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dimanche 26 février 2023

Slava Ukraini : pour un audit de l’opération BHL, par Modeste Schwartz


8 spectateurs en 2 salles pour le dernier navet belliciste de BHL, dont le titre est le slogan fasciste Slava Ukraini. 


On en rit de bon cœur – notamment parce qu’on ne sait pas combien nous a coûté chacun de ces 8 « privilégiés ».



 Car enfin, que cet enfant gâté de Saint-Germain-des-Prés ait le goût de l’exotisme, soit ; que, à un âge où on a plus tendance à faire sauter de petits enfants sur les genoux de Jeffrey Epstein, il préfère se faire filmer en compagnie de guérilleros hirsutes et de jeunes gens virils aux cheveux courts, qui pratiquent la gymnastique du bras droit, passe encore ; qu’il se prenne pour Malraux avec le talent de Jack Lang – tout cela, en démocratie libérale, constitue une affaire de goût.

Tout comme le fait qu’il ait envie de rendre ces goûts publics, comme certaines grandes bourgeoises parisiennes que j’ai vues venir gratuitement se faire défoncer dans des studios pornographiques hongrois dont je tairai le nom, par discrétion. Tous les goûts sont dans la nature. Seulement voilà :


C’est combien la Slava ? – Paie ton BHL !

Le cadre de cet exercice d’exhibitionnisme n’est pas fourni par une série de projections privées en palace, mais par sa distribution dans des cinémas tenus à bout de bras par le contribuable, la distribution ayant été confiée à ARP Sélection (cofondée par le programme Creative Europe MEDIA de l’Union européenne de Davos) – sans même parler de la retape, confiée, entre autres, à Christine Angot (à titre gracieux ?).

L’analogie entre Slava Cucul et mon histoire de grande bourgeoise venant (à ses frais) s’encanailler sur le tard à Budapest a donc des limites : les limites du pognon de dingue que nous coûte cet histrion irresponsable, même quand il n’arrive pas à provoquer de guerre, ou quand, arrivé trop tard sur les lieux, il se contente de s’attribuer les « mérites » revenant à d’autres pyromanes.

Car l’objet des pénétrations sadiques de la sonde fiscale, en l’occurrence, c’est le contribuable français, qui – à la différence, par exemple, du citoyen hongrois – n’a jamais été directement consulté quant à son « désir » de financer le narcissisme belliqueux de ce nabab, ou encore le surarmement de cette junte de Kiev dont il est l’un des VRP internationaux.

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