8 décembre 2022
Rappels utiles
Un vaccin
C’est une « Préparation administrée pour stimuler le système immunitaire de manière à développer une immunité durable contre une maladie »
Un vaccin n’est pas conçu pour protéger « les autres ». Il est conçu pour protéger la personne vaccinée. Il lui évite d’être malade, symptomatique ou non (porteur sain), en induisant une réponse immunitaire protectrice.
Pour faire simple chez une personne vaccinée l’immunité engendrée lui permettra de détruire la bestiole ciblée par le vaccin.
– Soit il est efficace la bestiole est tuée par le système immunitaire qu’il a préparé. La bestiole n’existant plus, elle ne peut être transmise.
– Soit il n’est pas efficace et la bestiole n’est pas tuée, elle est toujours présente et peut être transmise.
Par conséquent tester les vaccins pour vérifier qu’ils empêchent la transmission de la pathologie est sans objet. Le fond du problème est l’efficacité, ou non, du vaccin pour protéger la personne vaccinée. Tout le reste en découle.
Nul besoin d’être médecin ou scientifique pour comprendre ça. Il suffit de savoir lire le dictionnaire et d’avoir du bon sens.
Le vaccin contre les COVID
L’efficacité douteuse du vaccin était flagrante dès les premiers résultats des études des laboratoires. Voici une diapo largement diffusée pour démontrer l’efficacité vaccinale :
Prenons le Moderna. 30000 volontaires, 90 infectés soient 0,3 % ce qui est très peu et en dit long sur la maladie. Sur ces 90 personnes, 5 % avaient reçu le vaccin et 95 % ne l’avaient pas reçu. Le différentiel est d’environ 85 personnes. L’efficacité prétendue est : 85/0,90 = 94,44 % (95%) On peut supposer que les cohortes étaient en quantité égales. En réalité, pour éviter 85 infections, soit 0,56 %, il a fallu vacciner 15000 personnes!
En toute honnêteté il n’était pas possible de conclure à l’intérêt de la vaccination.
Il n’est guère sérieux d’accuser le ministère de la santé de « complotisme ». Pourtant, « l’efficacité partielle », bel euphémisme, a été reconnue par le ministère de la santé français dans son mémoire en défense du 28 mars 2021 devant le conseil d’État dans l’affaire 450956 : On y lit :
« comme on le sait, l’efficacité des vaccins n’est que partielle. (…) cette efficacité des vaccins est devenue particulièrement contingente du fait de l’apparition des nouveaux variants. (…) les personnes vaccinées sont aussi celles qui sont les plus exposées aux formes graves et aux décès en cas d’inefficacité initiale du vaccin ou de réinfection post-vaccinale, (…) le vaccin ne les empêche pas de transmettre le virus aux tiers. »
Dans la définition du dictionnaire, il n’est nulle part question d’immunité partielle. L’immunité conférée existe et le produit répond à la définition du vaccin, ou n’existe pas et le produit n’y répond pas.
« Efficacité partielle » donc, confirmée dans la vraie vie. La première épidémie a touché peu de monde comparée aux autres, et a disparu sans vaccin. La deuxième a commencé à décroître avant la mise en place de la vaccination. La première campagne a débuté en France le 27 décembre 2020. Les multiples campagnes de vaccination et revaccination n’ont pas empêché les épidémies successives, qui ont touché bien plus de gens.
Le moins que l’on puisse dire en regardant cette diapo c’est que l’efficacité vaccinale et la pertinence de la vaccination de masse pour enrayer l’épidémie ne sautent pas aux yeux. Il faut tenir compte dans l’interprétation de la perte de dangerosité, et de la plus grande contagiosité du virus, au fur et à mesure que les épidémies se développent et qu’il s’adapte à son hôte. Il n’est pas inutile de préciser que tous les contacts possiblement infectants n’entraînent pas une infection, même chez les non vaccinés.
Les partisans de la vaccination de masse s’accrochent à la prétendue « protection des cas graves » comme un naufragé à un débris d’épave. Si c’est vrai pourquoi ne pas vacciner uniquement les personnes à risque ? Il ne faut pas être grand clerc pour douter qu’une « vaccination » qui ne protège pas des cas bénins protégerait des cas graves.
Ce d’autant que les études qui prétendent démontrer cela laisseraient à désirer. Il est possible de se référer aux travaux de Vincent Pavan , au livre co-écrit avec Ariane Bilheran « Le débat interdit ».
