droite et la Macronie






Brevesdepresse

FLASH - Dans Le Monde, on apprend que Michel #Barnier a tenté à plusieurs reprises de pistonner son fils en macronie ces dernières années.

 Le fils Barnier qui a travaillé notamment chez Bolloré a rejoint le mari d'Aurore Bergé comme collaborateur parlementaire... 

Entre deux parties de chasse à Chambord, Nicolas Barnier a aussi postulé auprès de Thierry Coste, alors conseiller officieux d’Emmanuel #Macron et lobbyiste de la chasse et des chasseurs. La famille Barnier possède d’ailleurs une propriété en Sologne, ajoute le quotidien. Au-delà des tentatives d'approche de la famille Barnier avec la macronie, l'article relate l'existence de ce qui semble être un seul et même monde entre la macronie et la droite, bien loin des faux clivages qui se jouent devant les caméras... https://lemonde.fr/politique/arti


Le nouveau premier ministre a toujours veillé sur la carrière politique de son fils, qui avait tenté sans succès de se faire une place dans le camp d’Emmanuel Macron.

Par  et

Publié aujourd’hui à 06h00, modifié à 13h46

 

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Le premier ministre, Michel Barnier, à l’hôpital Necker, pour sa première visite officielle depuis sa prise de fonctions, à Paris, le 7 septembre 2024. 
 
  Le premier ministre, Michel Barnier, à l’hôpital Necker, pour sa première visite officielle depuis sa prise de fonctions, à Paris, le 7 septembre 2024.

En prenant ses quartiers à Matignon, le 5 septembre, Michel Barnier a fait passer quelques messages personnels. 

Et le lendemain de sa nomination, un autre Barnier s’est chargé de les répéter presque mot pour mot. Dans un entretien à Paris Match, le fils aîné, Nicolas Barnier, 39 ans, est venu dépoussiérer l’image un peu « coincée » du père, 73 ans, citant son film culte, Les bronzés font du ski, décrivant l’« attention particulière » qu’il porte à son entourage, ressuscitant la figure d’une grand-mère, Denise, « chrétienne de gauche » ennemie du « sectarisme ». Et a ajouté cette phrase : « Il a toujours tenu son rôle de père. » Davantage qu’on ne le pense ?

Ancien étudiant en droit à l’université Panthéon-Assas, aujourd’hui directeur de l’Agence de la ruralité d’Ile-de-France, Nicolas Barnier n’est pas totalement étranger au groupe de presse où il s’est exprimé. Avant de rejoindre les équipes de la présidente du conseil régional d’Ile-de-France, Valérie Pécresse, où il aide depuis 2022 des communes rurales de la région à monter des projets, il a travaillé pour le groupe de Vincent Bolloré, capitaine d’industrie alors proche de la droite conservatrice. De 2011 à 2017, avant le cuisant échec des Autolib’, le jeune Barnier était le « VRP » chargé de trouver de nouveaux clients pour la filiale de batteries électriques Blue Solutions. C’est alors qu’il a tenté de se lancer en politique, comme son père.

« Lui, c’est lui, et moi, c’est moi, a lâché, en mars 2019, Nicolas Barnier au Soir de Bruxelles, reprenant la formule fameuse de Laurent Fabius. Chacun a son parcours et le gère de façon indépendante et du mieux possible. » C’est à vrai dire un peu plus compliqué. Interrogé par Le Monde sur sa trajectoire politique, Nicolas Barnier nous renvoie d’ailleurs vers… le spin doctor de Matignon, Antoine Lévêque, nouveau conseiller stratégie et presse du premier ministre. Barnier père s’est souvent mêlé de la carrière du fils, à tel point que les relations entre le nouveau chef du gouvernement et certains pontes macronistes ont pu se lire ces derniers jours à l’aune de ce que chacun a pu faire, ou pas, pour « Nicolas ».

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