La disparition d'Assia Matoug, 46 ans, avait été signalée le 6 février par son mari.
Ce dernier, Youcef Matoug, a reconnu être à l’origine de la mort de sa femme, dont le corps avait été retrouvé démembré le 13 février dans le XIXe arrondissement de Paris selon une information du Parisien.
Youssef Matoug est passé aux aveux
Le mari d'Assia, placé en garde à vue jeudi, est passé aux aveux vendredi 24 février. Les membres du corps de son épouse ont été retrouvés le 13 février dans le parc parisien des Buttes-Chaumont. La disparition de la femme de 46 ans avait été signalée à la police le 6 février par le suspect.
Youcef était visé par les enquêteurs à la suite des vérifications de ses premières déclarations après le signalement de la disparition d’Assia au commissariat de Montreuil (Seine-Saint-Denis), où vit la famille. Les policiers ont noté des incohérences et l’hypothèse du féminicide a été sérieusement envisagée.
L’homme a été déféré le 24 février et a passé une nouvelle nuit en cellule avant d’être présenté le samedi 25 février à un juge d’instruction du tribunal de Paris en vue de sa mise en examen.Assassinat, atteinte à l'intégrité d'un cadavre et recel de cadavre
Une information judiciaire avait été ouverte, le 17 février, des chefs d'assassinat, atteinte à l'intégrité d'un cadavre et recel de cadavre par parquet de Paris. Sans emploi, Assia Matoug vivait avec son mari, au chômage, et leurs trois enfants, dans un immeuble de Montreuil (Seine-Saint-Denis), selon une source proche de l'enquête. « L’épouse sortait peu de chez elle. Elle passait son temps dans le salon et ne participait pas aux sorties familiales », explique Le Parisien. Le couple était inconnu des services de police.
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