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dimanche 19 novembre 2023

Thomas, 16 ans, tué au couteau lors de l’attaque d’une fête de village à Crépol (26) ; les assaillants viendraient d’une cité de Romans-sur-Isère (MàJ : un témoin évoque « des jeunes de cité qui plantaient les gens à l’aveugle »)


(…) Hugo, 18 ans, a assisté, impuissant, au drame : « J’étais vers l’entrée et j’ai vu Thomas se faire planter un couteau dans le cœur et dans la gorge.

 Un hélico l’a emmené à Lyon, mais il y est passé malheureusement. Je suis choqué parce que c’était un collègue à moi, on a fait du rugby ensemble, on était au collège ensemble, et je l’ai vu mourir. Il y a eu une bataille entre les agresseurs et ceux qui ont eu le courage de leur faire face. »

À la sortie de la cellule psychologique mise en place par la mairie, Anthony, 16 ans, raconte lui aussi l’agression qui a conduit à la mort de son ami : « Le bal se passait bien, il touchait à sa fin et les gens commençaient à rentrer chez eux. C’est à ce moment qu’ils ont commencé à attaquer. J’ai vu Thomas s’écrouler. Ça m’a traumatisé. J’étais à côté de lui, j’ai son sang sur mon pull. Ça s’est passé trop vite, je l’ai vu avec sa main sur son ventre, en train de mourir. Pourquoi lui ? »

« C’était un bain de sang. Des jeunes de cité ont encerclé la salle des fêtes et plantaient les gens à l’aveugle. Le videur s’est fait trancher les doigts. On faisait un massage cardiaque à un jeune par terre. C’était le chaos », souffle Maxence, 18 ans, les yeux rougis. (…)

Le Parisien


X – @alliancenat_fr


Sous le choc, avec la fatigue d’une nuit blanche, aucun ne veut s’exprimer devant un journaliste mais les commentaires vont bon train : « C’était des gars de la Monnaie », entend-on au fil des discussions. « Ils sont venus me demander à quelle heure finissait le bal », raconte une dame. « Ils attendaient à la sortie », ajoute un homme… Certains s’agacent : « Sur internet, c’est écrit une rixe ! Mais ce n’était pas une rixe, au bal, on ne voulait pas se battre ! »

« Personne n’a été interpellé »

Laurent de Caigny, procureur de la République, indique que l’enquête ne fait que commencer : « En effet, selon plusieurs témoignages recueillis pas les enquêteurs, il n’est pas impossible que les auteurs soient des habitants de Romans-sur-Isère, mais les investigations devront le déterminer, et actuellement, personne n’a été interpellé [dimanche vers 15 heures, NDLR]. »

Le procureur reste d’ailleurs très prudent quant à la qualification des faits : « Selon les premiers éléments, il pourrait s’agir d’un règlement de compte. »

Le Dauphiné


Blessé à l’arme blanche, Thomas, un adolescent de 16 ans, a été mortellement touché. L’adolescent est décédé des suites d’“un coup de couteau” alors qu’il était en route pour l’hôpital de Lyon, ont indiqué le procureur de la République et les pompiers. 

Deux autres jeunes hommes ont été transportés en urgence absolue par les sapeurs-pompiers vers l’hôpital de Valence. L’un d’eux, âgé de 28 ans, a reçu “des coups de couteaux au niveau du thorax”. Le second est âgé de 23 ans. Une troisième personne, d’abord déclarée en urgence absolue, a vu son état s’améliorer. Six autres personnes ont été blessées en périphérie du “bal de l’hiver” qui rassemblait 350 personnes. 

France 3


Dans la nuit du 18 au 19 novembre, alors que 300 à 400 jeunes étaient réunis, des individus venus de l’extérieur ont pénétré dans la salle des fêtes du village de Crépol (600 habitants) dans la Drôme. Ils ont agressé de nombreuses personnes à l’arme blanche pour un motif encore indéterminé. Un adolescent de 16 ans est décédé et deux autres jeunes sont en urgence absolue. Au total, on compte 17 victimes.

L’incompréhension domine ce dimanche matin, et le regard sur le monde se fait plus terne. « La commune et le comité des fêtes auront du mal à se remettre d’une chose pareille, réagit la maire de Crépol Martine Lagut, surtout dans un village rural. Les gens ne pensent pas à ça… Mais on vit à une époque difficile. On a l’impression que les choses bon-enfant n’existent plus… Ce n’est pas possible d’aller tuer des gens gratuitement ! Quelqu’un de censé ne peut pas raisonner comme ça ! Je me demande ce que ces personnes ont dans la tête. On a l’impression que ce sont des animaux sauvages. »

 « Une bande est venue pour tuer des gens. » Les mots de la maire de Crépol, Martine Lagut, sont forts. « Ils n’étaient pas venus pour s’amuser mais pour faire du mal. Ce drame endeuille une famille. Ce sont des enfants de 16-17 ans des villages alentours qui étaient là. Quand je pense à eux… C’est terrible. »

La paisible commune de 600 âmes dans la Drôme des Collines a connu l’horreur au terme d’« un bal tout simple avec une sono, organisé par le comité des fêtes du village », témoigne Martine Lagut. « Pourtant tout s’était bien passé. Des parents étaient déjà venus chercher leurs enfants. Mais certains se sont trouvés au mauvais endroit et au mauvais moment. Ils partaient et ces jeunes sont arrivés avec des couteaux pour les agresser gratuitement. La bagarre ne s’est pas déroulée dans la salle des fêtes. Ils ont attendus à l’extérieur. Cela n’aurait duré que deux minutes, paraît-il. Heureusement que le service de sécurité privé était là. Un agent a d’ailleurs été blessé. Son intervention en a certainement préservé plusieurs. Mais les gens ont aussi été blessés psychologiquement. » […]

Le Dauphiné

2 commentaires:

  1. Dans le pays des raclures encerclent une salle de fête et assassinent et blessent des gens. Disons les termes : c'est une croisade de la haine contre une fête de village. Il y a des barbares qui ne comprennent que le langage de la force. C'est le moment d'aller coupables avec des punitions les plus brutales possibles. Ils sont où macron le petit chef des armées et darmanin "premier flic" du pays ?
    Des gens avaient ri en 2007 quand S.Royal avait dit qu'il fallait envoyer l'armée dans les banlieus. Et elle en pense quoi la gauche de l'excuse, du "décolonialisme", la gauche systémique de l'accusation de racisme de ceux qui veulent faire respecter la tranquillité de chacun. On pourrait aussi demander -à grand renfort de presse et télé- à tous les habitants de cette cité de mettre le genoux à terre pour demander pardon au reste du pays. A leur place, je me sentirais minable et je raserais les murs si un de mes proches était en fait un telle ordure. Mais nous n'avons pas tous les mêmes valeurs.

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    1. ... 👏👍 Rien de tel que l'exactitude et votre franchisse ; Bravo ! KC

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