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mardi 23 avril 2024

Manifestation afghane rue de Charonne : des « réfugiés » au-dessus de tout soupçon…


 afghans paris manif capture ecran

 

Le 7 avril 2024, un incendie a fait trois morts au 146, rue de Charonne (Paris XIe).

 Du moins en apparence, puisqu’il s’est avéré que deux des victimes avaient préalablement pris des balles dans la tête. 

C’est peut-être le tueur qui s’est tué en se défenestrant, pour échapper à l’incendie qu’il avait allumé afin de faire disparaître toute trace de son crime. Un règlement de comptes entre Afghans, semble-t-il. Samedi, la communauté afghane a organisé une marche blanche pour demander au gouvernement français (pas moins) une enquête approfondie. Comme si ce n’était pas le cas. Et rapidement, la marche a dégénéré en casses.

Cela avait bien commencé, pourtant. Un des responsables expliqua qu’ayant quitté l’Afghanistan « à cause de la guerre et des conflits », ce que les réfugiés afghans recherchent, c’est la sécurité - qui ne souscrirait à un tel vœu ? Ces mêmes exilés, ajoute-t-il, respectent « la société française et les valeurs de la République ». On ne fait pas plus élégant. Mais une foule, composée d’hommes jeunes exclusivement, montre que ce ne sont que des mots. Ils font valser les poubelles, le mobilier urbain, les vélos de location et les tables des cafés, abîment les voitures, s'en prennent à un car de tourisme. Sur 200 fauteurs de troubles, la police en a arrêté… quatre. À part le JDD et CNews, les médias mainstream ont tu cette marche qui ne donne pas une bonne image des réfugiés afghans.

Demandes d’asile : les Afghans aiment la France

À ce sujet — [Reportage] À Paris, quartier Marx-Dormoy, les Maghrébins « grand-remplacés » par les Afghans 

Ces incidents ne sont pas sans rappeler ceux qui émaillèrent les manifestations de décembre 2022 après la mort de trois Kurdes à Paris. Ces communautés semblent en avoir après la France, qui les a pourtant accueillies et protégées. S’agissant de la communauté afghane, on ne peut plus parler d’une minorité. Depuis six années consécutives, les réfugiés afghans représentent la première nationalité en nombre de demandes d’asile en France. 

Des chiffres en hausse constante :

Ainsi, 82.761 Afghans sont arrivés en France, en six ans. On peut penser que bien peu seront retournés au pays : une OQTF n’a jamais obligé personne, en France. 82.761 Afghans, soit l’équivalent d’une ville comme Versailles ou Aubervilliers... Une pression démographique tout sauf anodine, comme on le voit dans certains quartiers où cette communauté expulse les migrations précédentes, notamment maghrébines.

Criminalité : pas de statistiques en France, mais…

La France ne dispose d’aucune statistique ethnique. Mais d’autres pays européens, oui. Le statisticien Marc Vanguard a établi le « taux de mis en cause par nationalité » dans les crimes et délits dans différents pays : Danemark, Suisse, Hollande, Allemagne et Italie. Au Danemark, les Afghans sont deux fois plus impliqués que les Danois. En Suisse, ils le sont trois fois plus que les Suisses, comme en Hollande. En Allemagne et en Italie, les Afghans sont cinq fois plus impliqués que les Allemands et les Italiens. C’est toujours moins que les pays du Maghreb, mais c'est trop de la part de gens à qui on offre le statut de réfugiés ou qu'on laisse vivre ici sans ce statut.

En 2017, une chercheuse, Cheryl Benard, s’était penchée sur la surreprésentation des Afghans dans les viols et agressions sexuelles en Suède, Allemagne, Autriche. Une tendance que l’on constate aussi en France, au hasard des « faits divers », avec un goût pour le viol de handicapée, de femme enceinte, de fillette, d'adolescent... Les Afghans sont également très actifs dans les réseaux de passeurs de migrants. Quant à leur sympathie pour un islam islamiste, elle affleure dans diverses affaires : tel Afghan a été expulsé pour son éloge de la décapitation de Samuel Paty, tel autre a poignardé deux Arabes à Bordeaux parce qu’ils buvaient de l’alcool le jour de l’aïd. Pourquoi fuir le régime des talibans si c’est pour installer le même en France ? Notre déraisonnable hospitalité tous azimuts et sans numerus clausus porte, là encore, les fruits attendus.

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