La conclusion qui s’impose est que le « vaccin » contre la COVID n’induit pas d’immunité protectrice un tant soit peu durable chez la personne vaccinée. D’où la multiplication des doses, et les réinfections avec ce virus, qui mute et recombine sans cesse. Il est peu probable que le nouveau vaccin bivalent soit plus performant. D’ailleurs les gens ne sont pas dupes .
Protéger les autresÀ défaut de protéger la personne vaccinée, c’est cet argument qui a été très souvent mis en avant, en particulier pour obliger les soignants à se faire vacciner et pour suspendre ceux qui ne le faisaient pas. Cela malgré ce qu’écrivait le ministère de la santé. (Cf supra)
Dans une épidémie protéger les autres se conçoit au travers de la fameuse « immunité collective ». C’est l’ « effet troupeau ». Qui signifie que, quand suffisamment de personnes sont immunisées, l’épidémie s’arrête. Arnaud Fontanet et Simon Cauchemez ont travaillé dessus dans le cadre de la COVID. La réalité montre qu’elle ne peut être atteinte par la vaccination (lire supra) et qu’elle n’existe sûrement pas pour les COVID. En France, plus de 153 millions de doses ont été injectées et plus de 83 % de la population (nourrissons et vieillards inclus) a reçu au moins une dose. Les épidémies continuent.
À son tour, la Cour suprême de l’État de New York, qui n’est pas complotiste, de confirmer que « Les vaccins COVID » ne protègent pas un individu de l’infection, ni de sa transmission. (En fonction de quoi elle ordonne la réintégration des employés et le paiement de tous leurs arriérés de salaires.)
Sauver le système hospitalierL’autre tarte à la crème est la vaccination pour « empêcher la surcharge des hôpitaux » alors que les fermetures de lits, sur des critères administratifs d’économie, durent depuis des années et qu’elles se sont poursuivies pendant les épidémies.
Cette situation résulte d’une politique qui n’a rien de libéral, mais qui est du pur dirigisme. Elle est fondée sur des préjugés politiques, collectiviser la protection sociale, faire des économies pour « sauver notre système de protection sociale, merveilleux acquis social que tout le monde nous envie ». Elle n’est pas fondée sur la notion de services rendus, librement échangés.
Sans remuer le couteau dans la plaie il faut rappeler que, lors de la première épidémie, les médecins de premier recours ont été court-circuités provoquant un afflux de malades graves aux urgences.
« Le ministre s’inquiète de l’existence de ce débat, alors qu’une nouvelle vague de Covid-19 se dessine. « Nous sommes malheureusement dans la même situation qu’il y a plusieurs mois. Nous avons un taux de réplication du virus, le fameux R0, qui est de nouveau passé au-dessus de 1. Nous avons des contaminations qui augmentent. Nous vivons une épidémie de bronchiolite qui met l’hôpital en tension. L’épidémie de Covid raugmente, l’épidémie de grippe arrive », a rappelé François Braun.
Il faut d’abord remarquer que c’est d’abord l’existence même du débat qui perturbe le ministre. La liberté d’expression le contrarie. Elle est d’ailleurs constamment battue en brèche. Ceux qui ne se conforment pas à la Doxa sont privés de parole, d’agrément , traînés devant des juridictions . Ceux qui croient que nous ne sommes pas dans un régime totalitaire parce que l’Iran, la Corée du Nord, la Chine font pire devraient réfléchir un peu.
Nous avons vécu trois ans d’épidémies COVID. Rien n’a été fait quant au sauvetage du système hospitalier, ou du système de santé en général. Ce sauvetage ne dépend d’ailleurs pas des soignants, vaccinés ou non, mais des politiciens. Il faut avoir conscience que le triste spectacle de l’Assemblée Nationale, où tout débat disparaît sous les coups du 49-3, n’est pas de bonne augure. Le budget de la protection sociale a été adopté sans débat.
Le constat qui s’impose est que le gouvernement a jeté des centaines de milliards par la fenêtre dans des politiques nocives, Ukraine, transition énergétique, mais aussi COVID où l’argent a été gaspillé par des décisions politiques et non pas médicales. Le gouvernement n’a absolument pas amélioré le système de soin, ni préparé quoi que ce soit pour accroître sa résilience, bien au contraire.
La vérité est que c’est l’ensemble du système de santé qui doit être repensé et « sauvé ».
L’exclusion de soignants non vaccinésIls ne sont pas les seuls, pompiers et militaires le sont aussi. Ce n’est pas l’effet troupeau qui est mis en avant dans ce cas, mais la contamination précise, d’individu à individu, du soignant au soigné.
