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mercredi 22 mai 2024

Une militante féministe choquée par la présence de scouts à la gare Montparnasse


©Gabriel Decroix 
©Gabriel Decroix 
 

Laura Jovignot se définit comme militante féministe. 

Elle est, également, la collaboratrice parlementaire (nul doute qu'elle refuserait le terme d'assistante) du député écologiste de Dordogne Sébastien Peytavie. Parmi ses interventions dans les médias, on peut en citer une parmi d'autres, destinée à « dépoticher le métier d'hôtesse d'accueil ». C'est une femme qui mène de vrais combats.

Or, il se trouve qu'un combat de taille, un combat prioritaire, s'est présenté à elle pendant le week-end de Pentecôte. Alors qu'elle baguenaudait dans les allées de la gare Montparnasse, cherchant un raccourci que jamais elle ne trouva, Laura Jovignot les a vus ! Qui ? Les envahisseurs ? Non! Pire que ça : les catholiques.


 

Son tweet de signalement républicain mérite d'être cité in extenso : « Des dizaines de scouts catholiques ont crié "Alléluia", brandi des croix et chanté des cantiques dans toute la gare Montparnasse. Réaction d'agents RATP : "On est tolérant, aujourd'hui". Ça aurait été des musulmans, Darmanin serait déjà sur les lieux et ça serait en une de TPMP. »

Mon Dieu ! (C'est le cas de le dire.) Des dizaines de scouts catholiques… en France, en 2024… qui ont crié (et non pas chanté) « Alléluia » et même « brandi des croix », et ce, « dans toute la gare » (manière de dire que ces garçons et filles de 12 à 17 ans ont occupé l'espace public d'une manière agressive, je présume). Évidemment, quand on sait que des Français se font égorger chaque jour au cri d’« Alléluia », que les croix sont le symbole d'un catholicisme qui opprime les femmes et que le scoutisme a pour but de former des « lionceaux de la croisade » qui assassinent des prisonniers dès la sixième… ça fait froid dans le dos.

La gangrène traditionaliste 

Vous savez, Mme Jovignot, qu'il y a des quartiers en France, à Versailles, à Lyon, à Toulon ou à Bordeaux, dans lesquels les policiers n'entrent plus ? C'est la gangrène traditionaliste. Il y a des zones de non-droit. Campés devant la porte cochère, derrière un mur de poussettes et des chicanes faites de vieux confessionnaux, Jean-Eudes et Gonzague filtrent l'entrée toute la journée, assis dans des fauteuils club, Radio Courtoisie à fond sur leur enceinte. De temps en temps, les grands du quartier, rentrant de soirée de rallye, tapent des freins à main dans les avenues rectilignes, sous les platanes, en écoutant Partenaire particulier. Ces gens ne respectent rien. La voilà, l'urgence sécuritaire.

Trêve de stupidités ! La France est catholique depuis plus de 1.500 ans. Son territoire est littéralement semé de calvaires, chapelles, églises, statues, lieux de pèlerinage. Désolé. Et la France n'est pas musulmane. N'en déplaise aux défaitistes et aux dépressifs, elle ne le sera jamais. Comme l'affirmait Marthe Robin, la France tombera bien bas mais elle sera sauvée. Nous le savons, même si la tentation de désespérer est forte, bien sûr (sans quoi, il n'y aurait pas de mérite).

C'est ça, voyez-vous, le problème des gauchistes : ils refusent de comparer le droit des Kanaks à la survie ethnique et celui des Français, mais ils comparent sans vergogne un pèlerinage ancien, paisible et joyeux, avec une religion importée, sans racines en France et pas franchement amicale.

Allez, chère madame, courez vite signaler cette manifestation religieuse à qui de droit et n'oubliez pas de baisser les yeux quand vous croiserez des kamis ou des niqab. Révulsez-vous devant la croix, ça ne surprendra personne, mais n'oubliez pas de rompre le jeûne du ramadan. 

La gauche ne déçoit jamais.

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