Cette semaine, encore, nos lecteurs se sont passionnés pour la question du pluralisme des médias et, pour faire court, du procès en sorcellerie qui est fait à CNews.
Ils se sont, notamment, bien amusés des positions dogmatiques de Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, qui refuse d’aller sur le plateau de CNews mais qui, en même temps, fait éditer un bouquin chez Grasset, propriété de Vincent Bolloré. Pour Syclams, réagissant à l’article de Jean Kast, « Sophie Binet contre Vincent Bolloré : le boycott qui fait flop », « dame Sophie Binet nous démontre toute l’étendue de son intelligence et de la qualité de ses démonstrations savamment réfléchies, préparées ». Et d’ajouter : « Pas de doute, nous sommes en présence d’une personne de grand avenir, tout à fait crédible, à qui l’on peut accorder notre confiance. » On l’aura compris, notre lecteur ironise et s’en donne d’ailleurs à cœur joie : « Son ouverture d’esprit exceptionnelle doit nous convaincre, si cela était encore nécessaire, qu’elle est dénuée de tout sectarisme. Comme beaucoup, en ces temps où l’air du temps est de qualité supérieure, elle est de ces "meilleures". »
Yann Barthès : « Le boomerang a fait son œuvre »
Une autre personnalité médiatique est passée aussi sous la toise de nos lecteurs : l’inénarrable Yann Barthès.
Celui qui se vante publiquement, comme le rappelait Marc Baudriller ici même, qu’il n’invitera jamais à son émission Quotidien un représentant du Rassemblement national ou de Reconquête, est rattrapé par la patrouille, puisqu’il sera convoqué à la commission de l’Assemblée nationale qui a auditionné Vincent Bolloré. « Tel est pris qui croyait prendre », réagit Léon Pinault. « Le boomerang a fait son œuvre, le petit roquet pédant va devoir comparaître devant la commission politique qui ne devrait pas trop l’égratigner, mais là, il sera seul, sans son prompteur et isolé de sa cour. » On a hâte de voir ça.« C’est la panique à bord »
Sur cette question du pluralisme dans les médias, Eddy a son idée et nous en fait part à la suite d’un autre article de Jean Kast : « L’Observatoire du journalisme saisit l’Arcom sur le pluralisme dans le service public ». « C’est la panique à bord. Ils savent que dans trois ans, ils vont devoir enfiler leurs gilets et embarquer dans les canots de sauvetage. Et ils savent aussi qu’il n’y aura pas de canots pour tout le monde… » À l’horizon, notre lecteur voit poindre « un remake du Titanic avec, comme acteurs principaux, tous ces journalistes gauchistes qui ont du plomb dans l’aile et donc aucun espoir de surnager ». Dans trois ans, y a quoi, déjà ?
« Macron te touche, Dieu te guérisse »
Il est un autre naufrage qui menace, et peut-être avant l'horizon 2027, c’est celui de la Macronie. D’où les agitations de sémaphore du capitaine. Marc Baudriller ne voit pas tant l’hôte de l’Élysée en pacha de bateau qu’en fugitif, multipliant les idées de com’ afin d’occuper le paysage à coups de ronds dans l’eau. Ce qui n’est pas sans inquiéter notre lecteur Tureverbere. Selon lui, Macron « pourrait laisser une trace tragiquement sanglante dans l’Histoire ». En effet, « il pourrait rester l’homme par qui serait arrivée la destruction du monde européen. Cette guerre qu’il est en train de faire venir est un remake de la guerre de 14-18, en plus grand et avec des armes de destruction massive. » Le coup de com’ de la semaine aura évidemment été la descente de police de Macron flanqué de ses ministres à Marseille, comme nous l’a raconté notre journaliste marseillaise Sarah-Louise Guille. Le « bain de foule » du Président dans un « quartier » n’a pas manqué de faire réagir notre lecteur Un Jour Ailleurs. « Macron te touche, Dieu te guérisse. Le toucher des écrouelles made in Macronie ! Sauf que personne n’est dupe. Le roi thaumaturge gesticule beaucoup mais il ne fait rien. » Et de poser cette question : « À quand, le roi alchimiste qui va transformer la dette en prospérité ? » Visiblement, pas cette année, vu l’état de notre déficit… Dinausore, quant à lui, s’exclame : « Vivement une opération Place nette XXL à l’Élysée ! »
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