Les prétextes fallacieux
Le raisonnement qui sous-tend cette obligation, et donc cette exclusion, est répété comme un mantra « Il faut clairement dire les choses. Nous allons mettre en danger notre système de santé si les gens ne se vaccinent pas. La vaccination est l’arme absolue, essentielle pour se protéger et protéger les autres. […] Donc vaccinez-vous, vaccinez les personnes les plus fragiles, vaccinons-nous tous. C’est un moyen de passer cet hiver, qui sera difficile dans les hôpitaux », a-t-il insisté.
Ce sont des mensonges. La science a parlé quoi qu’en dise Macron. Le « vaccin » ne protège pas la personne vaccinée et n’empêche pas la transmission (Cf supra). On ne comprend pas quel avis scientifique attendent donc Macron et Braun. L’avis de la science Lyssenko peut-être. Un alibi peut-être aussi.
Il faut préciser que la science est un outil. Pas plus que les arts, la littérature, la mécanique, ou autres, elle ne prend de décision. Ce sont les personnes qui prennent des décisions. Pour le sujet traité dans cet article, ce sont les politiciens.
La « vaccination » contre la COVID n’est pas l’arme absolue. Objectivement que le soignant soit vacciné ou non, il peut tout autant contaminer un patient. La différence vient du fait que pour un non vacciné c’est illégal, mais légal pour un vacciné. D’autant que des soignants vaccinés et malades peuvent continuer à travailler mais que l’obligation vaccinale ne tient pas compte du statut immunitaire des agents vis à vis de la COVID. La Cour suprême de l’État de New York l’a aussi souligné.
L’Éthique
L’éthique est un ensemble de conceptions morales. Le serment d’Hippocrate décrit fort bien l’éthique médicale.
Justifier une atteinte à la liberté par une autre atteinte à la liberté n’est pas éthique. L’obligation vaccinale des soignants contre l’hépatite B a été invoquée pour justifier l’obligation vaccinale contre la COVID19. Il faut savoir que son objectif est de protéger le soignant dans ses activités de soins sur des personnes infectées. L’hépatite B peut se transmettre par du sang ou des liquides biologiques infectés.
D’autre part les soignants non vaccinés contre l’hépatite B ne sont pas suspendus. Ils sont affectés à des services où ils ne risquent pas d’être contaminés.
L’obligation vaccinale n’est pas éthique parce que la Personnalité est niée. La vaccination protège le vacciné. C’est une Personne. Elle sait peser ses risques. Elle peut se tromper. Elle doit choisir librement pour être responsable de sa vie.
La suspension des non vaccinés n’est pas éthique. Elle repose sur des mensonges. C’est une décision purement politique. Elle a été rendue possible par une loi spéciale scélérate.
Soumettre les gens sans risques, ou ceux qui ne veulent pas du vaccin, aux effets secondaires du dit vaccin, n’est pas éthique. Soumettre la population aux effets délétères des mesures de coercition sociale, dont les confinements, n’est pas éthique non plus.
Un être humain sensé sait ce qui est éthique. Nul besoin de demander à une autorité quelconque fut-ce au Conseil consultatif Nationale d’éthique. Ce d’autant que ce dernier a mangé son chapeau et perdu toute crédibilité avec sa décision sur l’euthanasie, qui est une atteinte gravissime à la Personne humaine.
Si un politicien, censé avoir des qualités humaines qui le rendent digne de la confiance de ses concitoyens, et du poste à responsabilité qu’il occupe ne sait pas ce qu’est l’éthique la France est mal partie. Sauf si il cherche un alibi à une décision qu’il sait non éthique.
Cela dit il y a de quoi à s’inquiéter :
– « Et
par ailleurs, “il y a un problème d’éthique”, a-t-il ajouté, notamment
par rapport aux soignants qui ont joué le jeu au plus fort de la crise
Covid et qui ont “tenu la ligne”. (…)
Autrement dit, pour le
ministre de la santé l’éthique ne consiste pas à faire cesser une
injustice, mais à faire en sorte que tout le monde subisse l’injustice.
L’éthique n’est pas dépendant du nombre de personnes concernées. Une ignominie, qu’elle concerne une personne ou plusieurs, est toujours une ignominie. Que le nombre des victimes de l’injustice soit infime ou énorme, ne modifie en rien l’injustice.
