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samedi 2 mars 2024

Jeux olympiques 2024 : Aya Nakamura pour chanter du Piaf ?


 
 

 

 Jean Kast 01 mars 2024

Mais pourquoi est-il aussi méchant ? Qu’avons-nous fait pour qu’il nous déteste autant ?

 Tout au long de son règne, Emmanuel Macron aura manifesté une profonde et constante haine envers son peuple. Il l’aura souvent humilié, régulièrement insulté, constamment rabaissé. C’est dans le cadre de cette démarche, consciente ou non, qu’il faut inscrire l’information qui est tombée hier.

Selon nos confrères de L’Express, le président de la République aurait convié à l’Élysée, le 19 février dernier, la chanteuse Aya Nakamura. L’invitation, en soi, a déjà de quoi étonner, mais il y a mieux : cette entrevue secrète aurait eu pour but de convaincre la Franco-Malienne de pousser la chansonnette lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024 ! Évidemment, la réponse aurait été positive…


Doit-on s’attendre à entendre les accords mélodieux des tubes Djadja et Pookie résonner dans tout Paris ? La provocation n’ira sans doute pas jusque-là. Souhaitant une cérémonie à la fois « populaire et élitiste », mettant en avant « l’universalisme des valeurs françaises », le chef de l’État aurait demandé à la belle Aya de reprendre les classiques d’Édith Piaf. Que rêver de mieux, en effet ? L’Hymne à l’amour en version « afrobeat »… Ça promet.

Une soirée qui s’annonce mémorable

Tous les ingrédients semblent donc réunis pour faire de cette cérémonie un magnifique fiasco. « La cérémonie d’ouverture des JO de Paris 2024 est une folie criminelle, déclarait, en mai 2022, le spécialiste Alain Bauer. Il n’y a rien du point de vue de la sécurité et de la sûreté des athlètes, des organisateurs et du public qui n’est envisageable sous cette forme-là. » Cette semaine encore, le vol à la gare du Nord d’un ordinateur contenant des informations sensibles sur la sécurisation des Jeux olympiques était de nature à redoubler les craintes.

Mais ces considérations paraissent bien mesquines à côté de l’esprit de fête qui, dit-on, doit prévaloir. Certes, cette cérémonie sera le terrain de jeu rêvé des Kevin et Matteo, mais les touristes détroussés auront de quoi se consoler. Ils pourront twerker sur les rythmes endiablés d’Aya Nakamura ou admirer les magnifiques tenues des athlètes français dont le design met en valeur « la mixité des corps, des athlètes et de notre France métissée ». Tout un programme….

Et peut-être n’est-on pas au bout de nos surprises. Les organisateurs n’ont pas encore annoncé la personnalité choisie comme porte-drapeau, celle qui guidera la délégation nationale lors de la cérémonie d’ouverture. Sur quel athlète l’instance olympique jettera-t-elle son dévolu ? À n’en pas douter, il s’agira d’une nomination très symbolique, surtout si, là aussi, le Président a son mot à dire. Florent Manaudou ? Trop blanc, trop « France d’avant ». Teddy Riner ? Pas assez revendicatif. Mbappé ? Sa sortie sur Nahel lui a fait gagner des points dans les cités, mais le footballeur est un poil trop éduqué. Non, il y a mieux : Benzema ! Benzema en djellaba ! Ou arborant un beau keffieh en soutien à Gaza. C’est audacieux, mais pourquoi pas ?

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