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mercredi 25 octobre 2023

Journal de la course de l'Occident vers l'abîme.

 

 

 Dîner en ville hier, à Paris : la caste mondialisée ne voit rien venir, ne sent pas les choses. 

De ces pince-fesses comme il devait y en avoir à Berlin, à Hambourg ou à Munich en octobre 1943, quelques mois après #Stalingrad, quelques mois avant le #DDay

On y discute de la victoire sans douter un seul instant qu'elle puisse arriver, qu'elle doive arriver. Donc il existe un "parti" à Paris qui affirme qu'#Israel est désormais en position de force pour imposer une solution à un seul Etat, sans la #Palestine. C'est le droit de la guerre, le droit du plus fort, qui tient lieu de droit international. 

Ce parti est tellement convaincu de la supériorité indiscutable de l'#Occident, de sa légitimité morale à imposer sa volonté par la force, que plus aucune rationalité n'est possible. Toute interrogation sur notre capacité à gagner la guerre est balayée d'un revers de la main, avec la petite moue de mépris qui vous assassine. Et, pendant ce temps, on apprend qu'Israël n'a aucun plan pour reprendre #Gaza

Bombarder, affamer, assoiffer, oui. Mais reprendre les otages, occuper militairement avec des forces terrestres, c'est le grand vide. Beaucoup prêtent aux Israéliens une intelligence supérieure grâce à laquelle ils ont tout prévu et tout organisé. La réalité est qu'ils ne sont que des humains : ils improvisent, ils se fient à ce qu'ils savent faire, et ils ne savent pas où ils [v]ont. 

Voilà qui nous sommes intimés de soutenir aveuglément... une race de prétendus seigneurs qui n'est pas différente des autres. Surestimer ses propres forces, sous-estimer l'adversaire. Le petit refrain de la catastrophe résonne, résonne, résonne.

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