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dimanche 6 août 2023

Chloe Cole : cette ex-trans dénonce les médecins qui l’ont mutilée



Clémence de Longraye 5 août 2023
 
Ils vous avaient peut-être échappé. Cet été, nous vous proposons de lire ou relire les meilleurs articles publiés cette année par BV.
Cet article a été publié le 16/11/2022.

 

Entre décivilisation et recivilisation


On entend beaucoup parler des activistes trans, mais on écoute beaucoup moins les témoignages de jeunes devenus trans et regrettant les mutilations irréversibles qu'ils ont subies. La parole de Chloe Cole n'en est que plus précieuse.

 

« Il m’est impossible de récupérer ce que j’ai perdu, mais je m’assurerai qu’aucun enfant ne sera blessé par ces menteurs et mutilateurs. » Il y a quelques semaines, Chloe Cole, une jeune Californienne de 18 ans, a décidé de poursuivre en justice les médecins et le groupe hospitalier qui ont encouragé sa transition sexuelle quand elle était encore mineure. Aujourd’hui, alors qu’elle regrette son choix, elle espère que son triste témoignage servira de leçon aux médecins qui prescrivent des traitements irréversibles à des enfants.



« Je ne pourrai jamais allaiter »

Bloqueurs de puberté, testostérone, double mastectomie… Le tragique parcours de Chloe débute en 2017. À l’époque, âgée de douze ans, la petite fille exprime un mal-être et une « confusion de genre » après avoir été exposée à des contenus LGBT sur les réseaux sociaux. Ses parents, ne sachant que faire, demandent un avis médical. Si les premiers spécialistes rencontrés se montrent prudents et préfèrent différer les soins, un docteur encourage la jeune fille à débuter un traitement hormonal. Dès le début de l’année 2018, Chloe se voit alors prescrire des bloqueurs de puberté ainsi qu’une thérapie hormonale. Mais l’état psychologique de la jeune fille ne s’améliore pas, au contraire. Les médecins assurent alors aux parents que « la dysphorie de genre ne guérira pas à moins que Chloe n'entame une transition médicale et sociale pour ressembler davantage à un homme »

Selon ses avocats, ces soi-disant spécialistes seraient même allés plus loin. Ils affirment que la jeune fille court un risque élevé de suicide et menacent ses parents. « Préférez-vous avoir une fille morte ou un fils vivant ? » leur demandent-ils. Confrontée à ce choix impossible, Chloe accepte de consulter un chirurgien plasticien. Et alors qu’elle n'est âgée que de 15 ans, la jeune fille se voit retirer ses deux seins.

Rapidement après l’opération, elle commence à « regretter les hormones de transition et la chirurgie ». Chloe comprend qu’elle ne peut être heureuse qu’en acceptant son sexe biologique et naturel. Malheureusement pour elle, il est trop tard… Les traitements qui lui ont été administrés laissent des effets irréversibles. Outre un retard de croissance, Chloe peine à retrouver sa féminité. Malgré des tentatives de réparation, « sa voix reste grave et moins féminine », notent ses avocats. De plus, elle présente désormais un risque élevé de développer des troubles cardiovasculaires. Mais par-dessus tout, Chloe réalise que « la beauté de la maternité » lui a été retirée à un âge où elle ne le comprenait pas. « Ma vie adolescente n’a été que l’accumulation de douleurs atroces, de regrets et surtout d’injustices », écrit-elle. Et d’ajouter : « Je ne sais même pas si, parce qu’on m’a mise sous bloqueurs de puberté et testostérone, je serai capable de concevoir un enfant naturellement. Et je ne pourrai jamais allaiter. »

Poursuites judiciaires

Chloe a donc décidé de se battre pour qu’aucun autre enfant n’ait à subir le même sort. Soutenue par le Center for American Liberty (une association américaine de défense des libertés civiles), la jeune fille poursuit en justice les médecins qui lui ont infligé ces traitements, sans l’avertir des risques encourus et des dommages irréversibles. « Ces monstres », comme elle les appelle, ne lui auraient à aucun moment précisé les effets secondaires des traitements hormonaux (baisse de la fertilité, problèmes osseux, retard dans le développement cérébral, maladies cardiovasculaires…). Selon Chloe, il n’y a pas eu de « consentement informé » mais des « décisions contraintes ». D’autre part, la plaignante accuse les médecins d’avoir obscurci la réalité pour arriver à leurs fins et de ne jamais avoir mentionné que la dysphorie de genre, dans la plupart des cas, se résolvait d’elle-même.

« Par cette action en justice, nous tiendrons les "professionnels" impliqués pour responsables de leurs choix délibérés de mutiler les enfants et d’en bénéficier financièrement », annonce le Center for American Liberty. Une lettre a d’ores et déjà été envoyée aux médecins concernés, le 9 novembre, pour demander des dommages et intérêts et faire jurisprudence. En l’absence de réponse, Chloe prévoit de saisir la Cour supérieure de Californie afin que « le sang et les larmes des détransitionneurs ne soient pas vains ».

1 commentaire:

  1. Très franchement ,c'est bien fait pour eux ,ils ont un cerveaux c'est pour réfléchir et prendre conscience ,s'attaquer à des médecins ? pourquoi ?C'était ça décision ,son choix irrévocable ,parents débiles idem que le diable vous emporte

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