– « Ce n’est pas normal qu’un soignant ne croît pas en la science et se dise les vaccins c’est pas bon pour moi ». « Un soignant doit croire en la science donc en la vaccination » est un sophisme. La science c’est le doute et c’est aussi l’observation et la confrontation d’une théorie avec la « vraie vie ».
Comme tout le monde, les soignants sont libres de croire ce qu’ils veulent. Comme tout le monde, ils ont un cerveau, une culture, une expérience. Ils réfléchissent et choisissent. Ils peuvent se tromper comme les politiciens. La seule obligation qu’ils ont c’est « ne pas nuire ».
Macron et ses ministres doivent avoir une vision très politique de l’éthique. Peut-être la suivante : « est éthique ce que nous ordonnons ». La morale politique n’est pas la morale.
Le libéralismePour Frédéric Bastiat ce qui est éthique c’est ce qui respecte les Droits naturels individuels universels. « Personnalité, Liberté, Propriété, — voilà l’homme. » La Loi (1850) Pour Bastiat le respect des Droits naturels est ce qui définit la Justice. Il n’y a point d’éthique sans Justice. La Justice induit l’harmonie sociale. La vaccination obligatoire de masse n’a aucun fondement libéral.
Exclure des personnels non vaccinés par l’intermédiaire d’une loi scélérate, est et restera une ignominie, un viol de l’éthique. Une atteinte à l’éthique ne crée pas seulement des dégâts sur les personnes qui en sont victimes. Elle porte tort à l’ensemble de la société qui désormais est régie par l’injustice. Cela détruit l’harmonie sociale. La société devient conflictuelle par essence. L’État n’est plus le garant de l’harmonie sociale en assurant le respect des droits naturels. Il est la cause de l’injustice, du désordre, de la souffrance et de la dislocation sociale parce qu’il détruit les droits naturels.
Ce qui est certain, en ce qui concerne la vaccination contre la COVID, c’est que cette approche collectiviste de vaccination de toute la population, du petit enfant au vieillard, n’a aucune justification, ni médicale, ni humaine. La médecine doit prendre soin de chaque individu et doit lui être spécifique. Ce qui est bon pour l’un, peut être mauvais pour l’autre. Le soin est personnalisé.
C’est pourquoi être pour ou contre la vaccination n’a pas de sens médical, ni éthique. La vaccination qui « consiste à protéger un individu contre une maladie en stimulant son système immunitaire » est un outil utile au service de la médecine et de l’humanité. Il est plus que douteux que la « vaccination » contre la COVID le soit.
La médecine, comme le libéralisme, s’adresse à la Personne humaine. Chaque cas est différent, chaque personne est différente. Le soin doit donc être adapté et différentié. La personnalité est intrinsèque à tout être humain, de la conception à la mort. Un être humain est une Personne unique digne de respect, aussi petite, misérable, faible, malade, handicapée soit-elle. (C’est aussi pour cette raison qu’accuser le libéralisme d’être à l’origine des dérives actuelles concernant l’euthanasie ou l’avortement est un mensonge éhonté.)
Ledit vaccin n’a pas d’intérêt pour une population tout venant, ni dans la protection indifférenciée des personnes, ni dans la création de cette arlésienne qu’est l’immunité collective.
Ledit vaccin pourrait avoir un intérêt de niche pour les personnes particulièrement à risque de décès avec la COVID. Ces personnes sont connues. Il aurait été possible de leur proposer une vaccination volontaire. Si d’autres personnes que cette population cible, parfaitement identifiée, avaient voulu être vaccinée elles aussi, pourquoi pas à partir du moment où c’est leur choix. Il n’y a pas de rupture du lien social au contraire il y a une attention particulière à chacun.
ConclusionIl faut bien sûr réintégrer les soignants non vaccinés contre la COVID. Cette question n’aurait jamais dû se poser dans une société harmonieuse. La vaccination n’aurait jamais été obligatoire, pour être validée elle aurait passé toutes les étapes. L’AMM conditionnelle aurait été inutile, les gens auraient été soignés précocement, la liberté économique aurait été préservée, la vie sociale aurait continué, les projets de vie et la personne humaine auraient été respectés, le capitalisme de connivence n’aurait pas existé.
Réintégrer les soignants non vaccinés pourrait-être le premier pas pour démonter la machine infernale que les politiques ont mise en route au prétexte des COVID.
Malheureusement ce n’est pas parti pour, au contraire.
« Science sans conscience n’est que ruine de l’âme » , politique sans éthique ne vaut guère mieux. La politique de gestion des COVID nous offre la quintessence des deux.
Lalaina Andriamparany
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