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mardi 13 février 2024

Mayotte


 C’est le devenir de la France métropolitaine dans tout son éclat. 

Une bombe sociale qui touche cette petite île de l’océan indien avec 84% de la population sous le seuil de pauvreté, dont 30% sans eau potable ni électricité. 

Les bidonvilles s’étendent de plus en plus et la sécurité n’est plus assurée; avec pillages, viols et attaques armées avec machettes et couteaux sur des personnes.

Mayotte est non seulement convoitée et envahie par les îles des Comores alentour, mais envahie depuis peu par des éléments provenant de Madagascar et du proche continent africain. Cette fois, Darmanin paraît décidé à frapper un bon coup, par la suppression du droit du sol. Très bonne idée certes, mais qui risque fort de rester une chimère. Que fera le Conseil constitutionnel, comme chaque fois qu’une idée de bon sens  est exprimée ?

En 2005 François Baudouin avait envisagé ce projet, vite relégué aux oubliettes par des juges qui font la loi à la place de l’Exécutif. Ce qui fait dire à Estelle Youssouffa (Députée de Mayotte) que la préférence locale est remplacée par la préférence étrangère. Exactement comme en métropole d’ailleurs !

Mais ce petit territoire que Sarkosy a départementalisé, sous sa seule autorité (un cadeau empoisonné) car c’est un boulet de plus que la France traîne et qui préfigure son propre destin, si les mesures prises sur Mayotte ne sont pas étendues à l’Hexagone en même temps. Mais aussi, à la Réunion, à la Guyane, et aux Antilles, qui vivent aussi les mêmes problèmes.

Comme le droit du sol est intimement lié au regroupement familial, il serait indispensable d’en étendre la suppression. Mais là encore, il faudrait le recours d’un référendum pour passer au-dessus du véto des juges et de la gauche en général.

Si l’on en croit les observateurs sur place, les habitants de Mayotte sont à deux doigts de faire justice eux-mêmes et ce serait la meilleure façon de faire bouger rapidement les choses. J’en dirai autant pour la métropole en réponse aux multiples agressions de clandestins dont sont victimes nos compatriotes.

D’ailleurs, en France comme en outre-mer, est-il vrai de parler seulement de submersion migratoire ? Car il s’agirait plutôt de squatters qui entrent en force et s’installent comme s’ils étaient chez eux dans tout le pays. De la même façon que des squatters occupent des logements dès que le propriétaire en titre s’est absenté et qu’il est très difficile de chasser.

Quant au visa de territorialité qui empêchait les détenteurs d’un visa à Mayotte de se rendre en Métropole, il vient d’être étendu avec l’arrivée de Darmanin et permet à ces derniers de débarquer à Marseille ou Paris sans la moindre contrainte. Ce qui veut dire que pour nous, la situation risque d’être pire qu’avant, même si les mesures de restriction du droit du sol à Mayotte sont validées.

On peut faire le rapprochement avec ces clandos africains qui sont « délocalisés » de la région parisienne pour être répartis dans nos petites villes et campagnes. Là aussi, sans la moindre consultation avec les locaux. Il en ressort une fois de plus, que nous risquons d’être roulés dans la farine si la suppression du droit du sol en France métropolitaine n’est pas appliquée en même temps.

Ainsi, l’invasion de Mayotte rebondira sur la métropole grâce au merveilleux universalisme républicain associé au mondialisme tueur de Nations. Comment garder confiance en des politicards sans conscience qui gouvernent à courte vue et dans leur seul intérêt.

« Pour conquérir un pays, il est plus facile d’y envoyer des colons que des soldats » ( Charles de Gaulle).

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