Les langues de l’opposition se délient peu à peu tandis que la macronie s’enfonce dans ce quel fait de mieux, l’anathème et l’enfumage.
Attal se rêve en grand orateur capable dans un souffle ardent d’emporter l’opinion, de séduire, de convaincre.
Hélas le résultat est à l’image du frêle personnage et de sa voix qui ne porte pas. Ses envolées retombent comme un soufflet, le mouvement se heurte à la faiblesse de l’inspiration, à la monotonie des tournures. Certes il insulte, mais c’est très insuffisant pour démontrer ce qu’il ne sait qu’imaginer. Il s’essaye à la politique du spectacle, pour nous offrir celle du néant. La macronie, pour cacher ses défaites, celle du salon de l’agriculture et à présent celle des déclarations fracassantes de Macron sur l’envoi de troupes en Ukraine, se croit obligée d’accumuler les sottises et les offenses. Si rien ne marche c’est la faute au RN qui serait l’agent double de la Russie, et d’apostropher Marine Le Pen sur sa prétendue alliance avec Poutine. Elle qui, si elle avait été élue lui livrerait, selon Attal, des armes pour écraser l’Ukraine. Faut-il qu’il soit sot pour parler ainsi, ou à cours d’arguments ?
Ne sait-il pas que la Russie n’a pas besoin de la quincaillerie occidentale pour vaincre sur le champ de bataille et que c’est avec ses propres armes qu’elle se bat et avance. Que ferait Poutine de quelques AMX10 ou canon Caesar ?
Rien. Pauvre garçon, il doit terriblement souffrir pour se ridiculiser de la sorte. Le sacrifice de sa crédibilité est-il le pendant à sa nomination ? Tout l’argumentaire de la macronie est construit autour d’hypothèses sans jamais s’appuyer sur des faits concrets. Il parle de menaces Russes, oui très bien, pourquoi pas, mais lesquelles ? Jusqu’à présent nous avons un seul homme qui par ses propos, accentue dangereusement la pression, au point de risquer une rupture totale des relations diplomatiques : c’est Macron. Il gesticule, gronde, provoque, mais sans jamais donner des exemples tangibles de ces terribles intentions que nourrirait la Russie contre la France. Tout est couvert par le conditionnel, c’est assez pratique d’accuser gratuitement quand justement on n’a strictement aucune preuve. La calomnie n’a cependant pas sa place en diplomatie, et l’employer de façon aussi peu fine et réfléchie dessert les intérêts de la France et la rend fragile. Peut-on inspirer confiance et respect avec de tels propos ? Le discours se veut inquiétant, pour maintenir un climat de peur, et faire oublier la situation calamiteuse intérieure. La macronie cherche un dérivatif, la guerre est parfaite.
Le thème est impressionnant et si jamais Macron va jusqu’au bout, il aura réussi son pari : entrer dans l’histoire comme l’homme qui aura déclenché la 3ème guerre mondiale. Y aura-t-il encore un Panthéon à Paris pour y recueillir ses cendres, on en doute, et d’ailleurs que feraient-elles en cet endroit ? La guerre est inévitable car on ne connaît pas les intentions de Poutine, voilà le postulat.A-t-on entendu un officiel russe évoquer un scénario de guerre avec la France, non. En revanche, Macron n’a de cesse d’affirmer que nous allions devoir faire la guerre à la Russie, et de répéter à l’envi qu’elle est notre ennemi. Mais qui menace qui dans l’affaire ? Macron utilise le thème de la guerre comme il a usé de celui de la pandémie. Par quel miracle faudrait-il le croire sur la Russie et bien entendu sur les accusations qu’il porte sur le RN ? Si tout était vrai, l’Allemagne, l’Italie, le représentant de l’OTAN seraient derrière lui et approuveraient. Or ils se sont tous désolidarisés et l’abandonnent. Scholz a déclaré que le président Macron avait tout inventé et qu’il n’y aura pas d’offensive militaire contre la Russie. Le secrétaire général de l’OTAN, Stoltenberg a dit également qu’il mentait. Notez bien les termes employés par ces autorités : « inventé, menti » !
On peut aussi raisonnablement penser que si notre président avait la capacité d’envoyer des troupes contre la Russie, ce serait déjà fait et le bruit court que les militaires auraient refusé tout net de s’embarquer dans cette folie. A voir, mais la même armée avait déjà calmé des ardeurs guerrières en Méditerranée récemment. L’homme serait seul au niveau international et seul également au niveau national. On peut lui faire confiance, il est bien la seule menace actuelle pour notre pays. L’urgence de le destituer apparaît dans les propos de la députée Pascale Bordes : « « On a l’impression qu’Emmanuel Macron est en permanence sous certaines substances… Des substances psychotropes. Il devrait arrêter avec ça. C’est manifestement dangereux ». On imagine qu’elle ne parle pas sans savoir.
Après une telle déclaration, on s’attend à ce que l’article 68 soit activé, ou du moins que son état de santé soit contrôlé de façon indépendante. Le doute sur les capacités cognitives de Macron est bel et bien évoqué. Peut-on prendre à la légère l’ensemble des faits qui conduisent à constater un faisceau troublant de symptômes de dépendance aux produits évoqués. Si l’on rajoute à cela les propos de Jordan Bardella « Je pense qu’Emmanuel Macron est atteint non seulement d’une schizophrénie inquiétante mais aussi d’une forme de complotisme et de dérive paranoïaque très inquiétante quand on est président de la République ». Qu’attendent-il donc tous ?
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Par Gilles La-Carbona : secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire
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