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vendredi 12 avril 2024

Suicide de l’Espagne. Une pétition soutenue par l’extrême gauche et l’Eglise soumise au Parlement pour régulariser les migrants clandestins


L’Espagne se suicide progressivement comme la plupart des autres nations occidentales.  

Une pétition réclamant la régularisation de tous les sans-papiers vivant en Espagne a été remise au Parlement espagnol. Elle est soutenue à la fois par l’Eglise, et par l’extrême gauche.


Plus de 600 000 signatures

Soutenue par quelque 900 associations essentiellement gauchistes, la pétition a été lancée il y a trois ans par un collectif de défense des migrants. Elle vise à mettre en place des mécanismes permettant aux sans-papiers de sortir de l’invisibilité et de la précarité.

Le 13 avril 2024, les députés espagnols ont approuvé à une large majorité la prise en considération de cette initiative législative populaire. 310 voix se sont prononcées en faveur, contre 33 voix.

Le gouvernement a six mois pour soumettre le texte à des amendements puis à le faire voter. La plupart des partis y sont a priori favorables, car hormis Vox, qui entend défendre les Espagnols face au remplacement ethnique et démographique, tous les partis sont favorables à l’immigration, notamment de travail. Comme en France, certains à droite voient en effet avec appétit toutes ces armées de migrants, semi-esclaves, qu’il serait possible de sous payer, et d’exploiter loin de leurs terres d’origine, pour le profit d’une petite minorité. Une droite qui n’a plus la moindre conscience ethnique, ou identitaire, et qui ne pense qu’économie (qui paiera les retraites des boomers ?).

La formation d’extrême gauche Sumar, partenaire du parti socialiste du Premier ministre Pedro Sanchez au sein du gouvernement, s’est déjà positionnée en faveur d’une régularisation massive. Les socialistes eux, estiment que le droit européen ne permet pas une régularisation généralisée des sans-papiers.

Selon les estimations, entre 390 000 et 470 000 personnes sont en situation irrégulière en Espagne, dont un tiers de mineurs. Le texte soumis aux députés dénonce le caractère très restrictif des critères d’accès à un titre de séjour et la lenteur, la bureaucratie et l’arbitraire de la procédure administrative.

Il y a néanmoins en Espagne une large opposition à l’immigration massive, qui devrait s’exprimer lors des prochaines élections européennes. Dans toute l’Europe, la fracture entre gauchistes pro immigration, voulant faire table rase de toute une civilisation, et défenseurs de l’identité et des peuples, s’aggrave de jour en jour. Ce continent ressemble de plus en plus à une poudrière composée de millions d’individus qui n’ont absolument plus envie de vivre ensemble.

Crédit photo : DR

[cc] Breizh-info.com, 2024, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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