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jeudi 4 janvier 2024

Vœux creux sur le ton d’un prêcheur télé-Evangélise américain


 

Dans son discours des vœux pour 2024, toujours  aussi creux que d’habitude, sur le ton d’un prêcheur télé-Evangélise américain qui serait quelque peu mal à l’aise dans son costume.

Mais toujours aussi satisfait de lui-même quand tout va mal. La délinquance explose mais Darmanin est content de lui. Un score de 475 voitures brûlées, une femme de 75 ans violée devant son mari handicapé par un clando africain en tout début d’année, mais tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes pour commencer l’année. Celui qui nous sert de président prétend que la France avait 10 ans de retard en 2017 aura 10 ans d’avance en 2027. Alors que depuis qu’il est à l’Elysée notre pays est en train de disparaître des écrans radar de l’histoire.

Toujours cette façon d’apparaître comme le sauveur alors qu’il ne fait que cumuler les erreurs de pilotage. Entre autres, celle de son engagement militaire en faveur de l’Ukraine qui nous coûte un bras, avec le prix du pétrole et du gaz multiplié par deux et une mésentente avec la Russie, pays ami de la France qui  avait pourtant un rôle à jouer,  celui de pacificateur entre les deux parties.

Macron n’était pas obligé de suivre les USA et l’OTAN dans leur volonté de faire la guerre à la Russie. C’était aussi l’intérêt de toutes les nations européennes de rester neutres. Ce président manipulé n’aura fait qu’appauvrir une société, déjà en état sévère d’inflation. Des milliards pour l’Ukraine et distribués partout ailleurs : à l’Afrique qui nous chasse, au Pakistan, au Maroc, mais pas un sou pour les hôpitaux qui n’ont rien pour se rénover. Mais s’il est un voeux pour 2024 qui devrait primer sur tous les autres, c’est celui de la Paix, le plus vite possible entre les deux protagonistes.

Assez de morts et de blessés graves des deux côtés. L’Otan pousse à la guerre et distribue en pure perte ses armes à l’Ukraine, alors que la Russie a déjà gagné sur le terrain. Guerre d’usure qui ne fait que prolonger un conflit qui s’avèrera désastreux pour l’Ukraine et finalement pour toute l’Europe.

A Belgorod, les frappes ukrainiennes ont tué volontairement des civils russes avec des bombes à fragmentation. Ce qui ne manquera pas d’entraîner des ripostes de l’armée russe encore plus meurtrières. Et après ça, l’UE fera passer ces ripostes pourtant malheureusement justifiées pour des actes condamnables et les victimes pour des martyrs. Et dans tout ça, le grand coupable c’est l’OTAN, avec sa volonté de vouloir détruire ou morceler la Russie. Ainsi notre Gouvernement expédie encore des armes à Kiev comme des canons Caesar, qui ne seront jamais payés, en pure perte.

Grosse erreur qui signera, non  la fin de la Russie qui possède des ressources inépuisables, mais celle de l’Otan. Ce qui sera un bon débarras pour les souverainistes européens ! En espérant que la chute de l’UE suivra dans la foulée, entraînant la fin définitive du macronisme. Cette guerre est suicidaire dans une Europe qui fait de moins en moins d’enfants. Alors qu’en face, le monde islamique revanchard double tous les 20 ans sa population.

A la fin les occidentaux seront responsables des 400 000 morts en Ukraine et des 100 000 morts Russes et les Ukrainiens se verront privés des provinces russophones, et de la région d’Odessa, car Poutine n’a pas l’intention de se laisser dicter sa volonté par un occident américanisé épuisé par cette guerre stérile. Une Amérique qui fait sa guerre par procuration contre la Russie avec 58 pays à son service à travers une Ukraine sacrifiée.

Une Russie qui après la chute du communisme voulait la paix et un rapprochement avec toute l’Europe occidentale. Ce que le général de Gaulle souhaitait en parlant d’Europe des Nations de Brest jusqu’à l’Oural, mais c’était Non pour nos dirigeants qui regardaient vers la Turquie, un pays musulman qui nous est hostile.

Alexandre Douguine, porte parole du Kremlin précise « Ce n’est pas une guerre contre l’Ukraine que nous faisons, c’est une guerre contre le globalisme, contre BHL, contre Georges Soros, contre Joé Biden, contre l’Atlantisme. » En fait, c’est une guerre de civilisation; contre la décadence occidentale, contre l’impérialisme américain et sa volonté de régenter le monde par la puissance des dollars.

« Lorsqu’un Gouvernement est dépendant des banquiers pour l’argent. Ce sont les banquiers et non les dirigeants du Gouvernement qui contrôlent la situation. Puisque la main qui donne est au dessus de la main qui reçoit ». (Napoléon)

Onyx

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